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sur 7100 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Obsédée par les disparitions d'enfants, Mila Vasquez traque sans relâche les kidnappeurs pour retrouver les disparus et les rendre à leurs familles. Son taux de réussite est excellent et son chef l'apprécie, malgré ses prises de risque et sa volonté farouche d'opérer en solitaire. Pourtant, la jeune femme va devoir travailler en équipe. Ailleurs dans le pays, les hommes de l'inspecteur chef Roche, confrontés à des disparitions d'enfants, ont fait une découverte macabre : dans une clairière, cinq bras gauches, les cinq bras des fillettes disparues...plus un. le bras d'une enfant inconnue dont Mila doit découvrir l'identité. Pour un temps, elle va donc faire partie de l'équipe de Roche qui compte quatre membres. Stern qui collecte les informations, Boris le spécialiste des interrogatoires, Rosa l'experte en informatique et le professeur Gavila, un criminologue respecté que tous considèrent comme leur véritable chef. L'intégration de Mila se fait avec difficulté. Roche est arrogant, Stern poli, Rosa hostile, Boris dragueur. Seul Gavila semble penser qu'elle peut les aider à faire avancer l'enquête. Il faut mettre un nom sur ce sixième bras et surtout retrouver les corps des fillettes. Quand soudain, par le plus grand des hasards, une des victimes est retrouvée dans le coffre d'un pédophile. Pour Roche, on tient le coupable et l'enquête est sur le point d'être bouclée. Mais les évènements vont lui donner tort.

Personnages caricaturaux, scènes gore et intrigue alambiquée. le chuchoteur est une réelle déception qui commence comme n'importe quel thriller américain de facture correcte, s'enlise avec les enquêteurs qui suivent les fausses pistes que le tueur leur offre au gré de son plan machiavélique pour finir dans un grand n'importe quoi, à la limite du grotesque. Entre les secrets, vices, névroses et déviances des enquêteurs, l'appel à une bonne soeur medium et le concept même de chuchoteur, on a vraiment du mal à croire à cette histoire et à sa surenchère de rebondissements crées pour se démarquer des autres productions du genre.
Bourré de clichés (la femme flic qui déteste l'autre femme flic, l'orphelinat abandonné au fond des bois, le milliardaire misanthrope, l'enquêtrice spécialiste des enlèvements parce qu'elle en a elle-même été victime, etc.) et souvent sur le fil du ridicule, ce thriller a pourtant séduit les foules...Etrange !
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Livre lu dans le cadre de la pioche de Juin, je remercie Des_livres_et_des_mousses pour son choix. Je l'ai acheté récemment d'occasion suite aux nombreuses critiques positives sur celui-ci, ce sera mon premier de cet auteur.

Dès le second chapitre, on change de narrateur, on ne sait pas qui elle est ni où on est, à part que son nom apparaît dans le résumé. Pour ma part, je ne relis jamais les résumés avant une lecture car beaucoup trop sont trompeurs ou amènent trop d'informations. On est dans le bain assez rapidement mais j'ai un peu de mal avec le style de l'auteur qui associe grandes descriptions poétiques avec des phrases courtes et empreintes d'urgence par rapport aux 5 fillettes. Curieux… Les personnages sont impersonnels, ils sont décrits mais ils me donnent l'impression d'avancer dans la vie sans émotions… Je suis complètement hermétique au style de cet auteur, je lis sans rien retenir. L'histoire me fait surtout penser au scénario d'un bon film d'action mais en roman, je n'y arrive pas. Je l'ai donc abandonné au bout de 80p, j'ai lu 10p supplémentaires en diagonale au cas où mais rien à faire, je le trouve trop sanglant en étant trop impersonnel, je n'accroche pas.

Comme vous l'aurez compris, ce roman n'a pas été une réussite pour moi, c'est une déception. Je trouve son style trop bizarre. Je ne pense donc pas tenter un autre livre de cet auteur. Je vous conseille néanmoins de le découvrir par vous-même pour vous en faire votre propre avis. Par contre, les éditions France Loisirs ne sont pas douées pour les coquilles, on en trouve dès le premier chapitre…

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Autant le dire d'emblée : je n'ai pas du tout aimé ce roman qui m'a formidablement agacée. Je l'ai lu jusqu'au bout, parce que mon grand optimisme me pousse à toujours espérer un (enième) rebondissement bien ficelé qui puisse sauver le récit du naufrage, mais non. On y retrouve tous les clichés du genre, l'histoire est complètement tirée par les cheveux et invraisemblable (le prisonnier qui arrive à faire disparaître TOUTES ses traces ADN ???), les personnages caricaturaux et en même temps inconsistants (une policière spécialisée dans la disparition d'enfants, qui évidemment a subi elle-même un traumatisme du même type, sans blague, c'est pas un petit peu déjà vu ça?), le cadre géographique et temporel n'est pas déterminé (d'ailleurs, dans quel pays pourrait-on constituer une équipe de flics aussi zarbi ?). Et alors, le summum du ridicule, le grand final, la révélation du déni du psy Goran Gavila, aaaargh, une grande scène à la "Psychose" de Hitckock (lui-même déjà inspiré du roman de Robert Bloch "Psycho" daté de 1959), là, on ne sait plus si on doit rire ou pleurer tellement c'est grotesque, comme si le reste n'était pas déjà assez lourd. Conclusion : tout comme à la lecture du "Da Vinci Code" ou de "L'affaire Harry Québert", je me demande pourquoi les polars à succès sont souvent les moins bons ?
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J'ai vu récemment passer dans mes abonnements a divers blogs littéraires, chez mes copinautes de blogosphère (il faut bien trouver un nom) un roman thriller de Donato Carrisi "Le Jeu du chuchoteur", et donc j'ai voulu "lire par moi-même" et j'ai pris le premier "Le chuchoteur". Je vous mets là la 4e de couverture du format poche :

"Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière.
Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.

Depuis qu'ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d'agents spéciaux ont l'impression d'être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d'un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d'appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d'enlèvement. Dans le huis clos d'un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs.
Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure…

Un époustouflant thriller littéraire, inspiré de faits réels.

Lauréat du Prix du Jury des lecteurs du Livre de Poche
Prix SNCF du Polar Européen 2010.
Sélection Jury Livre de Poche policiers 2011."

Alors donc, tout le monde aime, sauf moi ? Ou alors je renâcle sur les livres primés ? Ou alors mon goût est bizarre ? Ou alors il y en a d'autres que moi qui n'ont pas aimé, non plus. Et qui ne l'ont pas dit. Ou alors ma copine Monique C. sur Facebook qui vient de me le dire. Je vais expliquer pourquoi j'ai carrément abandonné ce thriller passé la première moitié.

- il n'y a aucun pays, aucune ville pour "se situer". Les personnages ont des noms de différentes nationalités (plutôt Europe). On ne peut pas savoir où on est.

- Les personnages ne sont pas décrits. Parfois certains parlent à la 1 ere personne, ou bien l'auteur décrit les pensées d'untel ou untel, par exemple le type du début. Et juste les "yeux immenses" d'un des flics.

- Les suspects visés au fur et à mesure meurent par la faute de la police (donc l'auteur n'a plus à s'occuper d'eux)

- Les lieux, les pièces, les maisons, le paysage, pour pouvoir s'installer dans le roman ? Rien, que dalle. À part la scene de départ de la clairière sous les projecteurs.

- Aucune action n'est décrite, tout est dans les relations et discussions entre policiers/experts/profileurs (qui foncent droit sur le suspect du moment sans voir ailleurs)

- L'ambiance est glauque, sale, terre, boue, urine, et mauvais temps. Aucune couleur n'est jamais donnée même pour des cheveux, des vêtements, rien, que dalle, que couic, whatsoever.

Alors ? Oui il y a une histoire, mais qui n'avance pas. Il y a des rebondissements qui, carrément sont incroyables, pas crédibles. Qui n'ont en fait aucun intérêt. Donc rien n'avance. L'ambiance sans couleur. Glauque. On n'accroche ni aux victimes ni aux personnages.

Je suis en pétard parce que c'est juste lisible. Juste. À peine. Je ne lirai plus jamais cet auteur.



Le Chuchoteur - Donato Carisi, 2011, le livre de poche, 570 pages.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Difficile pour moi de comprendre le succès de ce livre. A moins qu'il s'agisse d'un phénomène de manipulation psychologique de masse (comme en sont capables les "chuchoteurs") et que j'ai eu la chance de passer à côté.
Des prix, des centaines de milliers d'exemplaires vendus, des déluges d'éloges, mais pour quoi?
Pour un roman sans style, farci de répétitions qui dénotent un manque de vocabulaire affligeant et traduit à la va-vite (pour info, le médicament Atenololo a un nom français : Atenolol ; eh oui, beaucoup de mots italiens masculins se terminent par O... alors que ce n'est pas le cas de leur équivalent en français ; quelle découverte !). Enfin, de thriller, ce bouquin n'en a que l'intitulé sur la couverture : aucun suspense, aucune réflexion des enquêteurs lancés à la poursuite d'un tueur en série comme des clebs derrière la camionnette d'un charcutier : on lit juste une succession de petites histoires (bourrées de poncifs et agrémentées de récitations scolaires des passages les plus croustillants de l'encyclopédie des tueurs en série), organisées au fur et à mesure de la découverte des cadavres de cinq petites filles assassinées "sauvagement" (oui, pour faire vraiment thriller, il faut du sauvage, du dégueulasse et si, en plus, les victimes sont des petites filles, la machine à cash marche deux fois plus vite). Les pauvrettes ont été tuées par un sadique qui leur a coupé le bras gauche pour les laisser se vider de leur sang. Pourquoi le bras gauche? On le découvre à la fin, lorsque nous est exposé l'une des clés de l'intrigue. Enfin, quand je dis "clés", je devrais plutôt dire "invraisemblances", "grosses ficelles", "astuces scénaristiques à deux balles".
Le roman est en effet truffé de rebondissements tirés par les cheveux, de découvertes qui tombent comme des cheveux sur la soupe et de situations totalement illogiques qui donnent simplement envie de s'arracher les cheveux. (Oui, je sais, ce n'est pas drôle, mais je me mets au niveau. Essayez de me comprendre et arrêtez de couper les cheveux en quatre).
Exemple (attention, je spoile un peu : méfiez-vous si, après avoir lu ce que j'ai écris plus haut, vous avez toujours envie de lire ce bouquin) : Mila, l'héroïne, est une fliquette spécialisée pour retrouver les enfants enlevés. Elle est donc invitée à prêter main forte à une équipe d'enquêteurs qui ont cinq disparitions sur les bras. Elle entre donc dans l'équipe après que les enlèvements et tout le plan diabolique du chuchoteur ait été imaginé. Et pourtant, la prétendue "clé" de l'intrigue qui est divulguée à la fin fait le lien entre le tueur en série et... Mila, justement. Il a un don de divination, le garçon, ou quoi ?
Autre exemple : dans le déroulement du plan du tueur, il est prévu de séquestrer une mère et ses deux enfants ; et cela dure six mois (et ça finit pas bien pour eux, croyez-moi). Comment expliquez-vous que personne ne se soit demandé où était passée cette pauvre famille pendant une telle durée? Les voisins, les collègues de la dame, les copains des enfants, les profs, les grands-parents : personne pour venir demander des nouvelles? Ben non, sinon le scénario du roi du thriller tombe à l'eau. Alors on évacue l'éventualité d'une intervention extérieure en écrivant simplement que la femme séquestrée avec ses enfants voyait rarement ses propres parents. On ne précise pas qu'il ne savent pas utiliser un téléphone, mais ça doit être sous-entendu. Et voilà : c'est plié. Une autre question ?
Troisième (et dernier, promis, juré, craché par terre, si je mens, je vais en enfer... ou alors je lis un autre Donato Carrisi) exemple : l'un des cadavres de fillettes a été retrouvé dans les sous-sols d'un ancien orphelinat abandonné, perdu au milieu des bois (ouh, le beau cliché qui fait peur !) ; tous les flics inspectent l'endroit, ça envoie des experts dans tous les coins, du sol au plafond, puis, comme on ne trouve rien (sinon des larmes, cinq litres de larmes, mais des larmes artificielles, ce qui explique que, même si le cadavre est resté là plusieurs jours, elles n'aient pas séché : ben oui, l'eau ne s'évapore pas aussi vite si elle est salée naturellement ou artificiellement, vous ne saviez pas ça? ) mais ou en étais-je ? Ah oui ! Tous les flics, les experts, les photographes et les dizaines de gars qui ont passé au peigne fin l'ancien-orphelinat-abandonné-perdu-au-milieu-des-bois ont donc plié bagages. Et là, qu'est-ce qu'elle fait notre Mila? En pleine nuit? Elle va vérifier si on n'aurait pas oublié un petit détail, genre un micro dans un mur. Alors elle y retourne à l'ancien-orphelinat-abandonné-perdu-au-milieu-des-bois. Toute seule. En pleine nuit (oui, je me répète, moi aussi). Vous le voyez arriver, le TGV qui fonce dans le tunnel tous phares allumés ?
Et des exemples comme ça, d'une finesse aussi confondante, il y en a à chaque page ou à peu près.
Pourtant, je suis allé au bout de ma lecture... Je voulais savoir si un petit truc, à la fin, allait rattraper le tout. Mais non. C'est encore pire. Encore plus invraisemblable, incompréhensible, inintéressant.
Mais pourquoi donc, n'ai-je pas été emporté par ce fantastique thriller ("inspiré de faits réels"!)? Soit je suis vraiment trop bas du front pour comprendre, soit... Mais oui, c'est ça ! Je suis jaloux ! Je suis un écrivain jaloux du succès des autres et c'est pour ça que je m'amuse à dézinguer le boulot des autres. Ah, ben non, en fait. J'adore Modiano, Irving, Vargas, Connely... des auteurs qui ont du succès, eux aussi. Et un vrai style.
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
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J'ai acheté le Chuchoteur l'année dernière à la Fnac Saint-Lazare, après avoir entendu les conseils qu'un vendeur donnait à une cliente qui recherchait un roman policier in-tantinet intéressant. C'est donc ravit de l'avis positif de ce vendeur que j'ai été convaincu d'acheter le bouquin, me disant naturellement que les vendeurs spécialisés dans un genre de littérature, comme le polar par exemple, sont des experts en la matière. Je ne pouvais pas à l'époque douter ou remettre en question l'avis d'un pro ou d'un connaisseur, en me disant que le faire aurait été grossier ou quelque peu saugrenu ou même prétentieux.
Je tiens à dire ou plutôt à souligner le fait que je dégustais déjà des très bons Chester Himes, tel que La reine des pommes (For love of Imabelle, in english), Raymond Chandler (Le grand sommeil), ou encore James Hadley Chase (Fais-moi plaisir, crève !). Rien que ça...
Alors naturellement, dès que j'ai entamé la lecture du Chuchoteur, j'ai tout de suite vu la différence... En effet, dans le Chuchoteur, certaines choses propres au monde du polar ou du thriller policier, ont été oubliées :
_ quand on lit effectivement le Chuchoteur, on se demande automatiquement dans quel pays ou dans quel ville on se trouve ? L'auteur n'y fait jamais mention, comme s'il avait peur de quelque chose, ou que cette précision géographique pourtant un des points centraux du polar, porte peut-être un quelconque préjudice à son livre. Ce qui fait que le lecteur ne peut pas s'identifier à un lieu quelconque, ou être curieux de connaître un endroit particulier que mentionnerait l'auteur du Chuchoteur. Ici, rien, nada, nothing.
C'est alors que j'ai pigé la chose suivante : l'auteur du Chuchoteur voulait rendre son bouquin propre à être vendu à l'international, accessible pour toute nationalité, et qui ne soit pas un frein à la lecture à cause de la barrière de la nationalité, ou du pays ou de la ville. Je pense que l'auteur a mal pensé la chose, étant italien et criminologue lui-même, le Chuchoteur aurait gagné en précision et en détail, mais aussi en curiosité, si son auteur avait centré sa trame d'origine en Italie, par exemple à Rome, à Milan, à Palerme, ou encore en Sicile. Rien que le simple fait de faire une précision géographique dans un livre, donne envie à un lecteur de connaître cette ville ou ce pays, d'attiser sa curiosité, d'en savoir un peu plus sur ce lieu (coutumes, culture, histoire, architecture, et tout le tralala).
En plus, l'auteur m'a donné l'impression qu'il avait un peu honte de situer l'histoire du Chuchoteur en Italie, pour d'obscures raisons, mais il a eu tort, parce que honnêtement, quoi de mieux qu'un polar qui se situe dans la capitale mondiale de la mafia ! En Italie ! (Sicile, Palerme, etc...).
Mais comme il est question de tueur en série dans le Chuchoteur, l'auteur aurait pu situer l'histoire dans la capitale mondiale même des tueurs en série : aux States ! le Chuchoteur aurait déjà eu plus de gueule, je trouve... Alors que là on se retrouve avec un tueur en série dont on ignore tout de sa nationalité, du pays d'où il vit, etc... On ne peut donc pas se référer ou se comparer dans un lieu précis.
_ de plus, on ignore complètement dans quelle époque on est, dans quelle période de l'année on se trouve : un autre problème de contexte est encore relevé. Et ça commence à faire beaucoup. On lit le bouquin sans être capable de se situer dans le temps, bien que fort heureusement, on se doute bien qu'il s'agit de notre époque moderne et actuelle. Et encore, on pourrait d'en douter.
En plus, les personnages n'ont aucune personnalité, aucune âme : ils sont tous inintéressants ! Dans le Chuchoteur, y a même un perso qui passe le clair de son temps à se gaver de pastilles à la menthe... Ça vous plaît vous, ce genre de perso qui ne fait rien, et dont on connaît seulement son penchant pour les bonbons à la menthe ? Ça vous fait vibrer vous, ce genre de perso quasi inexistant de presque tout le bouquin, et dont on connaît juste cette info sur sa vie ?
Enfin, les clichés omniprésents : 1 / Les femmes entre elles, ne peuvent pas se blairer. 2 / le criminologue vedette dont la femme s'est enfuit, le laissant avec leur pauv' garçon de seulement 10 piges... 3 / La rivale de l'enquêtrice, Ross je crois, en instance de divorce avec son mari, qui en est à ce point bouleversée qu'elle en vient à se fâcher avec sa collègue féminine...4 / le cliché absolu du tueur en série qui soi-disant tue parce qu'il a été victime d'un traumatisme dans son enfance... Foutaises, que tout ça ! Je sais pas si l'auteur est au courant, mais rien ne justifie qu'on prenne la vie d'autrui ! de plus, bien des tueurs en série dans notre monde, n'ont eu aucun trouble ou traumatisme psychologique dans leur enfance ! Donc, c'est pas parce qu'on a été victime d'un parent abusif, qu'on deviendra forcément quelqu'un de violent, ou qu'on reproduira une fois devenu adulte les actes violents ou malsains dont on a été victime étant enfant.
Pour terminer, certaines scènes sont surréalistes, comme l'héroïne qui soigne elle même sa grave blessure par balle à l'épaule depuis plusieurs semaines, sans avoir besoin d'aller à l'hosto ! Genre c'est Rambo ou J.I.Jane ! ( en référence à J.I. Joe...)
J'ai fermé le livre quand on arrive chez la voyante...
Je remercie donc pas le vendeur de la Fnac Saint-Lazare, et je peux maintenant dire sans avoir peur, que j'ai les compétences et les capacités pour non seulement ne pas être d'accord avec leurs avis, mais aussi pour conseiller moi-même un lecteur sur un domaine particulier de la littérature, ici, le polar ou le thriller policier.

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« le Chuchoteur » de Dino Carrisi est attirant : tiré de faits réels avec une photo de couverture frappante et un résumé alléchant : cinq bras gauches sont retrouvés enterrés. Cauchemardesque : ces bras proviennent de fillettes enlevées. On retrouve même un sixième bras alors qu'il n'y a pas de sixième fillette disparue. Une bonne histoire donc.

Une équipe composée de quatre policiers, d'un criminologue de renom et d'une spécialiste de la recherche d'enfants disparus, sont chargés de dénouer l'intrigue et de rechercher le coupable.
Progressivement, les découvertes de l'enquête produisent des répercussions sur la vie personnelle des enquêteurs. On se rend compte que les membres de l'équipe possèdent un secret qui interfère également sur l'enquête. Tout s'entremêle.

Un chuchoteur est, à la base, un éducateur de chevaux rendus rétifs par suite d'accidents ou de mauvais traitements. le chuchoteur utilise des méthodes basées sur la compréhension du comportement du cheval afin de pouvoir entrer en relation avec lui, dans la confiance et le respect mutuels pour travailler sur sa guérison.
Dans ce cas de figure, le chuchoteur est celui qui agit par suggestion sur des sociopathes pour les manipuler et les convaincre de réaliser des meurtres. J'ai longtemps attendu les chuchotements et à part une misérable page, je suis restée sur ma faim. le thème me semble pourtant rapporteur et aurait gagné à être travaillé.

Je restée en marge de ce polar impersonnel. J'ai été déçue par le manque de fluidité et des enchainements de faits invraisemblables : la baignoire de larmes, le médium, le prisonnier sans traces ADN.
Je ne me suis pas attachée aux personnages que j'ai trouvés inconsistants : aucun d'eux ne m'a réellement touchée.
J'ai été gênée par le manque de repères temporels et géographiques qui m'ont empêchée de m'imprégner de l'atmosphère et du décor.
Je me suis perdue dans des méandres tortueux de personnages, de victimes, des liens entre eux, de détails techniques, de faits divers…
On a parfois l'impression de lire un syllabus tellement on trouve des explications techniques portant sur la criminologie, la psychiatrie judiciaire et la médecine légale.
Une grosse déception.
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Ouf. Quelle corvée! Je n'ai vraiment pas embarqué dans celui-là. Je lui accorde 1 étoile parce que j'ai tout de même eu le désir de lire en diagonale le livre en entier pour savoir qui était le coupable et car il comportait quelques éléments intéressants dans le dénouement (mais pas tant que ça)...

Beaucoup trop d'explications ennuyantes, de répétitions, de personnages unidimensionnels et de solutions faciles.

Pas nécessaire de préciser que mon opinion ne reflète pas du tout les avis de façons générale... À vous de juger!

Avril 2020
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Cette saga que tous le monde adorent mais qui me laisse un arrière goût..
Alors oui bien sûr je ne suis qu𠆚u tome 1 mais je n𠆚i déjà plus envie de continuer..

Je trouve qu’il est aussi important et constructif de donner son avis sur un roman que nous avons pas aimé. Je n𠆚i absolument aucun problème à dire que le livre n𠆚 pas répondu à mes attentes..

Alors oui bien sûr à y re〟le〜hir on va me dire que si autant de monde l’ont aimé ce n𠆞st pas pour rien. Mais pour moi c㉺ n𠆚 pas fonctionné et pour plusieurs raisons.

▪ je n𠆚i pas trouvé le roman addictif et il m𠆚rrivait de m𠆞nnuyer.. ( parce que oui j𠆚i besoin de palpiter et pas juste avoir une mort glauque )
▪ je ne me suis pas attaché aux personnages..
▪ j𠆞́tais perdue et les lieux n’ont rien arrangé à la situation..
▪ il y avait selon moi trop de clichés en jeu

Alors j𠆚i appris par la suite qu’il s𠆚gissait d’un roman choral : un roman pas fait pour moi.


Bien sûr je ne critique pas l𠆚uteur et encore moins sa plume. Je veux seulement faire pas de ma chronique négative sur ce roman dont j𠆞n attendais beaucoup.
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J'ai « le chuchoteur » dans ma PAL depuis 2011. Depuis que j'ai reçu en cadeau en prix des lecteurs 2011 du livre de poche. Il avait emporté le prix polar. J'étais pourtant très pressée de le découvrir, mais finalement, il a fallut attendre quatre ans. Je n'aurais peut-être pas dû.
Ce livre a été pour moi une déception. Pourquoi. Je n'ai accroché à rien. Mais rien. Je n'ai pas aimé l'histoire. L'enquête. Les personnages. La tournure des évènements. La façon dont l'auteur traite l'histoire. le style de l'auteur.

J'ai trouvé que ça partait dans tous les sens. L'auteur nous raconte quelque chose. Il nous laisse en plan au moment le plus opportun pour ne plus y revenir. On finit par oublier et puis… Il nous donne la solution. On n'est pas amené à réfléchir. Les questions qu'on se pose ne servent à rien puisque l'auteur ni apporte par de réponse.

J'ai trouvé que le roman ‘n'avançait pas assez. Que l'auteur donne trop d'importance à des personnages qui n'en valent pas la peine. Et donc pas assez à l'enquête. Pas assez aux victimes. Mais surtout. Surtout, pas assez au psychopathe de service. Parce que pour le coup lui, il en aurait valut la peine. L'idée à son propos est tellement originale, que je voulais que l'auteur se concentre plus sur lui. Pour faire monter la pression… pour rendre fou le lecteur… je suis sûre que cela aurait éradiqué l'ennui qui se pose doucement au fil des pages…

C'est dommage parce que j'en attendais pas mal de ce livre. Et du coup, la suite qui est dans ma PAL, me fait très peu envie… J'ai même un autre livre de l'auteur qui, je sens va attendre encore longtemps dans ma PAL….

Je ne déconseille pas forcément ce livre, mais bon, allez-y sans attentes.
Lien : http://leslecturesdefifi.blo..
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