Après avoir lu "La vie en fuite" de John Boyne, j'avais envie de redécouvrir "Le garçon en pyjama rayé", dont j'avais seulement vu l'adaptation visuelle.



C'est le début de l'histoire de Bruno et Gretel. C'est d'ailleurs surtout l'histoire de Bruno qui nous intéresse ici. Bruno, petit garçon privilégié, insouciant, pas mal obnubilé par ses problèmes anodins, fils d'un commandant SS qui va se lier d'amitié avec Schmuel, un petit garçon enfermé dans un camp qui porte toute la misère du monde sur ses épaules et qui a dû grandir plus vite pour survivre.



J'adore la fluidité d'écriture de l'auteur. C'est sans chichis, ses personnages ne sont pas tout lisses, il amène les lecteurs à réfléchir sur la complexité humaine.

J'avais aimé ces aspects dans "La vie en fuite", plutôt destiné à un public adulte, et j'ai aimé les retrouver dans ce roman jeunesse historique.



Il y a beaucoup d'émotions dans ce texte de par le contexte, de par les violences, souvent suggérées mais qu'on retrouve expliquées parfois dans "La vie en fuite", et de par ses enfants qui peu à peu doivent grandir et perdre leurs illusions. Que ce soit Bruno, Schmuel ou même Gretel qu'on voit moins mais dont on aperçoit quelques aspects déjà.



C'est un beau roman à faire lire à partir de 9/10 ans, avec une vision de l'ambivalence humaine vraiment bien mise en avant.

Après avoir adoré Better than the movies, j'avais plus que hâte de découvrir le nouveau titre de Comet. On reste dans la romance Young Adult douce et mignonne mais cette fois avec un peu plus de mélancolie et comme thème principal la cuisine. A noter que cette lecture vous donnera grandement envie de manger. Un très bon moment de lecture avec des personnages attachants et de beaux messages.



Lila avait tout prévu. Reprendre la boulangerie familiale avec sa sœur sous les bons conseils de sa grand-mère, emménager avec sa meilleure amie, le tout aux côtés de son petit ami. Mais voilà que le destin vient tout contrecarrer. Sa grand-mère décède, sa meilleure amie part au Ghana et son petit-ami la quitte. Elle sombre petit à petit et ses parents décident de l'envoyer les trois mois d'été en Angleterre, chez sa tante. Entre grisaille, découverte des thés, nouvelles rencontres et espoirs pour l'avenir, Lila pourrait bien être charmée par Winchester, les tricots et Orion...



Une bien jolie découverte avec Recettes cubaines pour guérir un cœur brisé. Un roman qui nous plonge dans les rues d'Angleterre grandement facilité par Orion, qui joue les guides touristiques. J'ai beaucoup aimé me laisser embarquer à bord de Millie et découvrir le petit train-train quotidien de nos personnages en voyant petit à petit Lila sourire de nouveau et croire à un avenir possible suite aux trois événements qui se sont produit. De beaux messages derrière cette histoire, mettant en avant l'amitié, la famille, la cuisine et l'amour.



Lila est une héroine qui souffre. Le deuil, et les ruptures avec sa meilleure amie et son petit-ami l'ont profondément touché. Elle a terriblement du mal à se remettre de tout ça. Ce qui fait que son arrivée à Winchester est maussade, à l'image de la grisaille. Et c'est doucement mais surement, qu'elle va accepter de profiter du moment présent, des personnes qu'elle rencontre et des nouvelles expériences.



La romance arrive assez rapidement et en même temps avec beaucoup de douceur. Orion est un rayon de soleil à lui tout seul. Malgré ce qu'il traverse avec sa famille, il se montre toujours présent, enthousiaste et enjoué. Une bouffée d'air frais. J'ai adoré son personnage, très à l'écoute, adorable et un soutien pour Lila dans son deuil. J'ai aimé cette romance et n'aurait pas dit non à plus de développement de celle-ci. Enfin, la cuisine et l'amitié viennent en bonus, comme une cerise sur le gâteau. Beaucoup de gourmandise, de découvertes culinaires et des amitiés qui se nouent avec facilité et formeront un groupe bien soudé.



J'ai beaucoup aimé la fin, et n'avais pas envie de quitter les personnages si vite. Un joli happy-end pour cette histoire que je vous recommande si vous aimez les romances young adult, douce et mignonne.
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J'avais beaucoup aimé l'an passé le roman de Laura Wood, Sous une pluie d'étoiles. Alors quand j'ai su qu'un petit nouveau débarquait, j'ai bien évidemment eu envie de le découvrir. Avec The Agency for scandal, nous restons sur du Young Adult mais cette fois on s'aventure sur une romance historique sur fond d'enquête avec une héroine qui fait partie d'une agence tenue par des femmes, et dont la spécialité consiste à faire chanter des hommes puissants et peu scrupuleux pour venir en aide aux autres femmes. J'ai beaucoup aimé le mélange !



Londres, 19è siècle, Izzy tient a bout de bras sa famille depuis le décès de son père. Une mère malade, un petit frère dans une école onéreuse, des dettes par dessus la tête, le seul moyen de s'en sortir pour elle, c'est de se servir de ses talents de crocheteuse de serrures. C'est d'ailleurs comme ça qu'elle a attiré l'attention de La Volière de Mme Pinson. Et lorsque l'une de ses missions va l'amener à devoir côtoyer Max, un certain Duc dont elle est éprise en secret, tout se complique. La voilà contrainte de jouer au petit couple tout en menant l'enquête.



J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture. C'est léger, c'est drôle, c'est sans prise de tête et la romance est ultra mignonne. La plume de l'autrice est fluide et les pages défilent vraiment toutes seules. Moi qui suis fan de de romances historiques, j'y trouve encore plus mon compte puisqu'ici, on en a une très chouette. Vous l'aurez compris, nous sommes ici en présence d'un faux couple mais pas que. Nos deux personnages vont devoir collaborer, partager un lit, tout en élucidant cette affaire. Et pour notre Izzy, les choses s'annoncent d'autant plus compliquer quand il s'agit de ne pas confondre entre jeu et réalité.



Izzy est une jeune femme encore en deuil suite au décès de son père. Et si ce dernier a laissé derrière lui beaucoup d'ennuis pour sa famille, elle n'en est pas moins attristé. Courageuse, réfléchie tout en ayant cette part de timidité, on s'attache rapidement à elle. Max, quant à lui est un personnage qu'on découvre véritablement au fil des pages. D'abord froid et distant, au fil de l'affaire, on en apprend vraiment plus sur lui ce qui le rend également bien plus attachant et intéressant. Forcément, les deux ensemble, ça marche du tonnerre.



Ce que j'ai aussi beaucoup apprécié, c'est le côté féministe qui met en avant la place de la femme dans la société à cette époque et cette fameuse agence qui vient en aide aux femmes. Les revendications sont nombreuses, les messages aussi et j'ai trouvé que l'ensemble étaient bien amenés et surtout sans tomber dans l'excès où la caricature. D'autant que notre héros comprend la vision des choses d'Izzy et n'est pas un cliché sur pattes ce qui fait plaisir à voir. J'ai adoré suivre la fin équipe avec les tempérament différents au sein de l'agence ce qui ne manque pas d'amener un peu d'humour.



Côté enquête, nous ne sommes pas dans quelques choses d'ultra complexe ou recherché. L'affaire est assez simple et fait davantage office de décor pour l'histoire d'amour. Ainsi, elle est plaisante à suivre sans prendre trop de place. Elle fait planner un brin de mystère quant à la résolution de celle-ci mais sert surtout d'élément déclencheur au rapprochement de nos personnages.
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Quell fuit depuis toujours avec sa mère, de villes en villes, sans jamais rester au même endroit bien longtemps. La cause : sa magie interdite, aussi appelée la Toushana. Et lorsque que l'étau se resserre sur elles, Quell n'a plus le choix, elle laisse sa mère derrière elle et va voir sa grand-mère, la Directrice Marionne. Prête à rejoindre l'Ordre pour sa sécurité, elle va devoir redoubler de vigilance, car entre les murs du château, les risques si son secret est découvert sont tout aussi importants.



Un univers intriguant, de la magie interdite, une école pour se perfectionner et tout un tas de secrets. Voilà le genre de pitch qui m'intrigue et me donne envie d'en savoir plus. Je me suis donc plongée avec curiosité dans le premier tome de cette trilogie fantasy young adult. Deux points de vues dans ce récit, celui de l'héroine et celui d'un autre personnage. Je l'avoue, avant la révélation finale, je ne trouvais pas grand intérêt à l'avoir tout du long. Mais en sachant le pourquoi du comment, certaines pièces du puzzle se mettent en place. Un premier tome bien sympa avec un bon potentiel pour la suite.



Quell est une héroine qui a toujours dû se cacher avec sa mère. Mais surtout, elle doit constamment cacher sa magie. Car depuis petite, elle sait que si cela se sait, on la traquera et elle subira le pire. Ainsi, l'utilisation même de celle-ci provoque en elle de nombreux sentiments contradictoires. Mais son arrivée à l'Académie Marionne, dont sa grand-mère est la directrice va tout changer pour elle. Car là-bas, elle va apprendre à utiliser la magie (celle qui n'est pas interdite) pour passer les trois rites et ainsi devenir un membre a part entière. Je dois dire que j'ai globalement bien aimé son personnage. De manière générale, elle n'agit pas sur un coup de tête et progresse bien dans son apprentissage. Mon seul reproche, c'est quelle s'en sort finalement un peu trop bien, trop rapidement.



Et quel meilleur moyen pour progresser que d'avoir un tuteur ? Un tuteur qui est en plus un Draegon, chargé de surveiller et traquer les êtres qui ont la Toushana, fait partie d'une autre maison et semble mettre un point d'honneur à obéir aux ordres. Quell va donc devoir être vigilante avec Jordan, car lui, ne compte pas échouer dans sa mission. Une romance qui débute donc assez calmement et en même temps qui évolue ensuite assez rapidement d'un point de vue sentiments. Niveau trope, on parle d'Enemies-to-lovers (même si pendant l'essentiel du récit, Jordan ne se doute pas de cela). En revanche, on a deux personnages forcés de travailler ensemble pour qu'elle progresse. Ils restent mignons à suivre, même si, à ce stade, j'aurais aimé avoir un peu plus de développement sur le personnage de Jordan qui a un bon potentiel. Tout comme les personnages secondaires qui auraient gagné à être plus creusés.



Côté univers, le début nous plonge aisément dedans et le tout s'enchaine assez vite. Pas de temps mort pour ce premier tome, puisque les rebondissement jalonnent le récit et que les épreuves de Quell s'enchainent avec facilité. Comme je vous le disais plus haut, je regrette un peu cela, dans la mesure, où elle découvre pleinement l'utilisation de la magie, j'aurais trouvé logique que la phase d'adaptation dure plus longtemps et qu'elle galère un peu dans ses rites, comme ses camarades. Malgré tout, l'ensemble reste prenant. J'ai vu venir certains éléments de la fin et d'autres pas du tout. Je pense notamment à la révélation finale. Enfin, j'ai apprécié tout ce qui touche à la magie. Je trouve qu'il y a vraiment quelque chose d'intéressant proposé par l'autrice et cela a du potentiel pour la suite.



En conclusion, un univers qui a du potentiel, des personnages chouette à suivre, une romance qui débute déjà bien. Je suis curieuse de découvrir la suite.
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En fin d'année dernière, je découvrais la plume de Chloé Gong, l'autrice de la duologie Ces plaisirs violents. Une réécriture de Roméo et Juliette dans la Chine des années 20. Une belle découverte avec une romance Enemies-to-lovers poussée à l'extrême puisque les familles de nos personnages se vouent une haine sans fin et la lutte de pouvoir est palpable. Un univers riche et sombre mêlant fantasy avec ces mystérieux monstres qui menacent toujours la ville de Shanghai, conflits politiques et romance donc.



A la fin du premier tome, le suspense était assez insoutenable mais j'ai pris peur je l'avoue. J'ai donc fais appel à quelques copines pour avoir confirmation d'un élément. Chose que je fais rarement, mais voyez-vous, aux grands maux, les grands remèdes, j'ai volontairement voulu être spoiler sur la fin avant de me lancer dans la conclusion.



Entre les Ecarlates et les Fleurs blanches, rien ne va plus. Les événements à la fin du tome précédent n'ont fait qu'amplifier les conflits et notamment entre nos deux héros. D'amoureux à Ennemies, ils sont plus que jamais opposés l'un à l'autre. J'ai adoré les voir aussi torturés par leurs sentiments l'un pour l'autre, par leur loyauté aux leurs mais aussi réagir comme ils l'ont fait. Juliette, que je trouvais très froide dans le premier volet s'est révélée dans cette suite. J'ai trouvé qu'on arrivait vraiment à s'attacher à elle. Roma, de son côté est assez fidèle à lui même. Certes, ce qu'il s'est produit l'a obligé à revêtir cette carapace mais ne change pas fondamentalement sa personnalité. J'ai beaucoup aimé la place que prend la romance dans cette suite. Un peu plus présente et surtout plus développée dans les sentiments. Pas de spicy ici, nous sommes sur un closed-door.



Ce que j'ai aussi aimé, c'est la mise en avant des personnages secondaires, Ben et Kathleen notamment. Deux personnages que j'appréciais déjà beaucoup dans le premier volet. J'ai adoré voir Ben prendre les choses en main, défendre ses positions et se rapprocher de l'un des personnages Côté Kathleen, j'ai trouvé son personnage vraiment intéressant. Elle va devoir faire face à des révélations et cette prise de conscience va tout changer. Vraiment, je trouve que les personnages secondaires apportent vraiment quelque chose.



L'univers reste toujours hyper riche, notamment le côté politique. Communiste, nationaliste, les deux gangs qui s'opposent ou encore la rébellion en marche. Beaucoup d'éléments à assimiler, c'est vrai. La partie politique est celle qui m'a le moins captivé, d'où ma note finale pour cette suite. Certains passages sont un peu long quand l'aspect histoire nous intéresse moins. Toutefois, je l'ai trouvé plus équilibré que dans le premier volet. Ce qui fait que j'ai davantage apprécié ma lecture de Ces fins violentes et j'en ressors avec plus de satisfaction.



Quant à la fin, qui me faisait si peur, je l'ai trouvé assez réaliste et ouverte tout en laissant suffisamment d'éléments pour en tirer nos propres conclusions. Je suis donc totalement satisfaite de cette conclusion et j'ai apprécié voir certains personnages autant évoluer à l'issue de la duologie. En conclusion, une belle découverte, un Roméo et Juliette cohérent et prenant avec son lot d'horreurs et sa romance si plaisante.
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Je l'avoue, j'ai totalement craqué sur cette édition relié. Sa couverture, son jaspage, l'ambiance qu'elle dégage et son résumé m'a convaincu de découvrir le premier tome de cette duologie de Rebecca Ross.



Iris Winnow a bien du mal à se remettre du départ de son frère pour le front alors que les dieux s'affrontent après tant d'années en sommeil. Elle trouve du réconfort dans des lettres tout en sachant qu'il ne les aura jamais puisqu'il est porté disparu. Jusqu'au soir où une réponse lui arrive par le biais de sa garde-robes. Un échange se poursuit entre elle et le mystérieux Carver. Mais Iris ne se doute à aucun moment que son mystérieux correspondant n'est autre que son rival de toujours Roman Kitt, ce journaliste et collège, toujours à l'heure, qui lui pique ses articles juste sous son nez. Mais une mission en tant que correspondants de guerre va tout changer.



Quelle découverte ! Je ne pensais pas que cette histoire me captiverait si vite et avec une histoire à la fois originale (car peu vu dans le genre) et un rythme si doux. Cerise sur la gâteau, cette romance poétique et romantique sur fond de guerre entre des divinités avec deux rivaux que tout oppose. J'ai été séduite par la plume de l'autrice, le soin dans ses mots, dans les interactions de ses personnages notamment et le biais des lettres que s'échangent nos deux personnages pendant une bonne partie du temps. Des personnages touchants auxquels je me suis rapidement attachée.



Nous sommes ici avec des personnages de presque vingt ans, dans un contexte difficile. L'affrontement entre ces deux divinités fait rage et nombre de personnes s'enrôlent pour cette cause. Si vous n'aimez pas les romans abordant la guerre, vous n'y trouverez pas votre compte puisque nos personnages vont se retrouver sur le devant, en pleines tranchées aux côtés des soldats. L'ambiance qui y règne est si bien décrite qu'on ressent l'urgence de la situation, la tension, l'appréhension de l'après. Aux côtés d'Iris, on ressent vraiment les choses, les signales d'alarmes nous font froid dans le dos. L'autrice a donc su parfaitement gérer son ambiance.



Et au milieu de tout cela, nous avons une belle romance. Douce, émouvante, touchante et bien trop mignonne. Bien sur, on débute sur une rivalité, mais les circonstances vont rapprocher nos personnages, tout comme les lettres qu'ils s'échangent. J'ai adoré les voir tomber amoureux par écrit, mais aussi dans la réalité. C'est poétique, romantique, et oui, si on regarde bien les choses, ça va assez vite entre eux, mais le contexte joue pour beaucoup et donc, ça m'a paru totalement réaliste. On est ici sur du Young Adult, donc pas de spicy. Mais on ressent tout de même cette intimité nouvelle acquise et ce lien si fort.



Que vous dire de plus ? Une lecture qui se découvre sans en savoir trop. Le rythme est lent, mais se prête à l'ambiance du récit, pour faire monter doucement mais surement la tension palpable de la situation. J'ai été touché par les personnages, leur vécu, leur courage et surtout leur détermination. Mon cœur s'est brisé sur la fin. Je ne m'attendais pas à un tel rebondissement et ne suis clairement pas prête à attendre longtemps la suite. J'espère vraiment qu'elle ne tardera pas trop. En conclusion, je vous recommande cette lecture si vous aimez les récits historiques, les histoires d'amour douces et touchantes et les histoires qui se déroulent en plein affrontement.
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Maliha est la fille du sultan de Sahar. Malgré cela, la loi salique l'empêche de lui succéder. Aidée par Cassian, un maître d'armes, Maliha veut trouver la lampe qui lui permettra de formuler le voeux d'être la prochaine sultane. Mais son instable pouvoir de l'ombre fait peur et pourrait lui barrer l'accès au trône.



La fantasy orientale c'est ce que je préfère en fantasy, ça m'emporte dans un univers mystérieux, exotique, aux codes raffinés et à la politique complexe que j'adore ! Et L'ombre de la Sultane m'a vraiment satisfaite.



Avec l'intrigue autour de la lampe, j'entrais un peu chez Aladin mais ce roman n'en est pas une réécriture.



L'auteur a fait un gros travail sur l'univers car Sahar est inspiré de la culture musulmane mais chaque pays a ses caractéristiques, notamment l'un d'eux est inspiré de la culture égyptienne ce que j'ai adoré (je voulais être égyptologue quand j'étais collégienne !).



Les personnages sont bien construits. Pour une fois l'héroïne n'est pas une guerrière badass. Elle est forte mais a aussi beaucoup de faiblesses, des blessures de la vie et a du mal à maîtriser son pouvoir jusque loin dans l'intrigue.



Aussi la romance est discrète, du slow burn et franchement ça fait du bien des personnages qui ne tombent pas amoureux en 10 pages.



J'ai pris mon temps pour lire ce livre donc j'ai vraiment pris le temps de découvrir les personnages et d'imaginer l'intrigue évoluer. Bref, un petit coup de coeur pour ce roman qui en plus est un one-shot 🥰

Olivia, la fille aînée des Davenport cherche un mari. Helen, sa soeur, ne rêve que de mécanique. Amy-Rose, leur bonne, veut ouvrir son propre salon de coiffure. Et Ruby, meilleure amie d'Olivia cherche à séduire son frère. Mais l'amour est imprévisible !



4 femmes, 4 destins, une multitude de désirs et de choix. J'ai adoré ce roman ! J'avais peur que le côté romance soit trop présent et efface le message de l'intrigue. Mais pas du tout !



Certes l'ambiance est là ! Les bals et les robes, les hommes qui font la cour aux femmes... c'est charmant, désuet. Et forcément, j'adore !



Mais Les Davenport c'est aussi une histoire sur la lutte pour les droits des minorités et sur la condition de la femme dans cette Amérique du début du XXe siècle. J'ai été revulsée par certaines scènes notamment la toute première, dans laquelle, à cause de sa couleur de peau, Olivia est mal traitée.



J'ai aimé lire les espoirs, les désirs, les doutes de ces femmes corsetées par la société mais qui ont senti le vent du changement.



Bref, une super lecture et j'étais désespérée quand j'ai cru que c'était un oneshot, mais apparemment c'est un tome 1 ouf !

Résumé : Conrad a vu sa vie basculer le jour où son oncle a tué son père pour prendre le pouvoir. Il a dû vivre avec sa mère chez les Subs, la caste la plus pauvre, séparé de sa sœur gardée par son oncle. Depuis, il rêve de se venger et de retrouver sa sœur. Et pour cela, il va devoir s’élever dans la société, et la première étape est d’intégrer la guilde de la Chasse.



Mon avis : Voici un roman de fantasy que Babelio et les éditions Lumen m’ont proposé de recevoir, et je les en remercie.



L’histoire se passe dans un monde où les gens vivent sur des îles qui peuvent flotter dans l’air grâce à leur cœur, et où se trouvent en dessous de sombres nuages toxiques que personne ne peut traverser sans mourir. La société est organisée en castes, et fonctionne au mérite qui permet de s’élever dans la société, tout comme on peut vite se retrouver tout en bas des échelons.



C’est dans cette société que vit Conrad qui a la rage chevillée au corps et au cœur depuis le meurtre de son père par son oncle, le propulsant tout en bas de la société avec sa mère, et le séparant de sa petite sœur. Il survit dans les bas-fonds de la société de son île, se battant avec sa canne pour essayer de rapporter de l’argent permettant d’acheter des médicaments à sa mère malade. Mais il rêve de pouvoir se venger de son oncle et s’est juré de pouvoir retrouver sa sœur.



Pour cela, il va devoir participer à une sélection au sein de la guilde de la Chasse. Son objectif est d’être sélectionné comme capitaine et de gagner la compétition pour revenir puissant. Mais la compétition est rude, les chasses contre les gorgantauns, des serpents géants d’acier qui font des ravages dans les îles, étant souvent mortelles pour les chasseurs, tandis que Conrad ne sait pas qui sont ses ennemis à bord du Gladian, le vaisseau volant sur lequel il va participer à la compétition.



Ce roman de fantasy est foisonnant, me faisant penser à certains moments à « Red Rising » pour son héros malmené par la vie, devant se frayer un chemin parmi ses ennemis, et devant apprendre à savoir à qui faire confiance, dans un monde cruel où les corps et les esprits sont rudement marqués, et à « L’attaque des Titans » pour les monstres géants d’acier, les barrières de protection, et un autre monde caché.



J’ai trouvé le début du récit un peu lent à se mettre en place, avec un Conrad bourré de certitudes, mais ensuite, à partir du moment où il participe à la sélection, j’ai trouvé les chapitres de plus en plus addictifs, Conrad plus humain, et les rebondissements s’enchaînent ensuite rapidement à la fin du livre, et donnent envie de suivre la suite des aventures de Conrad.



Ce dernier va commencer à changer, comprendre qu’être seul n’est pas un gage de réussite, qu’il faut apprendre à faire confiance aux autres, tout en se gardant de ses ennemis, qui ne sont pas forcément ceux auxquels on aurait pu penser. Il va également être marqué dans sa chair et dans son âme par les combats épiques avec les gorgantauns, devoir faire preuve de courage, d’ingéniosité et d’audace.



Ce premier tome m’a donné envie de suivre la suite de ses aventures et de celles de son équipage, dans un monde où les certitudes ont volé en éclat, et où la chute n’est jamais loin de la gloire.
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Ibrahim est un personnage subtil qui se démarque des adolescents de son âge. Fuyant Paris chaque fois qu'il en a la possibilité, il aime les coins de nature et la pêche urbaine ("Il a la sensation de laisser la ville, ses parents, sa cité, son histoire derrière lui"). Là il se pose et réfléchit. Depuis quelque temps, "la nuit, je rêve d'un endroit que je ne connais pas", où apparaît son frère décédé. Ces visions surgissent aussi dans la journée, apportant une touche d'étrangeté vaguement fantastique.



En réalité, ce sont des réminiscences. Nous sommes dans un roman initiatique: il ne se passe pas grand chose mais on sent le jeune homme évoluer. Il va découvrir l'amour dans les bras de Chéryne, ainsi que la vérité sur son frère, révélant un secret enfoui en lui ("Mustapha était un criminel"). Fort de ses valeurs et de ses principes, Ibrahim pourra affirmer: "Je suis un homme maintenant et je vais me comporter comme tel".
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Un second et dernier tome concluant parfaitement cette duologie 😁

On découvre plus en profondeur cet univers riche et fascinant. On met les pas à Kelvi, une autre contrée où la magie et les horloges ont une grande place. Le récit est ici centré sur des meurtres et l'enquête que mène Sophie. C'est addictif, poignant et parfois intense. La romance est bien dosée et prend peu de place. L'amitié indéfectible entre Sophie et Farandole est incroyable. La tournure des événements est surprenante. La fin est poignante. Un nouveau futur s'offre à nos héros 🙂

De nouveaux personnages font son apparition et sont bien développés. Ils apportent un sacré plus à l'histoire. La relation entre Sophie et Dimitri est parfois difficile mais touchante. Farandole est incroyable et drôle. Ça n'aurait pas été la même chose sans lui 😊

Une duologie basée sur la réécriture du conte de Monte Cristo (que je ne connais pas) que j'ai bien aimé 😊

On découvre une intrigue intéressante basé sur la vengeance, la survie et l'aventure. Malgré un manque de développement (sur le tome 1), le récit est entraînant et addictif. Tout arrive petit à petit et on comprend les enjeux de l'histoire. La lecture est rapide et fluide. Le rythme est soutenu et tout tient en haleine. On a même des sous intrigues qui donnent un gros plus à l'histoire. Une bonne fin de duologie, parfaite et belle 🙂

La romance prend son temps. Les personnages sont humains, touchants et crédibles. Ils sont bien développés. Chacun a ses problèmes et ses envies. Amaya, qui rêve de se venger, va comprendre que sa confiance a été mise sur la mauvaise personne. Cayo, lui, qui a fait de nombreux choix discutables, va tout faire pour aider sa sœur atteinte d'une maladie inconnue. Amaya et Cayo vont devoir s'entraider pour comprendre d'où vient cette mystérieuse maladie et qui en est à l'origine. Ils ne sont pas au bout de leur peine. Ils vont même devoir partir à l'autre bout de l'océan pour trouver les réponses. D'ailleurs, la relation entre Cayo et Amaya devient plus profonde au fil du temps 😄

Vous n’êtes pas sans savoir que j’ai un faible pour les univers orientaux. En cette occasion, je n’ai pu refusé ce partenariat proposé par Babelio et j’ai sauté sur l’occasion avec l’impatience de fouler Sahar et de rencontrer Maliha, cette fameuse sultane. Et je suis plus que ravi de mon incursion aussi immersive qu’exotique.



Il faut dire que bien que s’agissant d’une œuvre unique, Djenny Bergiers dévoile et dessine un roman des plus complet et abouti. L’univers se révèle immersif à souhait et offre un divertissant et efficace dépaysement. J’ai adoré m’imaginer les paysages chauds et arides dévoilés ainsi que les demeures orientales. En toute simplicité mais néanmoins efficacité, la romancière nous ouvre les portes d’un riche royaume ainsi que celle d’une palpitante intrigue. Si cette dernière use les codes du genre, celle-ci le réalise avec pertinence et éloquence. Ainsi, j’ai adoré me laissé guider et porter tout au long de cette aventure, aux minutieux détails et à la délicieuse richesse. Avec ses allures de conte à l’image des Mille et une nuits, j’ai été plus que diverti et happé par la plume de Djenny Bergiers. Entre traditions et action mon cœur n’a cessé de balancé et j’ai été autant sensible aux aspects légendaires que politiques de cette œuvre et j’ai pris un malin plaisir à suivre la voix de l’intrépide et courageuse Maliha.



En effet, cette dernière ne peut se résigner à subir l’injustice de ne pouvoir accéder au trône du fait de sa condition féminine et cherchera le moyen de contourner cette révoltante coutume. Ainsi, celle-ci partira en quête de la légendaire lampe lui permettant de réaliser ses vœux les plus chers. Néanmoins, notre héroïne découvrira à ses dépens qu’il ne fait jamais pactiser avec le diable. En effet, chaque souhait formulé et exaucé auront de terribles conséquences sur son royaume affaibli et meurtri par bien des conflits. Ces effets papillons permettent à l’auteure d’instaurer une certaine tension qui ne cessera d’accroître au fil des révélations et, bien que je n’ai été nullement surpris par l’évolution de l’intrigue, je l’ai tout de même suivi avec intérêt et attention. Encore plus en ce qui touche et concerna la touchante relation entre notre princesse et Cassian. Bien que des plus prévisible, j’attendais avec impatience que celle-ci bascule et Djenny Bergiers a su me tenir en haleine avec réussite. Sans être des plus ému par ce tandem, j’avoue tout de même avoir été des plus enchanté par leur prise de position et autres stratégies pour parvenir à la tête du gouvernement. D’autant plus que Maliha détient un bon bien précieux que j’ai également trouvé des plus intéressant et pertinent.



Ainsi, L’Ombre de la Sultane se révèle des plus divertissant et dépaysant. L’auteure dévoile une univers immersif à souhait et une intrigue des plus simplement efficace. Les chapitres défilent avec rythme et intérêt et bien que le tout se révèle assez usuel, il n’en demeure pas moins saisissant. Si vous recherchez une lecture exotique et percutante, ouvrez les portes de Sahar et laissez vous entraîner par Maliha et Cassian.
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Wiggins, enfant débrouillard et ambitieux, vendeur de journaux, malin, est surtout l’assistant des rues du plus grand détective du monde, Sherlock Holmes. Ce recueil raconte les aventures de ce jeune homme qui n’a pas froid aux yeux et qui est prêt à tout pour résoudre des énigmes, toujours sous le regard bienveillant du maître bien sûr. Trois histoires, trois enquêtes bien différentes. Violet Juniper est danseuse et vient d’être retrouvée étranglée. Un coup de Jack ? Sans doute pas, mais un cadavre doit trouver son assassin. Une piste plutôt prometteuse, Loulou, le perroquet empaillé de la jeune fille a disparu ! Wiggins est sur le coup, au risque de se noyer dans la Tamise. Wiggins devra ensuite déjouer une conspiration qui vise à faire le plus de victimes possible. Il devra faire équipe directement avec le grand détective pour résoudre cette affaire, sur les toits de Londres. Enfin Guillaume, un jeune français venu vendre ses oignons à la place de son frère Louis resté à Roscoff. S’il a des problèmes il sait qu’il peut contacter Wiggins à tout moment. C’est ce qu’il fait lorsque ses ventes ne décollent pas. Les deux jeunes amis vont faire plus que vendre des oignons. Ils vont mettre en lumière une tentative d’empoisonnement. Ces histoires sont vraiment intéressantes par leur contenu pédagogique, mais également dans l’apprentissage de l’anglais. Petit à petit l’autrice intègre des mots, des expressions ou des phrases dans la langue de Shakespeare. C’est ingénieux. C’est une autre façon de raconter des histoires. Pour des ados, c’est un apprentissage qui recoupera leurs cours de langue étrangère et pour les adultes c’est une piqûre de rappel qui fait du bien. Wiggins a bien plus que son goût pour les enquêtes à nous faire découvrir.
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Résumé : Anton vit en internat et se fait discret en toute situation pour être intégré. Ce qui le fait tenir, c’est les discussions bienveillantes sur les forums la nuit. Jusqu’au jour où Nathan arrive dans sa chambre, et pourrait bouleverser sa façon d’agir.



Mon avis : Un titre intéressant pour parler intégration, stéréotypes, sexisme, harcèlement et homosexualité.



Anton a trouvé le pseudo de Silent Boy sur les forums de discussion, car sur les réseaux comme dans la vie, il se montre très discret, et ne dit jamais ce qu’il pense, préférant faire profil bas, et suivre les meneurs. Mais sa vision des choses va changer avec l’arrivée de Nathan dans sa chambre, ostracisé par les autres car il serait homosexuel.



Un livre qui montre bien les mécanismes se jouant au sein d’une classe, entre les élèves qui sont meneurs, suiveurs, transparents ou cibles, et qui prouve qu’il est difficile de casser cette situation, car il faut oser libérer la parole.



Seul bémol, j’ai trouvé que l’existence de forums bienveillants, encadrés par des adultes et où les ados écrivent selon des règles syntaxiques, était un peu trop hors de la réalité, car je ne suis pas sûre que cela corresponde à la réalité vécue par nos ados.
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