Kali a été trahie par son gang, les Matrikas. Après s'être tapé trente bornes à pied avec un couteau dans le dos, elle est faite prisonnière par l'armée qui l'enchaîne avec d'autres prisonniers. Arrivée à destination, elle se rend compte que ses bourreaux sont sur place. C'est donc pour
Kali l'occasion de se venger ! Commence alors une course poursuite contre la mort !
Daniel Freedman propose un récit 100% action dans un univers qu'on devine inspiré de Mad Max. Au cours de la lecture un sentiment d'urgence est instauré car suite à un événement
Kali va devoir agir vite. le lecteur a directement l'information que le récit va se passer sur une courte durée. le comics reste focalisé sur l'intrigue principale pour aller droit au but.
Robert Sammelin illustre à merveille les scènes d'action. le découpage et les angles de vues sont travaillés pour donner quelque chose de très cinématographique. le style est un mélange entre du post apo et du western moderne. le dessinateur s'essaye même au psychédélique pour certaines séquences.
Finalement,
Kali est un récit sans prise de tête. de l'action, de l'action et encore de l'action. Cela plaira aux fans du genre mais pourrait rebuter les lecteurs désireux de découvrir un univers plus étendu.