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Albin Michel [corriger]

Fondées en 1900 par Albin Michel, les éditions Albin Michel sont une maison d`édition française indépendante. Les publications sont variées, regroupées en divers départements tels que la littérature française, le premier d`entre eux, la littérature étrangère, ou encore les documents. Depuis 1992, Albin Michel publie environ 450 nouveautés par an, et voit régulièrement ses auteurs figurer parmi les meilleures ventes annuelles en France.

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La Splendeur des Crespi



C’est d’abord une idée visionnaire. Folle, pense sa femme, son père et toute la sainte famille. Tous le regardent de travers car investir dans un lopin de terre pour y édifier, non seulement une manufacture, mais aussi une cité ouvrière avec école, église, hôpital, théâtre, terrains de sport, c’est, pense-t-on un concept extravagant. Pas tant que ça. En Lombardie, et dans toute la Ligurie existent déjà des villages d’ouvriers, notamment dans le commerce du chanvre. Cependant, le rêve de Cristoforo Crespi est plus grandiose : il offre à ses employés les commodités, et aussi les loisirs, auxquels les ouvriers n’accèdent jamais. Certes, les ateliers de confection et l’usine côtoient les habitations. Mais les maisons familiales ont un jardin, on édifie aussi un cimetière. L’architecture apporte une esthétique et une fonctionnalité évidemment tournée vers le travail. Mais pas que. Les innovations de l’époque, l’espace des appartements, les aires de jeux pour les enfants, la scolarisation jusqu’à 8 ans, la prise en charge médicale sont exclusivement conçus pour l’usage des familles. Nous plongeons dans une époque folle où l’industrie bat son plein, dans une région qui a brillamment relevé le défi et devient l’une des plus illustres entreprises de filature de coton au monde. On s’attache aux personnages qui nous deviennent, à ce point familiers, qu’il semble que nous marchons à leurs côtés, le matin, pour aller bosser. Nous suivons les soubresauts de la famille Crespi qui surmontent, bon nombre de tempêtes, et traversons le siècle emporté par ce récit haletant. Quand la dernière page se tourne, on rechigne à les quitter. Car chaque personnage a parfaitement joué son rôle : à force de rage et d’amour, ils nous ont fait partager le rêve de Cristoforo Crespi. Et c'est une sacrée aventure.
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Les Yeux de Mona

J'ai ouvert ce livre avec beaucoup d'appétit. Mais je suis resté sur ma faim. L'aspect romanesque est bien léger. C'est une sorte de "Martine au musée", un brin lassant. Heureusement, il reste les leçons de l'historien de l'art qui, elles, ont une vraie saveur.
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Les Fleurs de Bouddha : Une anthologie du b..

Les versets que j'ai repris en citations ressemblent à s'y méprendre aux Proverbes de Salomon, ou aux aphorismes de l'Ecclésiaste (Vanité, tout est vanité et poursuite du vent.)



Le monothéisme judéo-chrétien fait de Dieu la source de toute sagesse, de toute science et de tout bien. Dieu est la Voie et cette Voix qui permettent l'élévation de l'homme dans le respect de lui-même et l'amour de l'autre.



L'Eveillé, de son côté, n'a eu de cesse de favoriser ce respect et cet amour, pourtant il n'a pas connu le Dieu des judéo-chrétiens. Tout cela m'est toujours apparu mystérieux, cette parenté entre deux spiritualités pourtant si étrangères l'une à l'autre.



Une autre étrangeté, qui me fait parler d'intuition du Bouddhisme quand il déclare que tout n'est qu'illusion et qu'il faut, pour atteindre le Nirvana, s'être détaché de tout y compris de soi-même. Car tout n'est que vide, néant, comme Démocrite qui affirmait, ce que la science moderne confirme, que la matière est constituée de particules très petites, des atomes qui évoluent dans le vide !



Il faut donc renoncer à ce monde et à soi-même pour suivre le Christ, et réaliser la même chose pour parvenir à l'Eveil. Il faut aussi reconnaître que notre réalité n'est qu'illusion et vacuité puisque sa "substance" ultime (pardon pour cet oxymore) est le vide, d'après la physique des particules.



Et pourtant, je suis, j'existe, et je suis conscient de ma propre réalité. Comme les bodhisattvas. Comment concilier ce fait avec l'idée que rien n'est réel, pas même la nourriture que j'absorbe pour ma conservation ?



Je m'interroge ainsi sur ces intuitions du Bouddhisme quant à l'irréalité de la réalité et ses apories existentielles au regard de cette même réalité...



Pat











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