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Les litanies de l'Île-aux-Chiens

Une description saisissante des conditions de vie du 'peuple' à la fin du 19e siècle en Bretagne et aux iles oû on se rappelle que la survie ou plutot la vie était principalement tournée à assurer sa subsistance alimentaire. Est décrit de façon précise les migrations entre la France et les iles de St Pierre et Miquelon, petits rochers adossés à Terre-Neuve et proche du Canada actuel. Le labeur de ces marins qui triment pour assurer la subsistance de leur famille, les difficultés du climat, de l'acces aléatoire au continent et le courage de ses femmes restées sur l'ile travaillant leur lopin de terre, élevant des multitudes d'enfants et s'entraidant coute que coute malgré les disparus en mer. Un livre puissant qui sent les embruns du large et le poisson- la morue - mélangé à la bauté sauvage des paysages escarpés des iles du nord de l'Amérique. Donne certainement envie d'y faire un tour!
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Le maître de conche

Conche, c’est un petit village de pêcheurs situé dans la péninsule Nord de Terre-Neuve. Sur une côte découpée par de multiples anses, la pêche à la morue a depuis longtemps dicté la vie de ses habitants. S’inspirant d’un vieux récit retrouvé par une résidente du patelin, l’autrice franco-canadienne décide d’en reconstituer la fondation au début du XIXe siècle.

L’ex-colonel de l’armée britannique, James Herbert Dower, quitte Bordeaux en avril 1816 afin d’aller coloniser une parcelle de terre qu’il a reçue en héritage sur l’île de Terre-Neuve. Accompagné de quelques anciens soldats et de marins expérimentés, il compte fonder une communauté basée sur de nouvelles valeurs de partage et de liberté de culte et qui saurait vivre en parfaite harmonie avec les pêcheurs français de passage.

Françoise Enguehard ne s’attarde pas sur les difficultés rencontrées par l’équipage sur mer et sur terre ni sur le financement d’une telle expédition, ce qui nuit quelque peu à la crédibilité du récit. Mais dans l’ensemble, le roman en vaut la peine, ne serait-ce que pour comprendre l’histoire de cette province canadienne, confrontée très tôt aux contacts provenant d’outre-mer (Bretons, Irlandais et Britanniques et avant eux, Basques et Vikings).

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Désâmé

Après la lecture de deux romans qui m’ont déplu, ça me prenait un genre d’entremets, quelque chose qui allait à coup sûr me plaire. Le recueil de poésie DÉSÂMÉ de Patrice Desbiens a fait l’affaire. J’ai adoré ce passage qui a fait sourire mon âme de Franco-canadienne gravement atteinte d’insécurité linguistique :



on parle anglais

on parle français

on parle

toutes les langues

flouamment
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