AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Voyageurs (Becky Chambers) tome 2 sur 4
EAN : 9782253937111
512 pages
Le Livre de Poche (10/05/2023)
4.22/5   266 notes
Résumé :
Lovelace, intelligence artificielle née à bord du Voyageur à la fin de L'Espace d'un an, accepte de se transférer à bord d'un corps synthétique. Devenir humaine, une chance ? Pas pour elle : les limitations de la chair l'étouffent. Champ de vision ridiculement restreint, pas d'accès au réseau, réactions physiologiques incontrôlables...
À ses côtés, Poivre, mécano, l'aide de son mieux. Ancienne enfant esclave libérée par miracle, grandie seule sur une planète ... >Voir plus
Que lire après Les Voyageurs, tome 2 : LibrationVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
4,22

sur 266 notes
5
20 avis
4
15 avis
3
7 avis
2
3 avis
1
0 avis
Bienveillance et gentillesse.


L'histoire de l'adaptation de Lovelace, l'IA dans l'espace d'un an, à un ‘kit » humain réaliste et illégal sous la supervision, protection et amitié de Poivre la gentille mécano.
L'histoire de Poivre, humaine « améliorée », créee pour servir d'esclave sur une planète, qui parvient à s'échapper après avoir vécu plusieurs années dans une navette et son IA protectrice.


Bienveillance et gentillesse. Comme le titre l'indique, des mots qui ressortent régulièrement, si ce n'est en vrai, du moins en sentiments exprimés.
L'auteure soigne ses personnages dans un univers également sympathique et on en vient à les aimer. de toute façon, il n'y a pas de « méchants » à l'horizon, pas de bouleversements, pas d'action (au sens noble) il ne se passe pas grand-chose au final.


Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on s'ennuie, parce que l'écriture fluide, la bienveillance qui transpire, nous berce gentiment dans un univers cocon mignounnet. Une belle histoire d'amour et d'amitié, une littérature enfant pour adulte (ou l'inverse). Cela reste néanmoins moins attractif que le premier tome et cette lecture n'est clairement pas indispensable, même pour ceux qui ont aimé ce dernier (que je ne peux m'empêcher de recommander à nouveau).
Commenter  J’apprécie          770
Libration est le tome 2 de la tétralogie "Les voyageurs" de Becky Chambers.

Dans le tome 1, nous avons suivi l'équipage du vaisseau tunnelier nommé « Le voyageur », avec à son bord un équipage hétéroclite composé d'humains et d'autres espèces extraterrestres. Dans ce tome, nous quittons l'équipage dont nous ne reverrons pas les personnages, hormis l'IA du vaisseau qui a décidé de se transférer dans un « kit » : une apparence humaine. Les raisons de ce transfert découlent d'événements qui ont eu lieu dans le précédent récit. On suivra également « Poivre » qui fait une brève apparition dans le tome 1. Poivre est une « tech », une sorte de mécano.

Ces deux personnages sont liés parce que Poivre recueille l'IA qui à décidé de se nommer « Sidra » pour rompre avec son passé d'IA embarquée. Poivre va l'aider à découvrir la vie, une humaine qui apprend la vie à une IA, l'inverse de son histoire, car elle, Poivre, a été élevée par une IA de vaisseau. Notre tech, avant de se nommer Poivre, s'appelait Jane 24, enfant esclave travaillant dans un entrepôt de tri et de récupération de « matos et ferrailles », sous la coupe de robot particulièrement rigide. Elle finira à la suite d'un incident à s'enfuir et trouvera refuge dans un vaisseau épave au milieu d'une décharge à ciel ouvert. Elle aura une enfance très difficile, au moment de sa fugue elle à 10 dix ans.

De l'autre côté, Sidra, elle apprendra à vivre avec un corps, ce qui de son point de vue réduit ses capacités comparées à son potentiel en tant qu'IA de vaisseau. Elle ne s'accepte pas en tant que tel et aura besoin de la bienveillance de Poivre, mais aussi de ses propres expériences en tant que nouvelle personne. Une sorte d'ado qui cherche sa place et qui n'arrive pas à vivre avec son corps.

Les deux arcs sont riches en émotions, parfois émouvant. de la bienveillance, il y en a, et ça fait du bien. Encore une fois l'autrice mise sur ses personnages et leurs relations, ont retrouve les même thèmes que dans le précédent bouquin en y ajoutant une notion de construction intellectuelle et la quête d'un but donnant sens à la vie. C'est bien écrit, adroitement construit avec l'alternance d'un chapitre sur deux consacrés à nos deux héroïnes.

J'ai été déçu au début en ne retrouvant pas l'équipage du Voyageur, mais très rapidement, je suis tombé en empathie pour Poivre et Sidra. Il ne faut pas oublier deux autres personnages qui, chacun dans leur rôle, aideront nos deux femmes à se construire, mais c'est à découvrir.

Je vais de ce pas me lancer sur le tome 3, en attendant encore une fois d'être surpris par son contenu.
Commenter  J’apprécie          294
Petite lecture sympathique, pas inintéressante mais un brin ennuyeuse…

Lovelace, l'IA du Voyageur (cfr. L'espace d'un an) a illégalement intégré un kit qui lui donne l'apparence d'un être humain. Elle apprend à s'adapter grâce à ses amis, dont Poivre qui sait réparer à peu près tout ce qui lui tombe entre les mains.

Poivre est une améliorée qui s'est échappée de sa planète d'origine grâce à l'I.A. d'un vaisseau abandonné non loin de l'usine où elle travaillait à la chaîne avec ses congénères.

D'un côté nous suivons les difficultés d'adaptation de l'IA et de l'autre, il y a l'histoire de Poivre depuis ses 10 ans jusqu'à ce que les deux plans temporels se rejoignent pour une petite scène d'action qui n'en est pas vraiment une.

L'écriture est fluide et agréable mais je n'ai pas été embarquée comme dans le 1er tome de cette série qui a reçu le Prix Julia Verlanger en 2017 et le Prix Hugo en 2019 (de la meilleure série donc).

Bon je vais quand même lire le tome 3, histoire de terminer une série de plus cette année ^_^





Challenge ATOUT PRIX 2020
Challenge cycles/séries 2020
Challenge mauvais genre 2020
Challenge multi-auteures SFFF 2020
Commenter  J’apprécie          333
J'avais beaucoup apprécié le premier tome de « Wayfarers » (« L'espace d'un an ») : la découverte d'un nouveau univers à bord d'un vaisseau spatial, des espèces biologiques très diverses (extraterrestres et humaines) qui m'étaient devenus sympathiques (sauf un !), un tourist-trip intersidéral sans (trop) gros problèmes... bref, une SF « feel-good » dans laquelle je m'étais sentie à l'aise.
Il n'en va pas tout à fait de même pour ce deuxième volume... trop (!) « feel-good », trop gentillet.

On suit, par chapitres alternatifs, deux personnages féminins déjà présents dans le tome précédent.
Une IA dont « l'âme » logicielle a été transférée dans un corps humain et qui sera adoptée par une humaine qui, elle, dans sa jeunesse a été élevée et éduquée par une IA, après avoir échappée à une enfance de servage.
Ainsi ce sont deux récits de futures adaptations et d'intégration dans une société interplanétaire d'inter-espèces et forcément multiculturaliste. Des sujets d'autant plus intéressants que l'auteure introduit également le questionnement sur soi-même, ce fameux « qui-suis-je ? »

Oui, mais ! et c'est là où ça coince pour moi, cette acculturation et ces parts introspectifs de chacune des protagonistes se passent (presque !) sans encombres, ni extrême difficulté (elles ont toujours des solutions pour tout sous la main). J'ai eu l'impression de lire une histoire charmante dont l'aspect SF ne sert que de simple cadre.
Un joli conte de fées science-fictif donc, dont les deux branches narratives s'entrelacent pour aboutir à une finale que j'avais pressenti.

L'écriture reste, tout comme dans « L'espace d'un an », très naturelle avec un juste équilibre entre dialogues et descriptions. Ces dernières ne versent jamais dans le parfois insurmontable babélisme de la hard-science et le livre reste ainsi également accessible aux néophytes de la SF.

—> La 4ème de couverture suggère que ce tome peut être lu indépendamment du précédent. C'est vrai, mais on manque alors le fondement de ce monde spatial, comme bon nombre de références aux extraterrestres « colorés » décrits par B. Chambers dans le premier volume.
—> Prix Julia Verlanger 2017 pour ce diptyque.
Commenter  J’apprécie          252
Après avoir eu un coup de coeur pour le premier tome de cette saga, je crois bien que malgré moi, j'en attendais beaucoup.
Et même si ce fût une lecture ''plaisante'', ce tome 2 ne m'a pas entièrement convaincue.

Ce récit n'est pas rédigé de la même manière que le premier. Ça change, pour le coup, et j'ai plutôt bien accueilli ce changement. On alterne entre passé et présent, c'est chouette (pas de jeu de mot avec le nom d'un perso... ^^). J'ai beaucoup apprécié suivre Jane. Je crois même que j'ai préféré ces chapitres à l'autre point de vue, celui de Sidra.

L'ensemble est globalement sympathique, addictif (ou alors j'avais envie d'en terminer rapidement?) car j'ai tout de même fini ce bouquin en deux jours, malgré tout... Il ne s'y passe pas grand chose. Il n'y a pas vraiment de ''rebondissements'', certes le premier également, mais ici (à mes yeux) ça reste différent.
De plus, je ne m'attendais pas à avoir des scènes difficiles - d'où les guillemets pour la ''lecture plaisante'' - , avec des morts, du sang, des animaux tués. Cela a moyennement plu à ma sensibilité ; même si ce n'était pas entièrement détaillé, il y a pire, je le sais.

En bref, on s'attache plus ou moins facilement à Jane et à Sidra. À Bleu, et à Tak. Il y a toujours des valeurs défendues et effleurées (un peu étonnée de certaines paroles concernant les insectes, je trouvais que cela ne collait pas avec le reste), une quête de soi, et j'ai bien aimé en apprendre plus sur les Aéluons. Il est apparemment possible de lire « Libration » indépendamment de « L'espace d'un an », mais personnellement, je conseille de lire la saga dans l'ordre. C'est mieux, pour comprendre l'univers et savoir d'où vient Sidra. Comme je le disais plus haut, l'ensemble du récit m'a donc moins plu, moins charmée et séduite que le tome 1 mais je reste ravie de ma découverte et compte continuer sur ma lancée : le tome 3 étant en ma possession !
Commenter  J’apprécie          124


critiques presse (1)
Syfantasy
22 août 2023
Beck Chambers replonge dans un univers familier, et même si la tristesse de ne pas retrouver nos personnages du premier volet se fait ressentir, l'histoire poignante de Poivre nous la fera vite oublier.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Je voudrais comprendre pourquoi on vous a surprise à essayer d’entrer par effraction dans la cale numéro 6.
Jane croisa les bras. « Parce que j’ai bêtement négligé de désactiver la troisième caméra. »
Commenter  J’apprécie          450
Je pourrais bien mourir aujourd’hui.
Ce fut la première pensée qui lui vint au réveil, la même que tous les matins depuis qu’elle s’était traînée jusqu’à la navette, deux semaines plus tôt. Les mots lui sautaient dessus dès qu’elle était capable de penser et la harcelaient toute la journée, comme le battement de son cœur, comme un insecte dans son oreille, jusqu’à ce qu’elle se jette sur son lit, le soir, soulagée de s’être trompée. Bon, ce n’était pas pour aujourd’hui. Ensuite, elle dormait. Dormir, c’était bien. Dormir, c’était ne pas penser. Mais Chouette finissait par rallumer et tout recommençait.
Je pourrais bien mourir aujourd’hui.
Commenter  J’apprécie          90
Trier de la tech, c’était barbant, mais barbant, c’était bien. Barbant, c’était rassurant. Tranquille.
Commenter  J’apprécie          380
La vie, c’est terrifiant. Personne n’a le mode d’emploi. Personne ne sait ce qu’on fout là. Alors le plus facile, pour regarder le monde en face sans crever de trouille, c’est de se persuader qu’on le contrôle. Du coup, on se croit plus fort que les autres. Ça implique que tous ceux qui sont différents sont inférieurs, forcément. Toutes les espèces se racontent la même histoire en boucle. Elles s’attaquent à un groupe de leurs congénères, à une autre espèce ou à des individus qu’elles ont créés.
Commenter  J’apprécie          60
Peu d’espèces sont contre l’idée d’une fête énorme, surtout si le but du jeu est de niquer.
Commenter  J’apprécie          332

Videos de Becky Chambers (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Becky Chambers
Bienvenue dans un format inédit sur la chaîne : la discussion entre lectrices insatiables et curieuses. Avec Emile, de Stephen King France, et Koré, de Choixpitre, nous parlons des littératures de l'imaginaire, de nos lectures récentes et nous égarons sur les chemins tortueux des conseils de lectures et regards critiques. Qu'avons-nous aimé dans ces livres, pourquoi les femmes sont-elles souvent mises à l'écart des littératures de genre, en général, quels sont nos ressentis dans ces univers, autant de sujets, d'axes et de questions que nous avons eu envie de partager avec nos auditeur·rice·s.AU départ, nous avions prévu de parler de trois livres : La mer de la tranquillité, d'Emily St. John Mandel (traduction de Gerard de Cherge). Editions RivagesLes oiseaux du temps, d'Amal El-Mohtar & Max Gladstone (traduction de Julien Bétan). Editions MnémosHistoires de moine et de robot, de Becky Chambers (traduction de Marie Surgers). Editions l'AtalanteRetrouvez les podcasts de Koré et Emilie ici : https://podcast.ausha.co/choixpitrehttps://podcast.ausha.co/la-gazette-du-mainehttps://stephenkingfrance.fr/***Soutenez Bookalicious (et recevez de beaux goodies) par ici : https://fr.tipeee.com/bookalicious-1Ce podcast fait partie du label Podcut ! Retrouvez tous les autres podcasts du label ici : www.podcut.studio (http://www.podcut.studio)*** Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
+ Lire la suite
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (579) Voir plus



Quiz Voir plus

Un psaume pour les recyclés sauvages

Pourquoi frœur Dex décide-t-iel de quitter la ville de Panga ?

Iel souhaite retrouver le bruit des cigales.
Iel souhaite retrouver le bruit des criquets.
Iel souhaite retrouver le bruit des grillons.

15 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : Un psaume pour les recyclés sauvages de Becky ChambersCréer un quiz sur ce livre

{* *}