Nathan [corriger]

Emily est une jeune adolescente au caractère bien trempé. Aussi, c’est souvent l’affrontement avec sa mère, qu’elle ne comprend pas. Elle ne comprend cet art qui l’oblige à faire les poubelles, la musique puissante qui fait trembler les murs de la maison, ce caractère parfois lunatique.



Mais le jour où sa mère disparaît en plein milieu de la nuit, la jeune fille ressent cette absence de manière douloureuse.



Lorsque son père disparaît à son tour, elle prend son courage à deux mains et est bien décidée à retrouver ses parents. Mais elle est loin de se douter qu’elle va mettre les pieds dans un univers renversant!



Il s’agit ici d’un premier tome d’une série de trois tomes. Sa présentation m’intriguait pas mal, aussi j’ai été ravie d’avoir l’accès à cette lecture, via Netgalley.



Nous faisons la rencontre d’une demoiselle n’ayant absolument pas froid aux yeux, et dotée d’une Gouaille à toute épreuve! Même lorsqu’elle se retrouve dans une situation totalement inconnue, elle ne se laisse pas facilement démonter.



J’ai apprécié ce voyage dans un univers magique mêlant des éléments que l’on connait déjà à d’autres qui sont plus innovants. L’auteur a su ériger un monde permettant la cohabitation de toutes sortes d’espèces magiques.



L’humour présent dans ce roman est également pas mal appéciable, ainsi que le sens de répartie de nos personnages principaux.



Le récit roule, les événements se succèdent sans vraiment de temps mort, nous lançant chaque fois dans l’étape suivante de la recherche d’Emily.



J’ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome, qui donne le point de départ, on le sent, à d’autres aventures. J’y ai en plus appris un fait historique concernant le Big Ben, ce que j’ai vraiment aimé.



Aussi, si j’en ai l’occasion je lirai vraiment avec plaisir la suite de cette saga.
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TW : guerre civile, sang, torture, famine, traumatisme/PTSD



Ce roman vous prend aux tripes comme nul autre, en dépeignant une réalité qu’on ne peut qu’imaginer mais que des populations entières vivent au quotidien. Certaines scènes m’ont marquée, probablement pour toujours, par la force des images qu’elles créent et par la démonstration de la cruauté la plus vile dont l’homme est capable.



Tant que fleuriront les citronniers relate l’histoire de Salama, étudiante en première année de pharmacie au moment où la révolution syrienne éclate. Salama perd ses parents et son frère et se réfugie chez sa meilleure amie et belle-soeur Layla. La force des choses l’entraîne à devenir bénévole à l’hôpital de la ville où ses actes dépassent de loin ses compétences initiales : mais face à l’urgence, Salama n’a pas le choix que de s’improviser infirmière, médecin, voire chirurgienne. Sa route finit par croiser celle de Kenan, dont elle soigne la petite soeur. Ensemble, ils sont en proie à un dilemme crucial : fuir et abandonner leur pays, et cette population qu’ils pourraient aider, ou rester au péril de leur vie.



Ce livre est tout ce que j’entends par hubris moderne : les hommes en sont venus à anéantir des populations entières, des enfants, des familles, pour une simple once de pouvoir supplémentaire. Et ce n’est pas nouveau, mais ce roman montre de façon vertigineuse les terribles combats entre l’armée et les civils. Sa force est aussi qu’il laisse entrevoir une lueur d’espoir, et d’amour.



Si vous avez le coeur bien accroché, je ne peux que vous conseiller de le lire. Personnellement, il m’a fait un coup d’électrochoc. A mettre entre toutes les mains à partir de 15/16 ans.
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Cet ouvrage délaisse les symbolistes et les impressionnistes au profit de ceux que l'on a nommé les peintres de salon. Sous le deuxième Empire, le salon de l'académie des beaux-arts ne présentait que des oeuvres sélectionnées. La tendance était alors au réalisme et au néo-classique. Les impressionnistes, dans leur immense majorité, en furent exclus. Par la suite, la peinture de salon est devenue synonyme de peinture ringarde, conventionnelle, rétrograde. Des peintres, dont la notoriété avait été immense, disparurent des musées et expositions. Orsay en réhabilita certains. On peut aimer ou détester, le voyage reste intéressant, et parfois fascinant