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EAN : 9782290313725
400 pages
J'ai lu (15/03/2001)
4.14/5   629 notes
Résumé :
Pour Chris MacNeil et sa fille Reagan, une adolescente de quatorze ans, la vie s'écoule heureuse et aisée dans un quartier bourgeois de Washington.
Et puis, un jour, des bruits étranges résonnent dans la calme demeure, des objets disparaissent, des meubles sont déplacés. Quant à Reagan, d'étranges métamorphoses la défigurent, des mots obscènes jaillissent de sa bouche.
Tandis que peu à peu la personnalité de l'enfant se dédouble et se disloque, face au... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (111) Voir plus Ajouter une critique
4,14

sur 629 notes
Votre enfant projette par la force de son esprit, ses doudous et poupées à travers la pièce et déplace les meubles renversant les objets au passage? Il fait pipi partout et possède un ami imaginaire ? Il vous tape ? Il vous manipule émotionnellement ? Il vous insulte en latin et sumérien d'une voix gutturale, lévite au-dessus de son lit et utilise des crucifix de manière inappropriée ? Alors le verdict est sans appel, il est probablement possédé. En tant que parent, on se sent parfois impuissant face aux émotions de nos enfants, alors imaginez vivre ce que madame MacNeil va subir. Vous connaissez le film, je ne vais pas vous faire l'affront d'un résumé. Mais je vais vous dire ce qu'il n'y a pas dans le film, et qui rend le roman milles fois plus intéressant.

Attention, je ne retire pas les lauriers du film en tant que chef d'oeuvre horrifique du genre, qui a traumatisé quelques générations, grâce aux talents d'un maquilleur hors du commun (Dick Smith), d'un bon réalisateur (William Friedkin) et d'une jeune actrice plutôt douée à l'époque (on n'a pas vécu sa vie, on ne peut pas savoir ce qui a merdé chez Linda Blair). Et des scènes mythiques moults fois parodiées telles que la projection de vomi vert ou une tête qui tourne à 360°.

Mais dans le roman de William P. Blatty, il n'y aura pas de vomi vert, ni de tête qui tourne, ni de descente d'escalier en Spider-walk, non car le roman n'en avait pas besoin, il use et re-use et re-re-use de psychologie pour nous terroriser, avec d'excellents dialogues, très malheureusement condensés dans l'adaptation, absolument captivants et riches en réflexion dans l'original.

Dans le roman, Regan est effrayante parce que tout le monde est désarmé face à son comportement destructeur ainsi que par son langage d'une vulgarité choquante. Imaginer vivre une telle épreuve avec votre enfant, représentation de l'innocence, qui s'inflige beaucoup de souffrances physiques, dont le corps se transforme pour devenir monstrueux, qui parle plusieurs langues, qui est violent et vulgaire et qui connaît tous vos secrets pour vous manipuler et vous provoquer sans la moindre empathie. C'est un enfant, ce n'est plus un enfant, qu'est-ce que c'est ?

Le roman offre un développement beaucoup plus profond des personnages. Les sentiments des protagonistes sont plus explorés. On ressent l'impuissance des adultes face à des phénomènes surnaturels, Chris MacNeil, la mère et sa culpabilité, son sentiment d'échec à protéger sa fille (les guides parentaux à la poubelle), le père Karras en lutte avec sa foi. Certains personnages sont plus développés le Père Dyer (absent complet du film), ami et confident du Père Karras, le détective Kiderman qui enquête.

On est sur un thème où la théologie est très présente, donc l'approche des questions philosophiques, l'introspection et les croyances sont plus poussées. Ce sont des passages que j'ai beaucoup appréciés.

Il explore également brièvement quelques maladies mentales comme le trouble dissociatif de l'identité (auparavant le dédoublement de personnalité), intensifiant le combat de la lutte intérieur et de la transformation, interrogeant sur la dualité de l'être humain. Mais également, ce qu'on pensait de l'Hystérie féminine, posant ainsi le doute sur la folie humaine ou le mal comme entité fantastique. Mais au fur et à mesure du récit, il devient évident.

L'Exorciste de William P. Blatty transcende les frontières du simple divertissement horrifique pour explorer les profondeurs de la psychologie humaine et certaines croyances métaphysiques. C'est une oeuvre riche et captivante qui mérite d'être redécouverte.
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Certains romans n'ont vraiment pas volé leur statut de "classique" et "L'exorciste" en fait indéniablement partie.

J'ai été scotchée par ce roman d'épouvante et pas seulement par son thème et son contenu mais aussi - et avant tout - par le style de Williams P. Blatty. Sincèrement, je ne m'attendais pas du tout à lire un roman aussi bien écrit et j'ai été enchantée par ma découverte. L'auteur développe intelligemment la personnalité de chaque personnage sans jamais tomber dans la caricature, ce qui, étant donnés lesdits personnages (metteur en scène et vedette de cinéma, prêtres et enquêteur) aurait été la voie de la facilité.

Mais c'est justement parce qu'on sent que l'auteur n'a cédé à aucune facilité que ce roman est un grand roman dans son genre. N'ayant pas encore vu le film culte qui s'en est inspiré, il m'a été impossible d'anticiper les événements et le dénouement, ce qui est toujours une grande satisfaction pour un lecteur.

Côté récit, c'est très fort, très violent et très cru, ce n'est donc pas un roman à mettre entre toutes les mains ou qui plaira à tous les "profils" de lecteurs mais j'ai personnellement apprécié la parfaite retenue de l'auteur qui nous évite les flots d'hémoglobine et joue davantage sur la dimension psychiatrique. J'ai également énormément apprécié le personnage de Kinderman, que j'ai visualisé sous les traits de l'inspecteur Columbo, ce qui n'a nui en rien à ma sympathie pour lui.

Une très belle surprise donc, notamment côté style, j'insiste ; pour moi, Blatty enfonce Stephen King, et de loin.


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"Bonjour les Babélionautes! Aujourd'hui...

-... on suce des bites en enfer!

-Méchante Déidamie, mais ça va pas?!

-Ben quoi? T'avais dit que j'avais le droit de rendre hommage au film, alors j'rends hommage!

-Oui, et j'avais dit aussi "pas trop littéral, l'hommage"!

-Ben c'est pas littéral, je ne porte aucun maquillage! Ha-ha, t'es verte, hein?

-Je suis fatiguée... Bon, bref, on va parler d'un roman: L'exorciste, de William P. Blatty. Je précise que c'est Méchante Déidamie qui a choisi le bouquin, ce qui explique pourquoi il ne colle pas du tout avec l'ambiance de Noël qui approche!

-Ben tiens, tu peux parler, toi, avec Rodogune comme lecture de Noël 2020! et puis, tout est question de point de vue, hein... chuis sûre que chez la famille Addams, c'est un film de Noël! Tout est relatif, tout ça...

-Est-ce qu'on peut au moins couper la musique de fin du film que t'écoutes en boucle depuis trois jours?

-Rhôôôh, elle est vachement belle et pas du tout crispante quand on l'écoute sans avoir vu le film juste avant!

-Méchante Déidamie, qu'est-ce que tu n'as pas saisi dans mon intonation qui appuyait sur "en boucle depuis trois jours"?

-D'accord, j'arrête...

-Merci! Or donc Chris McNeil s'inquiète: le comportement de sa fille Regan devient de plus en plus violent et agressif, sa maison devient le lieu de phénomènes étranges. La médecine moderne reste impuissante, la maladie s'aggrave et la mère, désespérée, se tourne vers un prêtre pour faire exorciser sa fille...

-J'parie que c'est un livre dégueulasse, rempli de trucs crades comme fait Stephen King, miam miam!

-Et bien détrompe-toi, Méchante Déidamie! Parce que la première chose qui m'a sauté aux yeux, c'est l'élégance de la prose.

Oui, croyez-moi, croyez-moi pas, mais L'exorciste est beau! le texte recèle de splendides trouvailles, de métaphores justes et mélancoliques. Il ne tape pas dans la vulgarité ni dans la facilité d'écriture: bien au contraire il prend un soin tout particulier du contexte de chaque personnage. Et ce contexte nous amène à un autre aspect de l'histoire: la tristesse.

Je m'attendais à un roman uniquement centré sur le progressif crescendo de la possession, mais je me trompais lourdement!

Les doutes et chagrins des personnages, aussi bien principaux que secondaires, forment une toile de tristesse derrière l'intrigue principale. Vous croyez qu'il s'agit bêtement d'une possession et d'un exorcisme éprouvant? Non.

-Ah non, Gentille Déidamie, 'faut pas prendre les gens pour des truffes! Je ne peux pas te laisser dire ça, tu exagères!

-D'accord. Il s'agit d'une possession et d'un exorcisme éprouvant, oui, mais pas seulement, mesdames et messieurs! Satisfaite?

Le roman raconte tellement plus que cela: il aborde non seulement le doute, le désespoir, la foi et la science, mais il parle aussi de lourds drames familiaux et intimes. Je croyais que le texte allait se limiter à l'horreur simple et pure, mais non! il se révèle bien plus riche que le film. le texte a plus de temps pour développer l'intériorité des personnages.

-Y a des passages trop longs quand même! les pages de prières en latin, les hésitations de Karras...

-Oh, pas tant que ça...

-L'édition numérique, elle est pourrie! C'est quoi, ces points n'importe où?

-Oui, ça, c'est dommage.

Alors qui dit horreur dit bien sûr scènes horrifiques. Elles restent soutenables pour ma sensibilité, pour deux raisons: comme dans le film elles ponctuent l'action avec un rythme précis sans envahir toute la narration. Ensuite parce qu'elles sont décrites avec froideur, distance. Bien sûr que j'étais horrifiée par les souffrances de Regan, mais sans être submergée par le dégoût ou l'effroi.

-Et pourtant, croyez-moi, la sensibilité, elle connaît! Vous pourriez lui vaporiser un nuage de talc qu'elle vous dirait que ça pique, cette chochotte!

-Tout ceci pour dire que j'ai passé un excellente lecture en compagnie de persos passionnants et hauts en couleurs...

-Ah en effet, on peut le dire...

-Je pensais aux Engstrom et à Kinderman, Méchante Déidamie!

-Oui, eux aussi.

-(soupir) Quoi qu'il en soit, si vous avez aimé le film et si vous vous intéressez à la littérature horrifique, je ne peux que vous conseiller sa lecture!

-Et si vous avez les miquettes ou pas aimé le film, abstenez-vous, hein. 'Faut pas se faire du mal, la vie est assez compliquée comme ça, on va pas s'en rajouter."
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Un thème inoubliable, le Tubular Bells de Mike Oldfield.
Un lit qui bouge, une tête complètement retournée.
Une petite fille qui vomit.
Une petite fille qui descend les escaliers à quatre pattes… à l'envers.
Une petite fille qui vomit.
Une petite fille qui dit à sa mère de sucer des queues... en Enfer.
Une petite fille qui vomit.
Une petite fille qui dit à un prêtre de lui enfoncer son crucifix dans son vagin.
Une petite fille qui vomit.
J'ai lu « l'exorciste » de William P. Blatty et ce sont toutes les images du film qui me reviennent sauvagement en mémoire.
Des images folles, crues, totalement abjectes. Et maintenant j'ai mis des mots, des phrases sur ces images si fidèles aux écrits. J'ai revu l'intégralité du film en tournant les pages de ce roman écrit en 1971.
Et comme Bret Easton Ellis qui signe une nouvelle préface de la dernière édition du roman, j'ai été marqué, très jeune, trop jeune, par le film. Un film devenu instantanément culte dès sa sortie, de l'affiche à la musique.
Une chose est sûre, le roman se lit comme le film de William Friedkin, le coeur bien accroché et la gerbe sur quelques cinq cents pages.

Un vomi qui sort en jet saccadé, couleur verdâtre je dirais. Précision importante, car si j'ai l'habitude de la gerbe littéraire, qui est toujours le fait de pauvres gars complètement bourrés, n'est-ce pas monsieur Chinaski, qui déversent leur humeur dans le caniveau, là c'est ma première gerbe de possédée. Possédée par le malin ou le diable, appelle-le comme tu le sens, question odeur, on est servi, Regan l'est. Et toute la question est de comprendre ce qui peut transformer une petite fille gentille et fluette en un monstre de vulgarité et meurtrier. C'est là qu'entre en scène l'exorciste !

Un grand moment à la fois cinématographique et littéraire qui secoue. Comment peut-on écrire une telle histoire. Écoute ces quelques notes de musique, simples mais entêtantes, et pourtant déjà le grand frisson. Sers-toi un grand verre de whisky, gorge râpée, un coin de cheminée, nuit blanche dans le fauteuil, lune éclairée sur un prêtre sous un réverbère. Peut-être qu'au fil des pages, le fauteuil s'élèvera aussi, cognera, pris dans une houle de fureur, diable malin en toi jusqu'au petit matin, feu éteint. Un prêtre au seuil d'une aube qu'on préférerait oublier.

Satan vs L'Exorciste, le combat du siècle dernier. In nomine Patris, et Filii, et Satana !
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Un quart de siècle a passé depuis que j'ai eu la mauvaise idée de voir le film. Dire qu'il m'a traumatisée serait en deçà de la réalité, durant 6 mois je fus dans l'obligation de dormir avec Grande Soeur... C'est donc avec récalcitrance, mais dans l'espoir de gérer la peur du Malin que je fis une petite prière et pris mon courage à deux mains, tout en ayant à ma portée crucifix, eau bénite, Bible etc...( la force est avec toi petit Padawan ) et lus ce qui suit " le soleil flamboyant faisait perler des goutelettes de sueur sur le front de l'homme, mais il serrait pourtant son verre de thé chaud et sucré entre ses mains comme s'il voulait les réchauffer...... "

Deux sentiments contradictoires après lecture, celui de la déception mais en même temps de l'autosatisfaction.

Déception car le livre ne m'a procuré aucun frémissement, les longues et interminables tergiversations du Père Karras m'ont agacée. Je sais, il n'y a pas plus cartésien qu'un homme d'église, je ne suis pas spécialiste en la matière et suis même quelque peu dubitative et surtout sceptique quant à la véracité d'une telle chose, mais lorsqu'on est face à un tel cas, celui d'une gamine de 12 ans qui a la souplesse du caoutchouc à faire pâlir Nadia Comaneci et consoeur, qui est polyglotte à se faire rhabiller un linguiste et tout un tas de phénomènes et de situations que même Batman il aurait peur, faut arrêter de pousser Mamie dans les orties... Ceci dit, les recherches du Père Karras sont intéressantes, grâce à elles, j'ai appris qu'un couvent Lillois avait été la proie d'une frénésie diabolique, ce qui me pousse à faire quelques recherches à ce sujet.

Autosatisfaction, et là paradoxe, je suis fort aise de ne pas avoir des dents claqué, et ainsi de ne pas avoir eu à mettre tout un rituel en place afin de m'apporter une certaine sérénité avant le coucher...

Toutefois, une leçon à retenir "De ne point avoir de tablette Ouija tu te dois!"
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critiques presse (1)
Lexpress
25 novembre 2011
Si ce roman effraie encore aujourd'hui, c'est moins par ce qu'il raconte que par le style clinique de l'auteur, par ses non-dits et par sa manière de dépeindre l'Amérique matérialiste.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (118) Voir plus Ajouter une citation
Supposez maintenant que le corps humain soit un énorme paquebot et que les cellules du cerveau soient les membres de l'équipage. Une de ces cellules est sur la passerelle de commandement : c'est le capitaine. Mais il ne sait pas de façon précise ce que fait le reste de l'équipage qui n'est pas sous ses yeux. Tout ce qu'il sait c'est que son bateau poursuit sa route, que le travail se fait bien. Le capitaine, c'est vous, c'est votre conscience éveillée. Ce qui se passe dans le dédoublement de la personnalité pourrait être comparé à une mutinerie : une des cellules-équipage monte sur la passerelle de commandement et prend la place du capitaine.
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- Tu as dit que tu étais le diable? demanda-t-il
- Je vous l'affirme.
- Alors pourquoi ne pas faire disparaître ces courroies tout simplement?
- Ce serait une démonstration de mon pouvoir beaucoup trop vulgaire, Karras. Trop banale. Après tout, je suis un prince! (Un ricanement.) Je préfère de beaucoup la persuasion, le rapprochement, la participation de la communauté. En outre, si je détache moi-même ces courroies, je vous prive de l'occasion d'accomplir un acte de charité, mon cher.
- Mais un acte de charité est une vertu et c'est justement ce que le diable devrait empêcher : donc, en fait, c'est en refusant de défaire ces courroies que je dois vous faire plaisir. A moins, évidemment, que vous ne soyez pas réellement le Diable.
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Bien ! Bien ! Bien ! gloussa Regan sardonique, et Karras sentit ses cheveux se dresser sur sa tête car la voix était celle d'une basse incroyablement profonde, pleine de menace et de puissance. Ainsi c'est vous... C'est vous qu'ils m'ont envoyé. Eh bien, vous n'êtes vraiment pas redoutable, nous n'avons vraiment rien à craindre de vous, rien du tout.
- Bien sûr, puisque je suis ton ami. Je ne veux que t'aider, dit Karras.
- En ce cas, qu'est-ce que vous attendez pour enlever ces courroies, croassa Regan.
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... Les cas où le malade s'imagine être possédé par l'esprit d'un mort sont plus faciles à soigner car on ne rencontre ni accès de rage, ni hyperactivité, ni excitation motrice. Alors que, dans l'autre type de possession, la nouvelle personnalité est toujours malveillante, toujours hostile envers la première. Son objectif principal, en fait, est de l'endommager, de la torturer et même de la tuer.
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Il lança un coup d'oeil par la vitre de la portière : le Home Relief Station de la 23ème rue Est où, le samedi matin, au coeur de l'hiver, elle allait chercher son lait et ses pommes de terre pendant qu'il restait au lit ; le zoo de Central Park où elle le laissait l'été pendant qu'elle mendiait près des fontaines en face du Plaza. En passant devant l'hôtel, Karras éclata en sanglots puis refoula ses souvenirs et essuya les larmes de regrets cuisants. Il se demanda pourquoi son amour pour sa mère avait attendu cette séparation, attendu le moment où il ne pouvait plus la voir, la toucher, où les limites du contact et de l'abandon humain s'étaient réduites aux dimensions d'un faire-part imprimé fourré dans son portefeuille ; In Mémoriam...
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Vidéo de William P. Blatty
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