Je lis peu d'essais, c'est vraiment de temps en temps et il faut que le sujet m'intéresse vraiment et me permette d'enrichir ma culture générale. Lors de la dernière masse critique Babelio non-fiction, j'ai été sélectionnée pour découvrir
Éloge de la Baleine de
Camille Brunel. Les baleines sont des êtres qui me fascinent depuis de nombreuses années, une prise de conscience survenue grâce à l'organisation Sea Shepherd dont j'avais regardé la série Les Justiciers des Mers à l'époque. Cela a complétement chamboulé ma vision des choses, une vraie remise en question.
Cet essai m'a apporté tout ce que je demandais : réflexion, informations, questionnement... et un partage de point de vue surtout. J'ai encore appris tellement de choses sur ces incroyables créatures (les différentes familles des cétacés, découverte du passé de ces géants des mers, la vision que l'homme a d'eux au fil du temps). Ce qu'on apprend sur eux tombe au compte-goutte alors que les cétacés existent depuis des millions d'années, depuis donc plus longtemps que nous. Ils sont donc beaucoup plus légitimes que nous. Tout cela pour dire qu'en fait, nous sommes des êtres inférieurs alors que nous croyons tout le contraire.
On doit parler en terme d'individu comme pour nous, nous sommes semblables. Les baleines sont des êtres vivants, sensibles, sociables, intelligentes, conscientes et majestueuses. Notre vision que nous avons des animaux marins est bien trop large, nous pensons grand alors qu'il faut penser petit, il faut vraiment voir au-delà, chercher plus loin, toujours plus loin.
On en sait trop peu sur les mers et les océans, sur leurs habitants. Il y a encore tellement de secrets mais l'Homme reste aveugle, ne pense qu'à lui, étant la cause de nombreuses conséquences dramatiques et les ressources sont pillées quotidiennement de diverses manières (surpêche, pêche accidentelle, les ravages des massacres, la raréfaction de la nourriture, la pollution, la destruction de leur habitat, l'industrie pétrolière, les expériences militaires, les nuisances humaines, le réchauffement climatique...).
J'ai adoré le fait de dire que les cétacés sont des sirènes ! En y réfléchissant, c'est tout à fait ça ! Il n'y a qu'un pas et il n'y a qu'une toute petite différence génétique entre nous et les mammifères marins, un peu comme nous et les chimpanzés (2%).
J'ai beaucoup apprécié toutes les références de l'auteur pour ses exemples et conforter ses idées, qu'elles soient scientifiques, cinématographiques ou même littéraires. de
Moby Dick, Star Wars, Orca, Sauvez Willy (à Keiko même), Sea Shepherd,
Jules Verne et son fameux Vingt Mille lieux sous les mers,
Peter Pan, Godzilla, Avatar, Jurassic Park, Femke la dauphine du parc Astérix, à l'orque Tilikum... et il y en a tellement d'autres !
En bref, j'ai beaucoup apprécié cet essai qui fait beaucoup réfléchir et j'ai pu voir que j'avais une opinion se rapprochant de celle de l'auteur, partageant ses convictions. J'ai d'ailleurs aimé ses expériences, ses rencontres, son ressenti. Et comme le roman
Moby Dick de
Herman Melville est relativement au centre de cet essai _ en tout cas, souvent cité _, il va falloir que je le sorte impérativement de ma PAL.
Je tiens à remercier Babelio et les éditions Rivages pour l'envoi de cet essai que j'ai pris plaisir à lire.