Adepte du jardin potager le plus naturel possible (ne nous mentons pas le 100 % bio ça n'existe pas), je le trouve dans une boite à livre, je me pose immédiatement la question " et sinon le bio dans le années 70 ça donne quoi ? ". Piquée par la curiosité, je rentre chez moi avec sous le bras.
Il faut le dire, je le récupère dans un état pas aussi beau que celui sur la photo, des "petites réparations s'imposent", il n'a pas dû passer que des beaux moment au jardin mais il est tout a fait lisible. le format est parfait pour l'emporter partout, le touché des pages bien que vieillit par le temps est très agréable et l'odeur de vieux bouquin font que c'est finalement l'un des plus beau livre que j'ai pu avoir entre les mains. Vous y trouverez deux grande parties : une partie sur des notions d'agronomie générale et une autre sur les cultures les plus produites dans les potager des particuliers (hors le blé qui pour moi n'a rien a faire là).
Bien évidemment, ce qui saute aux yeux en premier, c'est son obsolescence, on ne jardine plus comme dans les années 70, avec en particulier le Rotenone, un insecticide largement plébiscité dans ce guide mais qui, pour des raisons de santé publique, a été retiré du marché en 2008, les prix en francs eux ne sont qu'un détail.
Mais tout n'est pas bon a jeter, j'apprécie les logiques du parasitisme qui dit que les parasites et autres maladies ne s'attaquent qu'aux plantes affaiblient par les intrants chimiques et non aux saines. Et a celle sur l'utilisation d'une serre qui artificialise l'environnement et qui ne répond pas aux critère d'une production naturelle (mais ça c'est chacun son avis). J'y ai également appris deux trois choses pour mon potager personnel, comme l'utilisation de lithotame pour le jardin (une algue naturelle) ou la confection d'un compost en ligne plutôt que en tas.
Cependant, je ne suis pas d'accord sur le terme utilisé pour les "mauvaises herbes" que je qualifierais plutôt d'adventices. Je note également, ça et là quelques contradictions et incohérences comme par exemple le travail du sol (en profondeur, avec motoculteurs et autres) et la vie dans le sol, qui pour moi ne sont pas vraiment compatible. Ou la classification de l'ail comme légume-feuille et non comme légume-racine.
Quant au chapitre sur le compost, pour le jardinier le plus novice, c'est un passage assez délicat, l'auteur nous perd un peu.
Dernier point, je regrette que ce livre soit assez peu ludique (après tout c'est une lecture d'une autre époque qui ne donnerai pas trop envie a de nouveaux adepte de jardiner). Et surtout si vous êtes tenté par ces préceptes, soyez bon en math.
Pour conclure, je vous dirais qu'on jardinait dans les années 70, comme on pouvait, avec les savoir de l'époque et qu'il est toujours a temps de s'améliorer.
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Une terre fertile est un milieu grouillant de vie
Conférence de Claude Aubert (co-fondateur de Terre vivante) sur l'agriculture, l'alimentation et l'effet de serre (2008).