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Denoël [corriger]

Les Éditions Denoël ont été fondées en 1930 par l`éditeur belge Robert Denoël et son ami américain Bernard Steel. La maison d`édition connaît son premier succès avec la publication en 1932 de Voyage au bout de la nuit de Céline. Elle publie aujourd`hui une centaine de titres par an,dans les domaines de la fiction française et étrangère, des documents d`enquête et de témoignage, des essais, et de la bande dessinée.

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L'Hiver de la sorcière

Cette conclusion à la trilogie d'une nuit d'hiver est une belle réussite et j'ai particulièrement aimé la fin.

J'ai mis du temps à finir cette lecture et j'ai parfois perdu le fil de ma lecture ou je ne me rappelais plus de certains personnages. Malgré ça, je reste sur une bonne impression.



J'ai tout particulièrement apprécié la note de l'autrice en fin de roman qui détaille les parties de l'histoire inspirées de faits réels et historiques. Le folklore russe est toujours aussi présent que dans les 2 premiers tomes et permet une immersion agréable dans cet univers.



L'héroïne Vassia quant à elle a gagné en maturité et devient vraiment attachante. J'ai vraiment adoré être témoin de son évolution et la suivre dans toutes les péripéties qu'elle rencontre.
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Hier, les oiseaux

Le titre est tiré du «Sonnet 73» de William Shakespeare «where late the sweet birds sang». Un bouquin qu’il me semble avoir lu mais qui ne m’a pas marqué .

Grand-père Sumner dit «Les anchois ont disparu» et les «morues sont malades». Alors là on ajoute … les carottes sont cuites…Kate Wilhelm aime le poisson.

Écrit il y a un demi siècle, était-ce de la prémonition, de la SF? Non! A peine de l’anticipation pré-apocalyptique, les problèmes d’environnement étaient connus et inquiétaient déjà fortement mais Dolly, la réalité, c’est vingt plus tard, bien que le clonage soit connu depuis longtemps et celui des plantes déjà maîtrisé.

Un livre conçu en trois parties : l’humanité à bout de souffle, la transition entre humains et clones, le grand remplacement des clones.

Dans une première partie les hommes préparent génétiquement leur descendance.

Le contexte ressemble à celui d’aujourd’hui. Une petite élite avec une volonté visionnaire et férocement individualiste construit une enclave privée pour se protéger.

Le mythe américain de l’entrepreneur dans toute sa splendeur. Ici, le problème montré mais ce n’est pas l’objet du livre, c’est le capitalisme concurrentiel, l’initiative privée qui a rendu le monde invivable Une petite élite dite philanthropique mais qui a pourtant construit sa richesse avec l’économie capitaliste et porte la responsabilité de la situation s’engage dans la préservation de l’humanité du moins ce qui en reste: eux! On est en plein dedans avec les îles privées autosuffisantes des ultrariches, la Patagonie privatisée en territoires autonomes autarciques échappant à l’autorité du lieu, le grand nord et territoires polaires etc.

Dans la seconde partie les clones ont fait sécession, les humains écartés ils continuent à chercher à se reproduire toujours en utilisant la science humaine qu’ils perpétuent mais ne développent pas. La société ressemble à un gestalt animalier de type fourmis ou abeilles c’est à dire collectiviste plutôt qu’une humanité créatrice et c’est bien là le problème. Un système collectif et dystopique ou l’individu n’existe pas. Peut-on y voir une critique du socialisme? Si un clone s’écarte de la norme, a priori c’est le cas de l’artiste, il est rejeté. Donc un peu de sociologie mais légère sur les clones et leurs affects familiaux et conjugaux.

Enfin pour finir l’humanité «humaine» terminée, le règne des clones est déjà bien avancé en âge mais stagne dans ces projets de seule conservation et l’accent est mis sur l’individualisme sauveur d’un clone: retour à la case départ.

L’ouvrage qui commence avec un procédé comme celui de «Bokanovsky» du meilleur des mondes d’ Aldous Huxley en 1932 et «son œuf bokanovskifié» et se termine en épopée du «dernier de Mohican» avec canoë en écorce. Et tout ça, technologie et niveau de vie élevé, pourquoi? Pour en revenir à l'âge du clone Néandertalien voir même à «la caverne de Platon». Une réponse très tirée par les cheveux, la démonstration que l’humanité n’aurait pas du évoluer ou encore que l’avenir c’est le passé et donc que la vie est un éternel retour aux sources.

Un style assez plat sans surprise, fade et, comparé à celui d’ auteures actuelles, très neutre. Il n’est pas question de genre ou de chose comme ça Wilhelm prend l’être humain comme étalon bien que la critique du patriarcat et la valorisation du matriarcat, à demi-mots, pointe son nez. Toutefois l’homme et la femme clone sont agenrés de fait car la reproduction est bien distincte du plaisir et n’en est pas un mais que l’avenir est sexuel.

Le droit à la différence et la perception de l’autre avec le racisme tribal qui s’en suit y est aborde ainsi que, l’art et et de fait son inutilité incompréhensible aux clones. Les méthodes de fécondation in vitro et les femmes transformées en reproductrice avec la ferme des clones qui ressemble fortement à la « Fontaine de vie » qui était un centre de reproduction aryenne, l’eugénisme qui s’ensuit et la stabilité sociale.

On peut reprocher qu’il n’y ait pas d’idée maîtresse de SF dans cette narration et que la solution à l’effondrement de l’humanité soit l’avènement d’une société de clones, un retour à la vie primitive et donc naturelle. On a un peu de mal à comprendre comment une société primitive pourrait gérer une technologie avancée comme la notre sans recourir aux même méthodes de développement, extraction de minéraux localisés sur l’ensemble du globe, chimie, génétique, machines, IA etc. Un survivalisme minimaliste pourrait-il suffire pour sauver l’humanité? Que deviendrait la terre sans techniciens pour neutraliser la radioactivité des innombrables centrales nucléaires et des stocks d’armes vieillissants. Des questions qui sont de plus en plus d’actualité mais qui ne trouvent là qu’une bien piètre solution.

Un ouvrage qui ne méritait pas les prix Hugo du meilleur roman 1977 et Locus du meilleur roman 1977, encore que pour juger il faudrait connaître les livres concurrents, mais qui se lit bien et ne laisse pas d’impression impérissable.

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J'étouffe

Je ne sais pas pourquoi j'ai acheté ce livre. Une impression sans doute. Comme je l'ai commandé par internet, j'ignorais qu'il faisait aussi peu de pages. Un livre aussi court ne pouvait être qu'un pamphlet. Et j'apprécie rarement les pamphlets. De fait, je ne sais même pas ce qu'est ce livre. Un coup de cœur? Un cri? Mais contre quoi? A qui s'adresse-t-il? Notre pays est malade. Sans doute l'est-il, mais que nous dit ce livre? Ou que veut-il nous dire? Que le racisme gangrène notre société? Qu'il ne faut pas se satisfaire parce qu'il y a pire ailleurs? Tout cela est bel et bon, mais ne nous amène nulle part. Le titre évoque les violences policières. Je pensais qu'il faisait référence au meurtre de George Floyd. En fait, il est question ici d'Adama Traore. Peut-on comparer les contextes? Je n'en suis pas sûr. Mais peut-être est-ce-que je fais partie de ces naïfs qui n'abdiquent pas en totalité leurs raisons d'espérer?
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