C'est une pièce à quatre mains, une comédie, un triptyque de satyre mondaine, politique et littéraire que nous offrent
Robert de Flers et G.-A. de Caillavet avec ce morceau joué pour la première fois en novembre 1912 au Théâtre des Variétés.
Dans le rôle du comte Hubert de Latour-Latour, on y vit triompher, je crois, le grand-père de Claude Brasseur, le père de Pierre Brasseur.
Le duc de Maulévrier est un homme sec, ayant le sens des valeurs et de la tradition. Son nom et sa situation ne lui permettent pas de fréquenter des endroits où il serait exposé à se voir salué par le premier venu.
Membre éminent de l'académie française il y présente comme candidat, afin de succéder à Jarlet-Brézin prématurément disparu, le comte Hubert de Latour-Latour.
Or la candidature de ce dernier est un malentendu prononcé pour cacher au duc la trahison de sa femme avec laquelle le comte entretient une liaison.
Ne pouvant reculer, Hubert de Latour-Latour ira prononcer son discours d'entrée sous la coupole.
Pourtant, par une maladresse du pianiste Parmeline, l'ancien amant de la duchesse, une lettre compromettante va être mêlée au discours d'introduction que devra lire le duc lui-même et le scandale éclate en pleine séance....