AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Expert XVIIème siècle

Cet insigne distingue ceux dont le coeur balance entre le Classicisme et le Baroque. Le choix est impossible pour ces fervents du XVIIème siècle.
Non classéDécouvrez tous les insignes
Les meilleurs   Dernières critiques
La comtesse de Clermont: Roman historique

J'ai enfin fini ton livre mon Denis !

Alors que dire c'est génial j'avais vraiment l'impression qu'il y avait une Louise XIV et XV pour le coup ! Tu m'as tellement plongé dans l'histoire comme Dumas avec les trois mousquetaires !

J'ai beaucoup aimé ton livre !

Tu nous plonge dans mon époque préférée avec les mousquetaires et mon ami d'Artagnan !

La lecture est simple et très fluide à lire !
Commenter  J’apprécie          53
Othello

Au début du XVIIe siècle, Shakespeare invente Iago.



Quel personnage exceptionnel ! Un manipulateur des âmes hors pair, qui sait et veut employer toutes les ruses, toutes les dissimulations pour parvenir à ses fins. Des fins qui ne doivent améliorer le sort que de son seul ego.

Tout être vivant autour de lui n’est qu’une pièce sur son jeu d’échec. Elle doit être déplacée, retournée comme un gant, trompée, égarée, flouée, sacrifiée si besoin. Iago est un marionnettiste.



Personne ne repère son jeu. Ni le grand général Maure au service de Venise Othello, chez qui il va efficacement instiller une jalousie féroce, qu’il va persuader que sa toute nouvelle épouse Desdémona le dédaigne déjà pour son lieutenant Cassio. Ni Cassio qui ne comprend pas pourquoi il perd la confiance de son général, et demande à Desdémona d’intercéder en sa faveur, ni Desdémona elle-même qui ne saura jamais pourquoi son amant la hait si soudainement et injustement.

Iago insuffle le doute, organise les « preuves », permet aux animosités de se déployer. Mais en apparence il est l’ami de tous, le fidèle conseiller et ami.

Un chef d’œuvre de perversité.



Et pourtant…

Pourtant – Iago le dit lui-même – il improvise. Il tisse son plan au fur et à mesure, le cultive comme un jardinier qui choisit ses tactiques en fonction de la météo. Ce plan a de la chance de « se dérouler sans accroc », comme dirait Hannibal de L’agence tous risques. Il ne tient que parce que, par miracle, les marionnettes ne se parlent pas.

La fragilité de la construction apparait au dernier acte, alors que les acteurs ont enfin la possibilité d’échanger leurs informations. La duplicité de Iago éclate comme un feu d’artifice.

Mais il est trop tard. Le mal est fait, même si le scélérat n’en profitera pas.



Une pièce dont j’ai savouré chaque phrase.

Commenter  J’apprécie          352
La cour des miracles, tome 2 : Vive la rein..

Après la trahison d'Anacréaon, son trône est désormais vacant et il faut donc élire un nouveau roi...Cette nomination se fait en Vendée et un candidat, ou plutôt une candidate, se trouve en bonne position : à la fois fille du dernier roi et trahie par lui, sauvage, vengeresse et obstinée, elle a tous les talents pour mener son peuple de mendiants, de coupe-bourses et de prostituées à la révolution.

De l'autre côté de la loi, la police de Paris n'attend pas que les chose se tassent et veulent en finir avec le coupe gorge que représente la cour des miracles.

Retournements de situations, trahisons et personnages mystérieux sont au rendez-vous de ce second tome de cette série que je trouve très réussie. L'histoire est intéressante et prenante, les personnages sont méchants et odieux mais néanmoins attachants.

Vite, la suite!
Commenter  J’apprécie          110
Une pour toutes

J'avais d'assez bons souvenirs du roman de Théophile Gautier, Mademoiselle de Maupin et c'est sans doute ce qui m'a attiré vers cette version récente écrite par Jean Laurent Del Socorro, un auteur de fantasy historique qu'on ne présente plus.



Le personnage de Julie Maupin, comédienne et bretteuse ayant vécu pendant le règne de Louis XIV a réellement existé.

L'auteur nous en donne dans ce roman une version de ses aventures dédiée à la jeunesse et en concordance avec l'air du temps.

Julie aime se costumer en homme, elle est tantôt attirée par les hommes tantôt par les femmes, sans préférence de genre.

Elle se veut libre, libérée de tout joug masculin et pour cela, représente une femme résolument moderne.



J'ai lu ce roman avec plaisir mais sans plus d'enthousiasme que cela. Julie y est un peu trop lisse et trop parfaite à mon goût. Heureusement que son acolyte Mephisto était là pour apporter à cette dernière aventure un grain d'humour grinçant.
Commenter  J’apprécie          250
Comment obtenir cet insigne?
    Les insignes experts sont attribués aux spécialistes ou amoureux d'une thématique littéraire, en fonction de la qualité et de la diversité de leurs critiques sur cette thématique

{* *}