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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis un grand fan des lectures de Karine Giebel, mais il faut croire que j'ai une grosse préférence pour ses romans plutôt que les nouvelles.
C'est mon appréciation, et il ne faut surtout pas croire que ce que je viens de lire est mauvais, mais je crois seulement que l'auteure a besoin de plus de temps pour installer ses personnages, son histoire, et mener le lecteur dans toutes les directions.
J'ai lu "chambres noires"avec grand plaisir, avec une petite pointe de déception tout de même, mais je sais que le prochain va être terrible, époustouflant et angoissant à souhaits. Merci Mme Giebel pour toutes ces sensations.
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Avis mitigé pour ce recueil de nouvelles.
Tout de suite, j'ai été agréablement surprise par la qualité et le ton des 4 premières nouvelles mêlant suspens, noirceur et intrigue bien ficelée.
Ensuite, j'ai été très déçue par les autres histoires qui évoquaient plus des problèmes sociétaux ; j'avais l'impression qu'elles se ressemblaient toutes.
Je suis quand même ravie d'avoir lu des nouvelles (genre que je n'affectionne pas du tout) et garde en mémoire les 4 premières.
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Malgré toutes les qualités d'un auteur, que je lis toujours avec grand plaisir, dont j'achète les derniers romans, je ne suis vraiment pas fan des nouvelles. Ici, c'est Karine Giebel. Je ne vais pas écrire que les nouvelles sont mauvaises, loin de là, car ce n'est pas le cas. La nouvelle est tout de même un art difficile. Il faut faire passer un message en un minimum de pages. Sur toutes, le message passe, loin de là. Mais à chaque fois, c'est un changement d'ambiance, et pas forcément celui à laquelle l'auteur, la romancière nous habitue à chaque fois, dans ces romans psychologiques, noirs.

La pandémie est aussi passée par là. On la retrouve avec cette vieille dame, dans un Ehpad. Elle aurait voulu laisser une trace de ce qu'elle a fait lorsqu'elle était plus jeune. Toutes ces personnages âgées, victimes de la Covid-19, qui l'attrapent, qui ne sont pas soignées, qui meurent ou que l'on aide à mourir, cela fait froid dans le dos. Mais Karine Giebel agrémente sa nouvelle du passé de cette vieille dame qui a vécu la guerre, la Résistance, qui a été déportée. Cela fait froid dans le dos.

Pour la première, j'ai retrouvé le style de la romancière avec un héros qui doit faire face à sa violence, suite à un passé extrêmement douloureux. Qu'est-ce qui est vrai ? Qu'est-ce qui est faux ? Au lecteur de finir les dernières lignes pour comprendre.

Des personnages écorchés, des personnages qui souffrent, des personnages que l'on peut connaître ou rencontrer, comme ce SDF, accompagné de son chien. Avec Karine Giebel, tout prend une réelle dimension humaine, comme cette nouvelle sur les migrants. Ce n'est pas nouveau, certes, mais un rappel est toujours indispensable surtout lorsque ces personnes ont connu la guerre, ont fuit leur propre pays car elles ont tout perdu, même leur famille.

L'auteur a nommé ses nouvelles suivant des titres de films. Elle a réussi à donner une autre dimension à un titre. Ses nouvelles sont un plaidoyer pour les femmes, contre les injustices humaines, contre tous ceux qui s'enrichissent sur le dos des êtres humains. Critique, également, sur tous ces gouvernants, sur une crise sanitaire mal gérée avec tout et son contraire. Critique également envers ces pays qui n'hésitent pas à tuer à cause de coutumes ancestrales qui ne donnent aucune place aux femmes.

Karine Giebel, avec son éditeur, réédite trois nouvelles parues pour 13 à table et une au profit de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France. Elle a été écrite pendant le confinement.

Je ne sors pas déçue de ma lecture, mais il me tarde vraiment de retrouver Karine Giebel dans tout son art. Je sais que son dernier roman n'a pas forcément plu car très dérangeant, mais outre la violence physique, psychologique dans ce couple, je veux retrouver, de nouveau, de telles ambiances. Je veux être bousculée, dérangée.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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Et encore un Giebel de lu! Et pas déçue: l'auteure nous donne toujours beaucoup d'émotion et de sentiments. J'ai adoré « le vieux fusil », cette nouvelle m'a carrément bouleversée, ainsi que « au revoir les enfants » et « l'armée des ombres »qui ne peuvent faire autrement que d'arracher quelques larmes.
Je mets un tout petit bémol sur les caricatures cependant car les enfants, vivant dans les HLM, ne sont pas aussi démunis qu'on voudrait le faire croire (technologiquement parlant) et je crois que beaucoup de moyen sont déployés à l'heure actuelle afin d'aider au mieux toute la population à accéder aux technologies, à la culture....Mis à part ce petit cliché ( et je ne nie pas l'existence de la pauvreté bien évidement) les personnages de Karine Giebel sont toujours autant attachants ou antipathiques.
Bref, un bon moment de lecture...... en attendant la sortie imminente du prochaine roman....:-)
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Un livre avec différentes nouvelles
Elles ont toutes le même thème : noires
J'ai trouvé ces histoires tristes, elle parle, par exemple, d'un réfugié, d'un SDF, d'un prisonnier,
d'une femme de ménage, d'une personne âgée dans une maison de retraite… Des récits bouleversants qui vous laissent comme un goût amer dans votre âme.
La lecture reste fluide et se lit d'une traite.
En ses temps difficiles, je vous avoue que cette lecture ne m'a pas submergés, peut-être que j'avais envie de soleil et d'espoir, ce que je n'ai pas retrouvé dans ce recueil.
Je donnerai donc une note moyenne à cet ouvrage.
J'ai eu un coup de coeur pour au revoir, les enfants… Des anecdotes basées sur notre triste réalité…
À découvrir, tout de même, mais l'optimisme n'est pas au rendez-vous, des histoires vraies d'une authenticité troublante. Ne vous laissant aucune option pour entr'apercevoir une once d'espoir. Je suis sortie de livre, avec quelques éclaboussures, dures à effacer.

Bonne lecture !
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Mélange de nouvelles inédites et de déjà parues au profit d'associations dont 13 à table ! chez @livredepoche.
Il y a des nouvelles qui sont tout à fait bouleversantes et engagées, mais toujours l'humain au coeur. du manque de chance à l'envie d'en finir, de la guerre la vraie celle qui bousille inutilement ou celle de tous les jours pour à peine de quoi remplir la moitié d'un frigo, pour le sourire et une main tendue avec dignité, Giebel mets du noir dans ses nouvelles mais aussi une note d'espoir dans certaines.
A vous de les découvrir le 5 novembre prochain !
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Un nouveau genre pour l'auteure : les nouvelles.

8 nouvelles précisément, sombres, noires et difficile parfois à lire toutes ont un point commun : la mort.

Chaque nouvelle aborde un thème : les juifs, SDF, les personnes âgées, les migrants.
Avec le point de vue de chacun qui nous permet de constater que nous sommes loin d'être malheureux dans nos vie et notre pays.

Toujours des thèmes difficiles et cette noirceur qui nous tient en haleine qui nous fait mal au ventre.
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Chambre noire, c'est huit nouvelles qui mettent en scène différents personnages et ce qu'ils vivent.

Le vieux fusil fait référence à un homme qui maltraite sa femme et qui se fait kidnapper par deux personnes qui cherchent à se venger de l'accident qu'il leur a causé. Ils vont l'enfermer pendant dix ans. Celle-là, c'est vraiment le style Giebel, c'est sombre, horrible, un très léger côté Sandrine Colette, c'est sympa.

Dans l'armée des ombres, on suit le quotidien de femme de ménage sous-payées et exploitées par leur patron. Bon, c'est très cliché mais ça va encore.

Un monde parfait, ce sont la petite famille qui se fait piéger par des psychopathe, ce dont rêve le mari, incarcéré (enfin d'après ce que j'ai compris). Ça fait très paranormal.

Au revoir les enfants, c'est une personne âgée, survivante d'un camp de concentration, qui dénonce les mauvais traitements dans les institutions pendant le Covid. Là je dois avouer avoir passé des pages. Ça se veut larmoyant à souhait et le thème a été traité des milliers de fois.

Sentence, c'est un couple qui vit dans un pays musulman et qui se fait condamner à un terrible châtiment pour s'être aimés. Là encore, un thème vu et revu. Aucune originalité, c'est fade.

Les suivantes se situent vraiment dans l'injustice sociale : SDF, clandestins, enfant d'alcoolique dont on ne s'occupe pas.

Un des plus mauvais Giebel pour moi. Les nouvelles ne permettent pas d'exploiter les personnages, donc on fonce, on passe sur la personnalité pour n'arriver qu'à des gros clichés. Ce que j'aime bien chez cette auteur, c'est qu'en général, les personnages pètent des plombs ou rencontrent des psychopathes. Là on est clairement dans la moralisation "Pourquoi les riches Français ne veulent pas de nous, pauuuuuuvres migrants qui fuyons nos pauvres pays déchirés par la guerre ?" "pourquoi personne n'aide les SDF ?" "Pourquoi je gagne 500e comme femme de ménage pour 50h/semaines" etc. Bref, difficile à croire à ces récits que d'autres auteurs ont déjà abordés. Parce que là, on n'a qu'une envie c'est dire qu'en France, y a quand même pas mal d'aide par rapport au reste du monde. Cela aurait été plus crédible si toutes ces histoires se passaient aux USA par exemple. Beaucoup de politique et franchement pas sous le meilleur des angles.

Bref, je préfère largement quand il s'agit de personnage lambda à qui il arrive des choses extraordinaires. J'ai passé plusieurs pages à la fin tellement je m'ennuyais tant ça débordait de pathos. Je vais lire Glen Afric dès que possible, j'espère que cela fera passer ma déception.

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Livres comprenant 8 nouvelles, ce fut une première avec cette auteure.
Ai-je fait le bon choix ? Je ne crois pas. Karine Giebel a un nombre incroyable de retours positifs, et pourtant je suis passé à côté. Il me semble qu'un roman "classique" aurait été un meilleur choix pour la découvrir.
Hormis "Au revoir les enfants" qui m'a bouleversé, le reste m'a juste effleuré. Et pourtant, les sujets traités sont d'actualités, très sombres, tristes, noirs et bouleversants. Et l'écriture est belle, j'y reviendrais sans aucun doute, mais il faudra faire le bon choix.
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Un petit recueil de nouvelles sympathique mais inégal. Si certains textes n'apportent que peu de surprises eu égard à la réputation de l'auteure (Le vieux Fusil), d'autres en revanche, constituent de véritables petites pépites littéraires. J'ai, pour ma part, été touché et ému à la la lecture de (Au revoir les enfants) ou (l'armée des ombres) titres empruntés à la culture cinématographique.
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