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4,05

sur 693 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Caryl Férey, indiscutablement, traduit des centaines d'idées et un foisonnement de personnages, avec une plume trempée dans une encre d'acier et de sang, dans un livre qui ne porte ni la paix dans les familles ou dans une Colombie déchiquetée par la guerre civile, ni l'amour durable dans les coeurs et les corps car ceux-ci sont très vite anéantis après les premiers ébats ou sentiments.

Son livre est extrêmement documenté sur la période des FARC en Colombie, sur la vie si dure des paysans, sur la corruption, la politique des profits, le mal sous toutes ses formes.

Il dit lui-même dans sa conclusion avoir atténué dans son texte les drames subis par le peuple colombien! Et pourtant, Paz est d'une violence extrême, avec des descriptions précises de toutes les découpes pouvant être pratiquées sur un corps, vivant ou mort. Les "bons" meurent, les "méchants" finissent par disparaître également dans des bains de sang ou d'une simple balle dans la tête évoquée en une ligne, telle la mort d'une policière que le lecteur aurait pu imaginer jouer un rôle plus conséquent.

En effet, Caryl Férey sait camper ses personnages, les faire aimer ou haïr par ses lecteurs auxquels il ne dévoile jamais leur brève espérance de vie dès l'instant où ils apparaissent dans l'histoire.

Moins de cinq d'entre eux tiennent les premiers rôles, particulièrement deux frères que tout semble séparer, Caïn et Abel aux mains chargées de sang, mais aussi d'amour, maladroit, malheureux, destructeur.

Quelques longueurs supportables avec l'histoire des FARC, du trafic de la drogue, de la prostitution des adolescentes, n'entament cependant pas trop le rythme de cette épopée sanglante au terme de laquelle subsiste quand même une leur d'espoir.
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Le mode opératoire de Caryl Férey est toujours le même : il se met dans la peau du journaliste qui enquête longuement et recueille un maximum d'informations pour combler les failles de l'investigation, livrant un portrait hyperréaliste du sujet exploité. Cette fois-ci on part en Colombie.

La Colombie toujours gangrénée par l'héritage de Pablo Escobar est le terrain de jeu sur lequel l'auteur français a jeté son dévolu.
Les drames vécus par le peuple colombien écartelé entre les cartels, la mafia, les guérilléros, les organisations criminelles, les milices d'extrême-droite et la guerre civile sont toujours d'actualité et la réalité dépasse souvent la fiction.

Corruption, trafic de cocaïne, prostitution des mineurs, les habitants de Bogota et Medellin notamment, sont pris dans les mailles de la barbarie et de la violence extrême.

Caryl Férey se sert d'un paysage familial sombre qui incarne à lui seul tous les vices et le mal qui pèsent sur cette contrée. Haine, vengeance, malversations, mensonges et violence sèment le chaos dans un pays au bord de l'asphyxie.

La lutte pour la paix est un encore un long chemin à parcourir.


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Tous les amateurs de polars ne jurent que par lui ou presque : Caryl Ferey, auteur de romans policiers se déroulant dans des pays éloignés et gangrénés par la violence, nous avait notamment livré son chef d'oeuvre "Zulu", d'une force et d'une puissance incroyable à l'image de ce pays particulièrement trouble est fascina que représente l'Afrique du Sud mais avait séduit avait sans virée dans .l'Argentine pour “Mapuche“ et le Chili pour “Condor“ et désormais la Colombie pour ce Paz sorti en octobre 2018.

A Baz art, on a quelques temps pensé, notamment après avoir lu son excellent roman Zulu, que Caryl Ferey vivait en Afrique du Sud et était un auteur étranger avant d'apprendre qu'il avait grandi en Bretagne.

Si l'écrivain se documente beaucoup et longtemps pour écrire ses romans, il a aussi et incontestablement besoin de partir sur place et de rencontrer des gens, de s'immerger dans les habitudes du pays qu'il a choisi comme cadre pour nourrir et donner sens à ses polars.

Dans Paz, qui se situe dans une Colombien en plein processus de paix ( le paz du titre), on y suit les affres de Saùl Bagader, chef de la Fiscalia, le procureur de Bogotá, un proche du peut-être futur président de la Pená, qui a réussit à frayer une place importante parmi les artisans de la paix, mais cette paix pourrait bien être menacée par les corps mutilés retrouvés aux quatre coins du pays...suite sur le blog



Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Rendez-vous avec l'horreur... Et pourtant, en postface, Caryl Férey dit: "j'ai choisi d'atténuer certains aspects particulièrement violents des drames vécus par le peuple colombien". Impossible d'imaginer quand on vient de France l'ampleur de cette violence, de cette barbarie qui a sévi pendant des décennies en Colombie. Et là, je me dis à moi-même: quelle pudeur de la part de mes étudiants colombiens quand ils parlent de l'insécurité (sic) qui règne dans leur pays!
Nous entrons de plain pied en Colombie le lendemain des accords de paix entre le gouvernement et les FARC, avec comme condition la réinsertion des guerilleros dans la vie civile après un passage en camp spécial, mais le pays est encore largement secoué par les confrontations entre les différents clans. A Bogota notamment, des corps mutilés sont retrouvés, rappelant par les sévices qu'ils ont subi la "Violencia", la guerre civile qui a opposé libéraux et conservateurs dans les années 50.
Férey choisit de représenter les camps rivaux (gouvernement, police et guerilleros) sous les traits du père et des deux fils Bagader.
Entrer dans les rouages de ce processus de paix demande une certaine attention, même si Férey en a sans aucun doute simplifié certains aspects mais les trois protagonistes principaux, ainsi que les femmes qui les entourent m'ont entrainé sans trop de difficultés finalement dans cette Histoire très récente de la Colombie.
Encore une fois, j'ai été totalement happée par l'écriture de Caryl Férey qui ne cesse de se bonifier avec l'âge.
Ca reste une lecture douloureuse et toujours aussi violente qui laisse peu de place à l'optimisme. Et pourtant, quand on l'écoute parler, il est toujours tellement enthousiaste et enjoué!
encore une fois, il donne la part belle aux femmes même si les personnages principaux restent ces trois hommes meurtris. A quand un Caryl Férey où les femmes seront les vrais protagonistes? Caryl si tu m'entends! Bisous!
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Voyager avec Air Férey n'est pas sans risques…

Les parachutes ne sont pas compris dans le billet et durant tout le voyage mouvementé, on encaisse des G à hautes doses à tel point qu'on se demande si on reviendra vivant ou, au mieux, que l'on reviendra totalement disloqué

[Pour info, l'unité G (gravité), est une unité d'accélération correspondant approximativement à l'accélération de la pesanteur à la surface de la Terre].

Pourtant, j'y reviens toujours, à cet auteur…

Oh, je l'avais laissé un peu sur le côté ces derniers temps, mais pas parce que je n'aimais plus ses romans, juste parce que j'avais peur de repartir dans une spirale infernale et de m'en prendre, une fois de plus, plein la gueule, les tripes, le coeur, le plexus.

Généralement, après lecture d'un de ses romans, j'ai besoin de relire quelques "Martine" ou autre "Oui-Oui" pour remettre mon palpitant et mon cerveau à la normale.

Caryl Férey ne nous écrit pas un roman banal, il va au fond des choses, il est allé sur des terrains (et c'est risqué) où vous et moi n'irons jamais, il se documente et régurgite le tout dans des romans Noirs, profonds, qui ne vous laissent jamais indifférents et qui, surtout, instruisent sans vous donner l'impression que vous suivez un cours magistral sur l'Histoire du pays.

Et l'Histoire de la Colombie, ce n'est pas celle des Bisounours. Vous me direz que c'est pour tous les pays du Monde, mais j'ai comme l'impression que la Colombie a morflé plus que certains et qu'elle se situe dans le groupe de tête des pays aux Histoires les plus sanglantes.

Alors oui, c'est violent ! Autant le savoir avant de commencer qu'on ne va pas aller prendre le goûter chez Petzi. le roman de Caryl est réaliste, donc, vous qui ouvrez ce roman, oubliez toute espérance.

Ici, on nous parle de meurtres sanglants, comme au temps de Violencia (période de guerre civile qui dura de 1948 à 19601 et provoqua la mort de 200.000 à 300.000 Colombiens, et la migration forcée, notamment vers les centres urbains, de plus de deux millions d'autres), des cartels de drogues, des FARC, de la corruption, de ce que les habitants ont endurés et endurent toujours.

La violence est-elle trop présente ? Je vous dirai que « oui mais non » car dans les notes de fin d'ouvrage, l'auteur nous avoue avoir édulcoré certaines choses et on ne pourrait pas écrire un roman réaliste sur la Colombie sans mettre en scène une partie de cette violence. Sauf si c'est le Guide du Routard que vous voulez lire.

Oui, j'en ai pris plein ma gueule, oui j'ai souffert avec ses habitants, avec les jeunes filles mineures et j'ai morflé avec les personnages qui ne sont jamais épargnés dans les romans de Férey.

Si la journaliste Diana, si Flora la formatrice auprès des ex-FARC et si Angel avaient toute ma sympathie, Lautaro le flic testostéroné n'avait reçu que mon mépris avant que l'auteur ne nous parle de la jeunesse de ce flic brutal et ne fasse pencher la balance vers l'empathie. C'est ça aussi le double effet Caryl Férey : arriver à te faire aimer une espèce de salopard froid et résolvant la violence par la violence.

Caryl Férey n'est pas un auteur qui écrit ses romans avec de l'encre ou avec un PC, non, il les écrit avec ses tripes, la plume trempée dans son sang, sa sueur et il te balance ça dans la gueule, sans précautions aucune, parce que tout compte fait, c'est une réalité que nous ne voulons pas voir…

Se plaçant du côté des opprimés, des laissés-pour-compte, des petites gens, des politiciens, l'auteur nous assène des Vérités dérangeantes comme autant de coups de poings sur un ring où les règles du marquis de Queensberry ne prévalent pas car on frappe sous la ceinture et en traître.

C'est violent, oui, c'est réaliste, c'est Noir, sombre, sans une once de lumière, ça pue la corruption à tous les étages, la poudre blanche, la coca, les armes à feu, la poudre, le sang, la sueur, les règlements de compte et les histoires de famille bien sordides.

J'aime bien quand Caryl Férey me tape dessus à coup de roman Noir…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Dans son nouveau thriller, Paz, Caryl Férey nous entraîne dans la tourmente colombienne qui a succédé à la lutte armée en nous faisant côtoyer certains membres d'une famille très particulière : les Bagader. le père, Saùl, est un procureur général très proche des plus hautes instances du gouvernement. Très conservateur, il semble pourtant favorable au processus de paix entériné par les FARC. Il a placé son fils, Lautaro, ancien militaire combattant contre les révolutionnaires, à la tête de la police du pays. Son autre fils, Angel, a officiellement disparu alors que lui se battait dans la jungle aux côtés des Forces Armées Révolutionnaires Colombiennes. On parlera peu de Laurena, la mère : elle sombre doucement dans la folie après la supposée disparition de son fils préféré… Viennent au fil du récit s'ajouter deux personnages de femmes fortes : Diana, journaliste, et Flora, travailleuse sociale.
***
Voilà un roman de Caryl Férey dont je sors assez partagée. J'y ai retrouvé deux des qualités que j'aime chez cet auteur : une histoire passionnante ainsi qu'un fond historique solide et parfaitement documenté. Cette fois-ci, pourtant, j'ai trouvé quelques longueurs, non seulement dans la partie historique, mais aussi dans l'intrigue que j'estime, par ailleurs, moins bien ficelée que d'habitude (j'ai lu Zulu et Mapuche). La « surprise » de la fin n'en a pas été pas vraiment une. J'avoue aussi que la brute au coeur tendre m'a paru obéir à pas mal de clichés, et que le final ne m'a pas convaincue. Ces bémols posés, je dois dire que j'ai lu ce pavé rapidement, avec plaisir ou répugnance, selon les épisodes, mais toujours avec intérêt. La violence y est omniprésente, c'est quasi une marque de fabrique de cet auteur, et les descriptions de certaines scènes se révèlent à la limite du supportable. Il faut dire que le sujet et le cadre choisis imposent, en quelque sorte, cette violence à peine croyable. Les militaires et paramilitaires, les anciens combattants des FARC, les trafiquants de drogue, les politiciens corrompus mènent le bal aux dépens de la population colombienne, certains cumulant d'ailleurs plusieurs casquettes. À la fin du roman, dans ses « Notes », Caryl Férey précise qu'il a « choisi d'atténuer certains aspects particulièrement  violents des drames vécus par le peuple colombien ». On n'ose pas imaginer pire…
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Après avoir passé un moment plus que moyen avec Condor, j'ai eu du mal à me replonger dans l'univers de l'auteur. Il aura fallut que je prenne mon courage à deux mains en demandant à ma libraire, qui a des lectures similaires au miennes, si oui ou non je faisais une erreur à me plonger à nouveau dans les romans de Caryl Ferey....
Sa réponse m'ayant rassurée, me voilà à écrire quelques mots sur ce livre très noir, où j'ai retrouvé ce que j'aimais à lire chez cet auteur, à savoir la misère, la brutalité, la solitude et tant d'autres.
Un livre que je n'ai pas lâché jusqu'à son terme, un livre palpitant qui nous emmène voyager en Colombie, au milieu des trafics en tous genres, des FARC, de meurtres organisés à grande échelle et d'amours improbables....
Des pages dont on a du mal à sortir, du bon Caryl Ferey que je recommande sans hésitation.
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Un pavé de la série noire Gallimard qui tient en haleine dès le début. Tous les ingrédients sont là pour réussir ce thriller situé en Colombie.
Je préfère le lire confortablement installée dans mon canapé d'ailleurs car le climat de ce pays ne donne pas envie d'y aller voir de plus près.
Grâce à Caryl Ferey, j'ai une documentation parfaite sur la guerre civile avec les Farc, connue surtout par l'enlèvement d'Ingrid Betancourt , sur la difficile reconstruction politique et de tentative de paix qui tente de remettre l'économie en ordre ; mais aussi sur les trafics de drogue et les systèmes mafieux qui tiennent tout par l'argent et la terreur, déjà Roberto Saviano qui doit vivre caché depuis ses révélations sur les narcos avait tout révélé. Ici le noir sera vraiment noir et les âmes sensibles pourraient éviter les descriptions pénibles .
Sinon, c'est un bon scénario qui appelle le cinéma car on a une histoire de famille avec ses tares, ses rivalités et la haine qui devient moteur de vengeance, de rebellion. Heureusement il y a des femmes belles et fortes, qui permettent à l'amour d'éclore aussi en laissant l'espoir poindre dans tout ce malheur.
Très bon suspens, style efficace, on admire le talent de cet auteur que je découvre seulement.

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Caryl Ferey, globe trotteur pas comme les autres ... quand il passe dans un pays, il nous raconte l'histoire de ce coin là ... et c'est rarement drôle ... l'Afrique du Sud, la nouvelle Zélande, l'Argentine, le Chili, la Russie ... et maintenant la Colombie.
Caryl Ferey, un auteur pas comme les autres ... les tragédies qu'il nous raconte sont des histoires qui se passent dans un contexte qui malheureusement n'est pas inventé... c'est le triste présent des populations.
On commence la boucherie ... comprendre ce qu'est la coupe du "vase à fleurs" ou si vous préférez la "coupe du singe" ou encore la coupe "à la chemise de flanelle" pour un cadavre ... on passe vite sur les descriptions car sinon l'horreur nous bloquerait les neurones !
Une lecture éprouvante montrant au travers de la vie d'une famille bourgeoise, les choix qui sont proposés pour essayer de vivre libre dans ce pays, en respectant les autres et en essayant de se reconstruire après les conflits armés entre la droite libérale, la gauche marxiste et tous les compromis entre les deux avec en plus l'emprise des milieux de trafiquants de narcotique les plus divers se prélassant dans l'exploitation de la misère.
Ce que l'auteur précise à la fin du livre ne nous prédit pas l'avenir de l'histoire de la Colombie d'un oeil bienveillant ... la réalité est encore pire que ce qui nous est décrit dans ce livre !
Et pourtant on se croirait face à une histoire montée de toute pièce dont le scénario nous conduit au pire du pire ... quelle imagination, quelle débauche d'hémoglobine !

Que nous révèle mejesaistout
Selon le dirigeant communiste Jaime Caycedo, 7 000 membres du Parti communiste colombien, ont été assassinés en 30 ans.
La Colombie se situe, en 2019, à la 130e place sur 180 pays en matière de liberté de la presse, loin derrière l'Argentine (64e) et même le Brésil (107e). La Fondation pour la liberté de la presse a recensé cette année-là 113 menaces et 360 agressions contre des journalistes.
Le pays est en 2018, selon l'indice de la Confédération syndicale internationale (CSI), l'un des pires du monde pour les droits des travailleurs. La Colombie présente notamment le plus haut indice de syndicalistes assassinés au monde. Si le nombre d'assassinats de syndicalistes a baissé pendant la période 2014-2016, il est à nouveau en hausse depuis 2017. Une cinquantaine de syndicalistes ont été assassinés entre 2018 et 2020.
Les mobilisations ouvrières et indigènes sont généralement réprimées : « Quand il y a une mobilisation, elle est attribuée aux rebelles. Si personne n'y croit, on stigmatise les leaders et on tente de les jeter en prison ». En 2019, des milliers d'indigènes bloquent la route panaméricaine ; les affrontements avec la police font plusieurs morts.
Entre 2016 et 2020, plus d'un millier de militants colombiens (écologistes, syndicalistes, représentants indigènes, etc) ont été assassinés.
La Colombie se plaint de ses difficultés à développer l'économie du tourisme, il faut être fou ou suicidaire pour avoir envie de profiter de la beauté des paysage, des lieux culturels et artistiques et de la gentillesse des habitants.
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C'est en Colombie, pays traumatisé, que Caryl Ferey nous conduit. Les acteurs du conflit, qui dura 52 ans, restent marqués et le processus de paix s'avère difficile. Les morts et les disparus restent présents dans les mémoires La violence a laissé des cicatrices profondes et pas uniquement sur les corps.

Les addictions à l'alcool et à la drogue sont aujourd'hui très présentes dans ce pays perturbé où une grande partie de la population subie un stress post-traumatique. La violence n'a pas entièrement disparue, les règlements de compte sont monnaies courantes et les morts s'accumulent.

La richesse côtoie la plus grande pauvreté, les narcotrafiquants et les politiciens corrompus règnent

C'est dans ce décor peu reluisant que la famille Lautaro "vit", une vie bien complexe pour une famille éclatée. Un père, politicien chevronné et deux fils ; un flic cynique et retors et un ancien combattant des FARC.

La découverte d'un cadavre au petit matin marquera le début d'une longue traque au cours de laquelle nous découvrirons les multiples facettes de ce pays meurtri. Un récit éloigné de la promotion touristique.

Des passages difficiles, même pour une adepte de thriller, mais malgré cela un livre que je vous conseille.
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