Une fois de plus, j’ai fait une bonne pioche avec ce petit Marabout qui nous explique les débuts de Scotland Yard, ou plutôt, de la brigade de Bow Street, des Diables Rouges de Bow Street, avant de basculer vers une autre police.
Ce ne fut pas facile, les habitants de Londres avaient peur qu’avec une nouvelle police, ils perdent des libertés (celle de truander, sans doute) et au départ, ce ne fut pas facile pour ces policiers qui ne sont jamais armés.
Ce court roman de 150 pages évite le côté scolaire qu’on aurait pu redouter et ne nous noie pas sous des dates, des chiffres, des détails trop lourds (on les retrouvera dans les dernières pages), mais va plutôt nous démontrer la sagacité des agents de Scotland Yard au travers de petites anecdotes véritables.
Nous suivrons donc quelques enquêtes des hommes du Yard, des enquêtes pas facile, où ils ont dû bosser, réfléchir, travailler méthodiquement, afin de trouver les coupables de ces différentes affaires.
Ensuite, l’auteur parlera de la documentation criminelle, très importante, du labo d’analyses, tout aussi important, et de celui qui occupe le poste le plus haut au Yard : le receiver, autrement dit, le comptable (le trésorier), qui n’a de compte à rendre qu’à la reine, pardon, au roi, maintenant.
Ces pages se lisent toutes seules, sans pour autant qu’il y ait de l’action, des courses-poursuites ou tout autre ressort habituels des romans policiers ou des thrillers. C’est instructif, intéressant et j’ai dévoré ce petit livre trop vite.
Même le chat l’a adoré, vu le nombre de fois qu’il a reniflé les pages (c’est un vieux livre qui sent le vieux, les bouquineries, bref, une odeur enivrante) et qu’il a déposé son odeur en frottant sa tête sur les coins du livre.
Bref, ce petit livre est instructif, très bien écrit (sans fioritures, sans difficultés) et les différentes anecdotes sont très intéressantes à lire. J’ai vraiment apprécié cette lecture, qui m’en a appris un peu plus sur Scotland Yard.
L’inconvénient, si je puis dire, c’est qu’il date de 1956 et donc, n’est pas au goût du jour. Mais j’ai aimé ce goût suranné, sans smartphone, sans internet, sans grandes technologies. De temps en temps, ça fait du bien.
Par contre, pour le trouver, il vous faudra écumer les bouquineries ou les brocantes…
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