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L'âge de la folie tome 2 sur 3
EAN : 9791028113599
792 pages
Bragelonne (01/02/2023)
4.38/5   64 notes
Résumé :
Ancienne reine des affaires à Adua, Savine dan Glokta a tout perdu lors des émeutes de Valbeck.
Sa fortune, son flair et sa réputation...
Il ne lui reste plus que son ambition et une solide absence de scrupules.
Pour un héros de guerre comme Leo dan Brock, la paix est une source d'ennui et de frustration.
Mais avant de repartir au combat, il lui faut forger des alliances... et la diplomatie n'est pas son fort.
Pendant ce temps... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Ayant longuement fait le tour du propriétaire dans ma critique du tome 1, je serai beaucoup moins prolixe pour la suite de cette trilogie. Ce tome 2 est centré voire consacré à l'affrontement entre loyalistes et insurgés au sein de l'Union, la colonie du Pays des Angles étant très mécontente de la politique de la métropole du Midderland.
La première partie permet à l'auteur de replacer ses pions sur l'échiquier, la deuxième partie est une guerre de l'ombre et une course aux alliés entre les deux camps, et la troisième partie nous montre la bataille de Stoffenbeck qui doit décider du sort des uns et des autres. Bien sûr comme toujours avec Joe Abercrombie, tout le monde manipule tout le monde et tout le monde trahit tout le monde. Les retournements de situations sont donc légion, et certains ne sont pas piqués des hannetons. Dommage pour les uns et les autres, c'est un troisième camp qui va tirer les marrons du feu sans parler du Premier des Mages Bayaz qui veille jalousement sur ses « investissements »…

Osro reste convaincu qu'il doit devenir meilleur pour un monde meilleur. Il essaye de bien agir et de trouver les compris les plus raisonnables au lieu des plus détestables. Bref il fait tout ce qu'il peut pour améliorer les choses, mais il n'est pas aidé et c'est le moins que l'on puisse dire !

Leo fier et naïf n'apprends toujours pas de ses déboires passés et se fait mener par le bout du nez par tout le monde. C'est presque à l'insu de son plein gré qu'il devient malgré lui le leader des insurgés. Mais il va se faire rattraper par la réalité de la plus douloureuse des manières.

Malgré Vallbeck Savine reste Savine, prête à tout et au reste pour assouvir ses ambitions et changeant de principes selon le public cible. Ses retournements de veste sont d'une effrayante rapidité

Après sa mission secrète à Port Ouest, la Mata-Hari Vick passe d'un camp à l'autre. Elle continue à se poser bien des questions sur elle-même, mais elle garde le cap de sa loyauté au « camp des vainqueurs »…

Le John Rambo Broad est passé du camp des travailleurs au camp du patronat. C'est presque le miroir de Vick : il se pose lui aussi beaucoup de questions, mais il reste dans le camp qui met sa famille à l'abri du besoin…

Dans le Nord Rikke doit sauver sa peau et celle du Protectorat d'Uffrith maintenant qu'il n'est plus protégé par L'Union. Elle doit donc apprend à gérer sa longue vue et développer un « coeur de pierre » au plus vite. A l'image du roman précédent le point de vue de Quatre-Feuilles qui a déjà développé un coeur de pierre sert essentiellement à voir ce qu'il se passe du côté de Stour Ténèbres l'autoproclamé « avenir du Nord ».

Les dialogues percutant remplis de punchlines, parfois récurrentes et caractéristiques de tel ou tel personnage du roman, ne sont pas la seule qualité d'écriture de l'ensemble. Il y aussi des chapitres, souvent clés et souvent les plus longs du roman, montrant que l'auteur maîtrise parfaitement son sujet :
- il y a des chapitres « kaléidoscope », où les événements du moment sont vus et vécus par une multitude de points de vue en même temps
- il y a des chapitres « fil d'Ariane », où les événements se poursuivent en continue mais avec une narration qui saute d'un point de vue à l'autre
Ces chapitres mettent en avant « les petites gens » qui ont soif du « Grand Changement ». Et ils vont finir par prendre les choses en main pour le meilleur et pour le pire… L'auteur continue donc de renvoyer dos à dos l'orgueil des élites et la rancoeur du peuple, même si dans ce tome c'est encore les conséquences du capitalisme qui se taillent la part du lion avec moult descriptions à la Charles Dickens.

En bref 600 pages qui se lisent vite et bien : Joe Abercrombie reste une valeur sûre de la Fantasy !
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Dix ans après la parution du dernier tome de « Première loi », Joe Abercrombie est revenu l'an dernier à son univers fétiche avec le début d'une nouvelle trilogie baptisée « L'âge de la folie ». L'action se déroule plusieurs décennies après les événements relatés dans « Dernier combat » et met en scène une nouvelle génération de héros, dans la grande majorité des descendants des protagonistes de la précédente trilogie. On retrouve donc, entre autre, la fille de l'Insigne Lecteur Glotka et d'Ardee, celle du Nordique Renifleur, le fils de Jezal et Terez, ou encore celui de Finree dan Brock, de même qu'une multitude de personnages secondaires des précédents romans de l'auteur, y compris certains issus de ses tomes indépendants (« Pays rouge » ; « Les héros » et « Servir froid »). Sans surprise, si vous êtes amateur/amatrice de dark-fantasy et avez déjà eu l'occasion de vous plonger dans la bibliographie d'Abercrombie, vous vous laisserez sans mal embarquer dans cette nouvelle aventure bourrée de références et dans laquelle on retrouve chacun des ingrédients qui font la saveur de la recette de l'auteur. Si, en revanche, vous ne connaissez rien à cet univers et n'êtes pas particulièrement friands d'humour noir, de règlements de compte sanglants et de scènes de batailles qui s'éternisent, je vous conseille de passer votre chemin ! le premier tome était déjà bien noir, bien cynique et bien sanglant, et le second parvient à aller plus loin encore. [Attention SPOILER : Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de découvrir le premier tome je vous suggère de passer directement au paragraphe suivant au risque de vous voir révéler certains pans de l'intrigue.] Après avoir réussi à réprimer tant bien que mal la révolte populaire de Valbeck, voilà que l'Union se retrouve confrontée à une autre menace venue de l'intérieur même du royaume. La classe ouvrière n'est visiblement pas la seule à ne pas être satisfaite de la politique royale et à désirer un changement puisque voilà qu'une partie de la noblesse envisage à son tour de se rebeller ouvertement contre la couronne. Après des années de guerres menées avec la plupart de ses voisins, des Nordiques aux Styriens en passant par les Gurkhiens, et alors que le royaume connaissait enfin une période de calme relatif, il semblerait que la paix ne soit pas du goût de tout le monde !

La construction narrative de ce deuxième tome ressemble à s'y méprendre à celle du premier, avec un rythme et une tension qui vont crescendo jusqu'à un final spectaculaire donnant lieu à une débauche de sang et de larmes. Tout le monde s'accorde aujourd'hui à reconnaître le sens du coup de théâtre d'un auteur comme G. R. R. Martin grâce à des scènes marquantes comme la mort de Ned Stark ou les noces pourpres, mais Abercrombie n'a franchement pas de leçon à recevoir ! Chaque fois que l'on pense savoir où vont mener les décisions de tel ou tel personnage, l'auteur se fait un plaisir de rebattre toutes les cartes, non pas en multipliant les rebondissements artificiels sortis de nul part mais en révélant au compte-gouttes différents pans des plans ourdis par des protagonistes plus retors les uns que les autres. Si la première partie du roman est un peu longue au démarrage, la seconde, en revanche, est menée tambour battant et nous offre des moments de lecture trépidants, qu'il s'agisse de scènes de confrontations attendues entre personnages ou bien sûr des scènes d'affrontements militaires qui alternent, comme toujours, entre l'épique et l'absurde. Une bataille, chez Abercrombie, c'est certes de magnifiques charges de cavalerie et des moments de bravoure émouvants, mais c'est aussi un beau bordel dans lequel on peut facilement confondre ami et ennemi et où le courage des soldats, même les plus aguerris, vole rapidement en éclat à la vue des morts et mutilations causées par le carnage. le résultat est particulièrement immersif et provoque chez le lecteur un sentiment difficile à cerner, mélange d'écoeurement face à l'absurdité, abondamment soulignée, du conflit et de fascination morbide pour ces affrontements parfois franchement spectaculaires. le roman est cela dit loin de se limiter à une simple bataille, l'auteur posant ici un certain nombre de jalons qui serviront de toute évidence dans le tome suivant et qui permettent de complexifier toujours un peu plus son univers et les rapports de force auxquels se livrent les principaux dirigeants des différentes régions. La rébellion ourdie par une partie de la noblesse de l'Union n'est ainsi qu'une des nombreuses facettes de la vaste toile tissée par l'auteur et impliquant aussi bien les royaumes voisins que les mages ou encore une classe ouvrière de plus en plus revendicative.

Il s'agit d'ailleurs là d'un des aspects les plus innovants de l'oeuvre d'Abercrombie qui, après une trilogie et plusieurs romans d'une fantasy relativement classique, choisit de mettre en scène ici une société en voie d'industrialisation, avec tous les bouleversements économiques, politiques et sociétaux que cette transition implique. Multiplication des usines, ouvriérisation d'une partie de la population, essor de technologies novatrices qui remettent en question des modes de production séculaires et soutenues par de puissants investisseurs… : autant de chamboulements qui, en l'espace de quelques décennies seulement, ont profondément changer le visage de l'Union. Si l'auteur se garde bien de tout manichéisme et reste fidèle à son habitude de montrer qu'on est tous le salaud de quelqu'un et que, sous les nobles ambitions, se cachent souvent des considérations bien plus égoïstes, il n'empêche qu'il se livre ici à une critique assez acide du capitalisme dont il ne questionne pas les dérives mais le fonctionnement même. Cette critique s'accompagne d'une plus grande visibilité accordée aux classes populaires qu'Abercrombie met en scène de manière nuancée, sans les victimiser mais sans chercher à édulcorer non plus les conditions de travail et de vie déplorables. le profil sociologique de la majorité du casting reste cela dit celui de d'hommes et de femmes riches et puissants, même si l'auteur tente de s'extraire de leur unique point de vue le temps de quelques chapitres dans lesquels il ose une construction intéressante consistant en la description d'un même événement par plusieurs anonymes que l'on découvre le temps de quelques lignes seulement.

« Le problème avec la paix » se situe sans surprise dans la droite lignée du tome précédent de « L'âge de la folie », et plus largement de l'ensemble de l'oeuvre d'Abercrombie. Si vous aimez la fantasy sombre et sanglante, pleine d'antihéros plus retors et cyniques les uns que les autres et bourrée de dialogues percutants, alors vous adorerez ce nouvel opus qui laisse présager un troisième tome explosif !
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Les dingues et les paumés

Et donc je le redis
Il y a beaucoup de similitudes entre les univers d'Abercrombie et Pratchett. Sauf que là où Terry distille espoir et bienveillance, pour Joe tu peux te brosser. Je dirais même que si nous vivions dans un monde MedFan, il ne serait pas à dos de tortue portée par quatre éléphants mais dirigé par Bayaz, Stour et les autres. Bref c'est réel. Trop presque et quand on a pas le moral au beau fixe on lit cette fable avec une grosse boule dans la gorge. Ça reste jouissif à lire hein mais j'irai errer dans d'autres mondes plus joyeux avant d'attaquer le dernier tome (parce que Joe il a grave la trilogite aiguë quand même).

Et donc (bis) qu'est ce que ça donne que ce deuxième épisode ?
Bah en fait c'est un peu comme le précédent tome. Chaque personnage s'abîme un peu plus, prisonnier qui de politique, qui de magie, qui d'enjeux plus gros que lui, ou encore de la société qui trie en fonction du rang et du sexe.
Je crois encore que ceux qui s'en sortent le mieux sont les plus fous. Liés à leurs démons intérieurs, ils traversent le réel "plus sereins". Néanmoins l'auteur n'est pas tendre avec ses personnages, j'ai l'impression qu'il les détruit de plus en plus au fil de ses histoires.

Et donc (ter), qu'en est-il des "du coup" du traducteur qui m'ont sorti de l'histoire au premier opus ? Tu peux remettre la chanson des bisounours (et comprendre que je n'inonde pas ma critique d'étoiles même si là encore j'ai beaucoup aimé), il y en a encore pas mal. Et puis après tu en passes une autre plus appropriée:

Les dingues et les paumés
Sortent l'oeil, ça mitraille
Se snirfgl un rail de perle
Ou ruent dans les brancards

Ils jouent leurs idéaux
Sur le monstre fric implacable
Ou suivent l'ombre de leur ego
Que piègent les vieux routards

Personne ne semble entendre
Le glas terrible qui sonne
Et desosse implacable
Tout âme de tendre matador
Il se battent impuissants
Jusqu'a perdre leur âme
Et tenter de rentrer dans des putains de cases

[air connu]
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Par les morts, quel plaisir de retrouver toute la bande.

La fin du premier tome laissait présager quelques bouleversements dans la vie de nos jeunes héros et ce n'est pas peu dire que Joe Abercrombie ne les a vraiment pas ménagé. Chacun jouant son rôle comme il le peut, sans grande conviction parfois, avec une certaine impulsivité pour d'autre ou bien encore par dépit. Orso, Rikke, Leo et Savine vont être les acteurs plus où moins volontairement d'une guerre qui va les marquer à jamais.
Les évènements vont s'enchainer gentiment pour commencer puis des ramifications sont se former, nous allons comprendre petit a petit les alliances et les trahisons puis enfin les enjeux pour faire place à un bouquet final sanglant et clairement imprévisible.

Tout l'intérêt des écrits d'Abercombie réside dans le fait qu'il est impossible d'anticiper les actions des protagonistes. Un grain de sable déposé par un personnage secondaire peut avoir avoir des conséquences dramatiques sur l'ensemble de l'histoire. de plus, l'auteur à une plume inimitable, les textes sont cinglants et incisifs, les dialogues saisissants. C'est un vrai régal.

J'apprécie beaucoup les petits clin d'oeil de l'écrivain sur ses précédents roman. Les hauts faits de l'ancienne génération, la Maison des Plaisirs de Cardotti (Servir Froid), les Hommes Nommés ...

A tous les férus de fantasy, passer à coté de l'oeuvre de Joe Abercrombie serait une erreur.
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Me serais-je un peu trop habitué à Abercrombie, sa vie, son oeuvre son style ? J'ai en effet trouvé ce second tome un cran au dessous du premier même si cela est resté un excellent moment.

Ainsi donc à l'instar du premier tome, le Problème avec la Paix est découpé en 3 parties: on pose ou repose les personnages dans la première, j'ai trouvé cette partie un peu longue mais assez logique compte tenu de la fin du la précédente. Dans la seconde partie (enfin ca démarre!), chaque camp se cherche des alliances pour les envoyer joyeusement se friter dans la troisième à Stoffenbeck, mené par les 2 protagonistes principaux que sont Orso -qui ne s'aime toujours pas et qui manque cruellement de confiance en lui- et Leo -qui s'aime beaucoup, et qui a beaucoup trop confiance en lui-

Le style d'abercrombie avec ses punchlines meurtrières fait toujours mouche. J'ai également particulièrement apprécié certains passages aucours duquel le même évènement était soit vu sous plusieurs angles différents, soit traité sous la forme d'une chaine de point de vue en passant d'un anonyme à l'autre. Des scènes d'anthologie il yen a comme

J'ai trouvé ce tome un peu prévisible, moi qui suis le roi des naifs. Mais franchement

heureusement des coups de théâtre il y en a comme

Ce deuxième tome est aussi une opportunité pour l'auteur pour dire tout le mal qu'il pense des banques, des riches et des nobles. Attention, c'est parfois peut être un peu exagéré et cela sonne quand même mieux chez un China Miéville.

2 questions pour moi en suspends:

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critiques presse (1)
Elbakin.net
26 juillet 2022
La lente montée en tension amène inévitablement à l’explosion, littéralement, et la deuxième moitié du roman n’est pas avare en combats, en drames et en ironie tragique.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
- Nous devrions peut-être faire un geste… Un salaire minimum ? Une amélioration des conditions de travail ? Récemment, dans une usine, un incendie a tué quinze petits ouvriers…
- Ce serait de la folie. Allez contre les lois naturelles du marché, c’est une hérésie !
Commenter  J’apprécie          203
Le monde grouille d’enfoirés, et on ne peut rien y changer. La seule variable d’ajustement, c’est la façon de les traiter.
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Mais c’était l’ennui, quand on vous bombardait chef. Plus moyen de hausser les épaules en prétendant que ce n’était pas votre problème.
Commenter  J’apprécie          250
Le mieux qu’un chef pouvait faire, c’était d’arnaquer ses hommes en faisant semblant de tout savoir. La peur ? Inconnue au bataillon ! Le doute ? Même chose. Commander, c’était couillonner. Faire croire qu’on agissait en connaissance de cause alors qu’on était aussi paumé que n’importe qui.
Commenter  J’apprécie          100
 Tant qu’à faire, Orso espéra que son attitude passerait pour du courage, voire de la bravoure. En réalité, il n’y avait pas de quoi se rengorger. L’explication, c’était sans doute une stupidité sans bornes, et une arrogance dénuée de limites. Au fond, le courage, c’était peut-être toujours ça. Convaincu de sa propre importance, un type – surtout un peu con – pouvait commencer à croire que la mort ne concernait que les autres. 
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Videos de Joe Abercrombie (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joe Abercrombie
Une longue discussion autour de "Premier sang", le premier tome de La Première Loi de Joe Abercrombie, par la Garde de Nuit.
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