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EAN : 9782955299142
450 pages
CPI (01/01/2019)
4.06/5   143 notes
Résumé :
Au coeur de la forêt de Raismes, près de Valenciennes, quatre adolescents repèrent un monastère en ruine. Ils y découvrent une crypte condamnée, où résonnent encore les pratiques d’un culte païen.

Ils ne sont pas seuls.

Tapie dans l’ombre, une menace les guette…
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4,06

sur 143 notes
Un bon début qui m'a laissée présager du bon, voir du très bon.
Je me suis retrouvée jeune a vélo avec ma bande de copains dans une forêt du nord, ou il y avait des blockhaus. On a essayé bien des fois d'y rentrer, mais le risque d'accident était tellement élevé qu'on rebroussait chemin rapidement ( il y a d'énormes fosses dans ce blockhaus) et puis il faut surtout reconnaître qu'on avait la trouille.. voilà pour le début du roman qui m'a fait revivre ma jeunesse.

Puis après l'intrigue s'installe , les personnages.
Mais j'avoue que je crois que je vieillis trop en ce moment, du coup je ne sais pas trop si c'est le fait que le roman soit estampillé pour ados, ou si c'est le paranormal qui ne me fait plus voyager.. comme quand j'étais plus jeune. de ce fait , ma lecture a plutôt été en demi teinte.

J'ai quand même passé un bon moment parce que l'imagination de l'auteur est là ainsi que son écriture qui est super agréable.

Donc sans avoir été convaincue a 100% par l'auteur, je pense malgré tout qu'il a potentiel de fou, je retenterais l'expérience avec un autre de ses romans… a suivre
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Horriblement, insidieusement, attractif.


• Quatrième de couverture :
Au coeur de la forêt de Raismes, près de Valenciennes, quatre adolescents repèrent un monastère en ruine. Ils y découvrent une crypte condamnée, où résonnent encore les pratiques d'un culte païen.

Ils ne sont pas seuls.
Tapie dans l'ombre, une menace les guette…


« Je reviendrai te chercher. »


Récemment, j'ai eu la chance de remporter ce titre en ebook lors d'un concours sur Facebook, organisé par son auteur Arnaud Codeville.
Pour la petite anecdote, c'est un peu honteuse que je me suis rendue compte par la suite que je possédais déjà les deux premiers livres de ce dernier : « La tour Sélénite » et « 1974 » (élu Plume d'Or au concours des plumes francophones 2016).

J'avais plusieurs ouvrages en progrès lorsque j'ai reçu « Parasite », pourtant la curiosité fût la plus forte car il n'a pas fallu longtemps (moins d'une demi-heure après réception) pour que j'y jette un oeil - au départ je le promets, dans le seul but de me faire une idée du style - , ce que je fais parfois, sans pour autant continuer systématiquement sur ma lancée... sinon mon pauvre cerveau ne tiendrait pas le choc :)
Je suis entrée dans cette histoire sans l'intention de la poursuivre (au départ, donc), et je me suis retrouvée bien incapable d'en sortir en réalité, subjuguée, happée littéralement dans cet univers délétère - mais, ô combien attractif, pour qui apprécie la lecture en mode frayeur.

Bref. Le fait est que je n'ai plus réussi à le lâcher !
Au détriment même de mes lectures courantes (ce qui n'est pas si courant justement !), moi qui aime tant à papillonner de l'une à l'autre ; je suis restée fidèlement, presque jalousement - mais surtout douloureusement - scotchée à Parasite, et ce jusqu'à la fin. Une des plus terribles qu'il m'ait été donné de lire... En effet, si l'histoire m'a passablement chahutée, l'épilogue est venu crucifier mon âme déjà particulièrement mise à mal, m'achevant pour le compte.

« (...) rien n'aurait pu les préparer à ça. »

Arnaud Codeville installe véritablement et pleinement son sujet et ses personnages, sans buter sur l'écueil du déjà-lu, bien que les poncifs de la catégorie « terreur / épouvante » dans laquelle le récit se voit classé sont présents d'entrée de jeu. Ça pourrait peut-être en rebuter plus d'un, dit comme ça, mais ça serait réduire à bien peu le talent du romancier, qui n'a franchement pas à pâlir devant les grands noms du genre.

C'est que l'écrivain a la plume addictive, vive et fluide à la fois.

Sombre conteur des Ténèbres, il ne ménage ni ses efforts ni ses effets (ni ses lecteurs ^^).
Ses descriptions sont léchées, dans un tel souci du détail, qu'on ressent sans mal - façon de parler - sueurs froides, frissons et contorsions stomacales...
Cauchemars à prévoir !
Ça fout le trouillomètre à zéro ; la chair de poule nous hérisse le poil et on a plus que l'envie, somme toute naïve, que cela se termine bien... tout en pressentant pertinemment qu'il n'en sera pas ainsi... évidemment.

« Un prêtre pour une possession, rien de plus logique, finalement… »

On nous impose rapidement un décorum assez typique des films d'horreur des années 80-90 plutôt réussi, nous livrant même quelques passages que l'on pourrait presque qualifier de « classiques », dans le meilleur sens du terme.
Les aficionados songeront peut-être à l'atmosphère de films cultes tel « l'Exorciste », pour des raisons évidentes que l'on découvre relativement vite. Savamment mâtiné de quelques relents du non moins cultissime « Ça » de Stephen King, vu qu'ici aussi, l'histoire se déroule en deux temps : celui où le héros encore adolescent va, aux détours d'une vadrouille entre amis, réveiller une sombre force méphitique dans l'antre d'un monastère abandonné, et celui où, une décennie plus tard, cette horrible chose va se rappeler à son « bon » souvenir, alors même que notre homme traverse une passe difficile suite au récent décès de sa femme.

« Il savait qu'elle était là. Quelque part avec lui. Pour toujours. »

> Petit aparté...
Cette façon particulière et très technique qu'a Codeville de passer invariablement, d'une époque à l'autre - avec la régularité d'un métronome : tous les deux chapitres, ou à peu près, il me semble - , faisant parfaitement coïncider les premières phrases avec celles qui clôturaient la scène précédente, telle la suite attendue alors qu'en fait, on revient dix ans avant (ou après, selon), est assez déstabilisante au début. C'est une architecture de texte réellement intéressante et originale, bien que déjà rencontrée, mais à laquelle il est néanmoins plus facile d'adhérer en lisant le livre d'une seule traite, si possible.
Cependant, même en prenant tout son temps, le style nous magnétise tant que le récit s'écoule finalement sans lourdeur ni fausse note. Mais pas sans sombrer dans les affres de l'effroi... Vous voilà prévenus…

« Soyez arrogants mes chers docteurs de croire que le mal n'existe pas…
Il est peut-être déjà en vous… »


Parasite m'a convaincue de l'étoffe de son auteur, de sa propension quasi naturelle à faire naître de sourdes angoisses au plus profond de nous-mêmes (mes tripes s'en souviendront longtemps), et la virtuosité de sa plume m'a simplement conquise.
Qu'ajouter de plus, sinon que ses autres bouquins sont aussitôt remontés de plusieurs places dans ma PAL et que je ne tarderai pas à m'y plonger ?
Bien sûr, je ne peux que conseiller aux amateurs du genre qui ne le connaissent pas encore de s'intéresser vivement à Arnaud Codeville (*) ; vous ne le regretterez sûrement pas !


« On raconte que les enfants se remettent de tout, se persuada Ben. Qu'en est-il des adultes ? »
…Des adultes, je ne sais pas, mais moi en tant que lectrice, je ne me suis pas encore remise de mon immersion dans Parasite. Et vous, vous remettrez-vous ?


(*)
http://www.arnaudcodeville.fr/
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Mieux vaux parfois, éviter la forêt.

C'est la 1ère leçon, donnée. Apprise au dépend de quatre adolescents complices et aventuriers qui se décident à fouiller un ancien bunker, abandonné il y a bien des années et caché au coeur de la forêt. Projet repoussé par ce qui semble être un monastère délabré. Excites par leurs découverte, ils décident d'y pénétrer et ainsi faire la connaissance de Yedok.

Un démon contenu à l'intérieur d'une statue qui n'attendait qu'une faille humaine pour se révéler. Il ne s'agira pas d'un parasite qui vous dévore de l'intérieur ou qui vous rendra progressivement fou , comme on n'a pu le lire dans troupe 52 , mais bien d'un démon qui envahi le corps de son hôte. A ne pas s'y tromper!

Ce roman nous plonge en deux temps. Celui de l'enfance de Ben, où l'on découvre avec stupeur et angoisse , la genèse de ce qui suivra. Et celui de Ben adulte, veuf, et père d'un petit garçon, qui se retrouve plongé à nouveau dans l'horreur de sa jeunesse.

Pourquoi faut il qu'il revive ça ?
Comment Ben et ses 3 amis s en sont ils sortis à l'époque ?
Ont ils pu protéger leurs famille de la bête qu'ils ont réveillé ?

Vengeance sera t elle faite?

Difficile à conclure, dure de se fier à une idée.

C'est un roman, immersif, où l'on ressens les frissons de chaque instants. Les décors sont plantés, et les descriptions scandaleuses de réalisme, ce qui rajoute au malaise un point non négligeable. Chaque détails à son importance, et le héros est aussi touchant d'un temps que de l'autre.

Nul doute sur l'évolution de l'auteur depuis la tour Sélénite. Bien plus complet au niveau de l'histoire et du passif de ses personnages! Il gagne également en crédibilité, et en cohérence même si , pour être honnête, j'ai été surprise de l'aide si facilement offerte par l'ancien homme d'église.

Rien a dire sur la technique d'écriture, il maîtrise son texte et son sujet. Un rien trop de questions laissés en suspens, et pas nécessairement compréhensible, mais si bien mené à la fois. Je me suis sentie un peu... comme dans l'univers « ça » avec le côté enfant/adulte, ainsi que le retour du vilain monstre!

Ça, putain, c'était grisant!

Pour finir j'ai été surprise par certains choix pris par un personnage, que je ne cautionne absolument pas! Que je ne comprends pas... et qui me font rire jaune quand il fera une scène plus tard pour un même acte qui soudain lui semble terrible.

Autrement, je suis séduite et conquise par l'univers ! Il faut un certains talents pour nous plonger ainsi dans l'abîme et parvenir à bloquer la respiration du lecteur. indépendant ou pas, ce roman à sa place en devanture de magasin.

L.T

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C'est avec beaucoup d'enthousiasme que je viens de terminer ce roman génial.

Arnaud Codeville a su créer une atmosphère totalement angoissante, qui m'a fait un peu penser à "Stand By Me" et "Ça". On y retrouve quelques échos. Petit groupe d'ados qui passent leur temps à vélo l'été, à tuer le temps en pleine canicule et qui finissent par tomber sur quelque chose dans les bois qu'ils n'auraient jamais dû trouver. La chose en tant que telle finira par les poursuivre.

Parmi nos personnages, on va à la rencontre de Ben "le brave", Alexandre "le grand fouet", Sam "le grassouillet un peu peureux et maladroit", Chloé "la rouquine aux tresses à la salopette" et quelques autres personnages secondaires. Bien que l'histoire commence avec des jeunes, le sujet est beaucoup plus épeurant et s'adresse plus à des adultes, je trouve. Beaucoup de sang et de tripes au menu, il faut avoir l'estomac solide ! On grimace parfois, haha. le récit se déroule en France mais en dehors des noms de lieux, j'y ai senti une petite ambiance, une petite saveur américaine.

L'histoire évolue en alternant passé et présent; présent dans lequel Ben est devenu adulte et où son passé le rattrape. On avance à l'aveuglette dans le sens où vraiment, on ne peut deviner ce qui va se passer. Elle prend des tournants auxquels on ne s'attendait pas du tout et j'ai beaucoup aimé cela. C'était stressant, noir, imprévisible. le paranormal est présent tout le long.

Un gros merci à Onparlelecture et Babelio pour cette divertissante découverte ! J'ai eu du mal à trouver "Parasite" en boutique ou à la bibliothèque par chez nous, c'est donc avec beaucoup de plaisir que je l'ai reçu après l'avoir commandé sur Amazon puis m'y suis plongée. Très hâte de lire plus de romans de cet auteur, qui semble avoir un énorme potentiel !À mon tour, je recommande sans hésiter !
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Après le premier balbutiement de "La Tour de Sélénite" et du magistral "1974" (Plume d'or 2016), l'enfant terrible de la littérature d'horreur et du fantastique, originaire du Nord, fait désormais son grand retour bien saignant avec
son 3ème roman épouvantablement accrocheur.
L'auteur gagne de plus en plus en maturité, d'une manière efficace et sans fioriture, en terme d'écriture.
"Parasite" est un excellent joyau d'horreur de très bonne facture, servi avec une qualité folle et indéniable.
Une fois lancé dans la lecture, on ne lâche plus le bouquin, qu'on n'en dort plus de la nuit jusqu'à l'ultime révélation fatalement surprenante.
La trame est diablement savoureuse, avec notamment des personnages crédibles et attachants.
Et l'écrit est d'une subtilité redoutablement démoniaque avec en plus, les cris de terreur !
Par ailleurs, quand on apprécie en lisant chacun de ses mots saisissants, forcément on aime férocement ses terribles maux angoissants.
La nouvelle génération Mastertonienne et Kingienne peuvent désormais trembler d'effroi !
Car Arnaud Codeville est bel et bien un conteur plus que prometteur, qui sait habilement distillé nos peurs les plus profondes avec une bonne dose d'intensité à travers sa plume acérée et sanguinolente.
En conclusion, "Parasite" est un pur bijou horrifico-fantastique mais aussi, un véritable page-turner addictif.
Je vous recommande sans aucune réserve ce véritable chef-d'oeuvre brûlant et qui a du mordant.
Une pépite de frayeur démentielle qui vous tiendra éveillée !
Nuit blanche, cauchemar et frisson garantis !
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
L’ancien monastère était dans un état plus que lamentable, noyé sous une couche épaisse de végétation, rongé par des années d’abandon sous la coupe des grands arbres. Sa construction semblait dater de plusieurs centaines d’années, et seuls les murs nord et est tenaient encore debout. Plus aucune fenêtre ne possédait de vitraux. La nature avait bel et bien repris ses droits, et certains arbrisseaux avaient même poussé au centre des ruines. Ben sentit ses poils se hérisser bien qu’aucune brise ne souffle. Sans dire un mot, ils contemplèrent longuement les décombres. Puis Alexandre rompit les rangs et descendit le premier en s’accrochant du mieux qu’il pouvait aux rochers et aux arbres. Les trois autres se regardèrent. Le visage de Samuel avait pris la couleur de la craie.
— Vous êt… êtes sûrs de vou… vouloir y a… aller ? bégaya-t-il en se retournant sans arrêt.
— Sois un homme, je t’ai dit ! aboya Chloé.
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— Sam ? balbutia-t-il sans se rendre compte qu’il reculait. Bordel, qu’est-ce qu’il t’arrive ?
Le jeune garçon bredouilla quelques mots inintelligibles. Ben n’en comprit le sens que quelques secondes plus tard.
— Surtout… ne… bouge plus…
Samuel n’avait jamais vraiment fait preuve de courage ; d’ailleurs, il s’était lui-même qualifié de peureux suprême lors de leurs nombreuses virées. Seulement, cette nuit-là, l’effroi déformait ses traits : ses lèvres bleuies tremblaient et on entendait ses dents s’entrechoquer.
D’un geste lent, il indiqua la pénombre dans le dos de Ben. Celui-ci sentit son ventre se nouer et fit demi-tour. Il faisait trop noir pour distinguer quoi que ce soit, mais Ben devinait une présence proche de lui.
Il releva la lampe pour en avoir le cœur net… et se liquéfia.
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Gabriel pointa la statuette de la Vierge. (…)

— Ceci est un réceptacle d’âme.
— Un quoi ?
— Laissez-moi vous expliquer… Imaginez une boîte dans laquelle vous pourriez enfermer l’âme d’une personne, un esprit ou… un démon…
— Attendez… vous êtes en train de me dire que ce truc-là est une espèce de lampe magique comme celle d’Aladdin ?
— Vous n’êtes pas loin de la vérité… Ces lampes existent, vous savez… Elles servent essentiellement à contenir les Djinns. Et ceci en est une, en quelque sorte…

Un éclair de lucidité traversa la conscience de Ben. L’immonde statue sous le monastère n’était rien d’autre que ça, alors.
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— Et si on se cassait ? demanda-t-il au bout d’une demi-minute.
Il n’obtint aucune réponse et insista :
— Ben ? s’il te…
Celui-ci avait fait volte-face et lui avait plaqué la main sur les lèvres pour le faire taire.
— Chut !
— Quoi ? parvint-il à dire entre les doigts de son ami.
— Tu n’entends rien ?
Samuel se frotta la bouche avec la manche de son pull, tendit l’oreille sans percevoir aucun son.
— Non, rien…
— Justement… on n’entend rien parce qu’il n’y a rien… pas même le bruit des insectes de la forêt.
Samuel sentit le sang quitter son visage.
— Comment ça se fait ?
— Aucune idée…
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Ben ne pouvait pas le croire. C’était pourtant bien dans le sous-sol de cette maudite maison que la confrontation qu’il redoutait tant se déroulait. Yedok, le démon, s’était matérialisé sous une forme grotesque, dans le corps de son meilleur ami, méconnaissable. Sa tête frôlait les poutres, ses membres disproportionnés et filiformes renforçaient l’allure simiesque que lui donnait déjà son dos voûté. Ses yeux luisaient et d’épais filets de bave coulaient de sa mâchoire aux dents acérées.
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