Je termine donc le dernier numéro : cela fait le boulot correctement, disons.
Coté nouvelles c'est mieux que d'habitude : celle d'
Alastair Reynolds est vraiment bien et j'aime beaucoup son univers et l'humanité de ses histoires.
Carolyn Ives Gilman et
Jean Baret ne maitrisent pas le format de la nouvelle et ont ici des problèmes de propos et de structure. Celle de Iain M. Banks est pas trop mal mais est beaucoup trop longue pour ce qu'il a à dire. C'est globalement pas si mal tout ça et cela se lit rapidement.
Dossiers Ian Bank et autres interviews ne m'ont pas vraiment intéressé. Je ne suis pas fan de Banks pour commencer mais il y a le problème récurrent chez Bifrost de n'avoir aucun recul ni sens critique - on est encore et encore dans le publi-reportage et dans la panégyrie.
La liste des sorties est toujours intéressante pour savoir ce qui se passe - les énuques qui les commentent ne sont pas meilleurs que d'habitude et tout cela reste mou.
Au final, un numéro qui nous tient informé de ce qui sort et avec une nouvelle sympa de Reynolds - pas si mal.