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EAN : 9782253076766
472 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
4.38/5   8 notes
Résumé :
Parce qu'il était pauvre et fasciné par la riche famille Bradley - des parvenus d'origine irlandaise -, Harrison Burns est entré au service de Constant, le fils préféré, son camarade de collège, que ses parents destinent à une haute carrière politique.
Harrison découvre trop tard que les Bradley, pour assouvir l'ambition du clan, sont prêts à ne reculer devant aucun moyen. Même s'il s'agit de dissimuler à tout prix un meurtre particulièrement atroce... Et Ha... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un jeune homme sert de nègre à un des membres d'un clan irlandais puissant. A force de services rendus, il devient complice d'un meurtre. Commence alors pour lui une saison en purgatoire dont, seize ans plus tard, son succès d'écrivain traquant les erreurs judiciaires ne suffit plus à le sortir.
Voici une intrigue parfaitement menée. Un suspense psychologique où l'auteur nous décrit un Amérique retord, où seuls les winneurs ont une place. Les autres ne seront que des laissés pour compte. Soit en adhère au système corrompu soit on s'écrase si on ne veut pas être écraser. Dominick Dunne nous offre une belle partition ou amitié et trahison vont ici de paire;
Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Comme tout un chacun, Harrison Burns avait suivi dans la presse les succès mondains et commerciaux de la famille qui l’avait fasciné si longtemps, mais il n’en parlait jamais. Leur nom ne franchissait que rarement ses lèvres. Claire, sa femme, éprouvait, elle aussi de l’aversion pour cette famille. Ils étaient mariés depuis plus d’un an quand il apprit, tout à fait par hasard, qu’elle avait été une des demoiselles d’honneur de Maureen Bradley. Au petit déjeuner, elle lui lut à voix haute la nécrologie de Cora Mandell, la célèbre décoratrice, parue dans le Times.
- « Elle était légendaire pour son goût et sa clientèle qui, au fil des années, compta des noms aussi prestigieux que Phipps, Vanderbilt, Guest, Rockefeller, Niarchos, Onassis, et Bradley », Lut Claire. « Ce fut au mariage de Maureen Bradley, en 1973, qu’elle fit sa terrible chute du sommet d’une échelle alors qu’elle doublait l’intérieur de la tente de cretonne, et se brisa les deux jambes. »
Claire reposa le journal.
- La nécrologie se termine là-dessus ? demanda Harrison.
- Non, ça continue, dit Claire. Je revois encore la vielle Cora Mandell tombant de l’échelle. C’était la veille du mariage. J’étais une des demoiselles d’honneur.
- Ah bon ? dit Harrison, très surpris. Tu as été une des demoiselles d’honneur de Maureen Bradley ?
- oui.
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Je m’aperçus qu’écrire à la place d’un autre, comme si j’étais cet autre, me donnait un courage que je n’avais pas quand j’écrivais en mon nom. Toute ma timidité se volatilisa. Feu mon père m’avait trouvé des défauts et des imperfections, et j’avais accepté son jugement ; mais en écrivant en tant que Constant Bradley, je gagnai en assurance et je connus un vrai bonheur d’écrire. J’écrivis sur le grand-père de Constant comme s’il s’agissait du mien. Et sur son père, sur sa mère. J’écrivis sur le fait d’appartenir à une grande famille catholique. Je soulignai l’importance de la famille – une chose que je n’avais jamais ressentie dans ma vie. J’écrivis sur le devoir qu’ont les riches de venir en aide aux moins chanceux. J’écrivis sur l’importance d’une éducation précoce, et notamment à Milford, pour préparer les garçons catholiques que nous étions à entrer dans les universités de la League porteurs des valeurs catholiques apprises à l’école. J’écrivis sur le leadership. J’écrivis sur une vie publique future qui se fonderait sur les valeurs qu’on nous inculquait à Milford. Autant de choses qui, dans ma bouche, auraient paru absurdes, et qui ne l’étaient plus dans celle de Constant Bradley.
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Au petit déjeuner, elle lui lut à voix haute la nécrologie de Cora Mandell, la célèbre décoratrice, parue dans le Times.

- « Elle était légendaire pour son goût et sa clientèle qui, au fil des années, compta des noms aussi prestigieux que Phipps, Vanderbilt, Guest, Rockefeller, Niarchos, Onassis, et Bradley », Lut Claire. « Ce fut au mariage de Maureen Bradley, en 1973, qu’elle fit sa terrible chute du sommet d’une échelle alors qu’elle doublait l’intérieur de la tente de cretonne, et se brisa les deux jambes. »
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Comme tout un chacun, Harrison Burns avait suivi dans la presse les succès mondains et commerciaux de la famille qui l’avait fasciné si longtemps, mais il n’en parlait jamais. Leur nom ne franchissait que rarement ses lèvres. Claire, sa femme, éprouvait, elle aussi de l’aversion pour cette famille. Ils étaient mariés depuis plus d’un an quand il apprit, tout à fait par hasard, qu’elle avait été une des demoiselles d’honneur de Maureen Bradley.
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Je soulignai l’importance de la famille – une chose que je n’avais jamais ressentie dans ma vie. J’écrivis sur le devoir qu’ont les riches de venir en aide aux moins chanceux. J’écrivis sur l’importance d’une éducation précoce, et notamment à Milford, pour préparer les garçons catholiques que nous étions à entrer dans les universités de la League porteurs des valeurs catholiques apprises à l’école. J’écrivis sur le leadership. J’écrivis sur une vie publique future qui se fonderait sur les valeurs qu’on nous inculquait à Milford. Autant de choses qui, dans ma bouche, auraient paru absurdes, et qui ne l’étaient plus dans celle de Constant Bradley.
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