Pfiou quelle galère !
J'ai eu beaucoup de mal à terminer cette lecture.
Le récit est un joyeux fouillis composé de personnages atypiques. On suit des jeunes gens élevés par une mystérieuse entité qu'ils nomment Père. Ce dernier dispose d'une bibliothèque dans laquelle étudient les protagonistes. Au fur et à mesure du récit, on s'aperçoit que ces études sont pour le moins étranges : nécromancie, guerre, langage des animaux, dialectes disparus depuis des millénaires…
L'ambiance oscille entre glauque et humour noir. le chemin de ces anti-héros dans les Etats-Unis d'aujourd'hui est parsemé de meurtres et de résurrections. Ce n'est pas une lecture de tout repos.
La construction du récit est un peu désordonnée. L'auteur alterne les chapitres sur le passé de ces étranges étudiants et leur actualité. J'avais du mal à me repérer dans les époques.
Du coup, cela m'a gonflée. L'histoire a lentement perdu de son intérêt, je pense que c'est une lecture suffisamment exigeante pour monopoliser l'attention du lecteur mais je n'étais pas dans cette humeur.
En revanche, point positif, j'ai trouvé les personnages bien construits, chacun d'eux apporte une touche d'humour du fait de leur spécialité.
Attention, pas mal de scènes gores, certaines s'exerçant sur des enfants.
En résumé, un récit qui m'aura d'abord intriguée puis déroutée et enfin lassée. Sentiment mitigé en ce qui me concerne.
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Ce roman est une vraie étrangeté.Laissez-moi vous raconter rapidement.Un certain Adam Black a un jour recueilli, dans des circonstances qui seront expliquées en fin de roman, douze enfants pour leur apprendre ses connaissances, qui sont incroyablement étendues et étranges. Chacun de ses enfants a un domaine précis de compétences dont il ne doit pas sortir. Un jour, Carolyn, l'une de ces enfants, décide de prendre le relais. Cette prise de relais impliquera quelques personnages dont on pense initialement qu'ils n'ont rien à voir dans l'affaire, ce qui peut être faux.La première chose à noter sur ce roman, c'est qu'il faut l'entamer avec l'oeil d'un lecteur de SF plutôt qu'avec celui du lecteur de fantasy. Je m'explique ... d'habitude, dans la fantasy, le contexte est clairement posé assez rapidement. Par exemple, l'empire des bleus s'oppose à la république des rouges pour conquérir le territoire perdu des jaunes, occupé par un dieu déchu. Ici, au contraire, on découvre le contexte à travers les yeux des acteurs du roman. Il faut ainsi une centaine de pages avant que l'auteur daigne signaler que cette bibliothèque se trouve au coeur des états-unis ... contemporains, ou presque (puisque les "américains" ont des téléphones portables). Et cette contextualisation au fur et à mesure m'a paru typique de certains styles de SF. Ca m'a évidement plu, mais certains lecteurs semblent avoir besoin de s'y préparer.Il y a ensuite un choix assumé de la cruauté. Carolyn n'hésite pas à tuer des gens, ce qui est vraiment déstabilisant au début du récit, parce que ça m'a vraiment rendu les différents personnages des bibliothécaires assez antipathiques. Pour ceux qui savent, j'ai assimilé ce récit à certaines parties de Dick Gentry, détective holistique, série télé plutôt brutale. Vraiment, c'était difficile, jusqu'à ce que je comprenne la raison derrière ce manque de compassion. Je ne vais pas m'étendre sur ces raisons, mais c'est un sacré changement de perspective.Ces éléments sont en fait des éléments de contexte, qui situent les personnages des bibliothécaires, lequel prend environ 300 pages ... 300 pages de contexte, c'est long, non ? Parce qu'il ne reste plus que 200 pages pour construire et résoudre une intrigue qui ait du sens. Et c'est là qu'arrive le vrai vertige de ce roman, parce qu'il y en a un. Au lieu de simplement construire une histoire classique de vengeance familiale, l'auteur passe d'un coup dans la dimension des romans métaphysiques : quel est le sens de la réalité, comment a-t-elle été construite ? C'est vraiment intéressant, à quelques défauts près.D'abord, autant la quatrième de couverture que les remerciements de l'auteur semblent mentionner une forme d'humour. Personnellement, j'ai bien vu le côté terrifiant de cette histoire. J'en ai vu aussi le côté captivant (à la façon d'un Dr Strange, par le vertige dimensionnel). Mais l'humour ? J'ai l'impression qu'il s'agit d'une blague pour spécialiste de la Torah ... que je ne suis pas. Et franchement, quand on enlève l'humour à un roman terrifiant et hilarant, ça devient d'un coup une lecture horrifique, ce que j'apprécie beaucoup moins, parce que c'est une émotion plus primaire, moins fine en un sens et que je n'aime pas ressentir.A ce déséquilibre, il faut ajouter un point de détail. Il y a dans ce roman un agent des services spéciaux US, qui ne fait pas grand chose (même si il n'est pas inutile), mais interprète à merveille le cliché du dur à cuire à l'américaine. Et c'est détestable dans une oeuvre qui aurait acquis bien plus d'universalité sans ça.Mais ça n'est pas tout ! Les cinquante dernières pages, qui devraient ramener de l'humanité au récit, et dans lesquelles je pensais vraiment que l'auteur ramènerait Carolyn parmi les gens normaux, a au contraire éloigné celle-ci de la Terre, ce qui est en un sens compréhensible, et l'a conduit à des actions que j'aurais vu comme un sacrifice, mais que l'auteur a choisi de montrer comme logique. Autrement dit, Carolyn qui est présenté comme gagnante, a en fait perdu. Ça n'est pas clair, et ce manque de clarté de la conclusion amplifie le côté confus du roman. C'était donc intéressant, sans pour autant être particulièrement émouvant. Dommage pour un roman d'apprentissage.
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Un bon moment de lecture, qui apporte son lot de personnages bien particuliers.
Les débuts du livre m'ont paru un peu compliqués car les éléments ne se mettent en place que très lentement.
L'idée est originale et l'intrigue se tient.
Pour quelques longueurs, je n'en ferai pas un coup de coeur mais ce roman mérite d'être lu (il mérite également le prix reçu, ce qui n'est pas toujours le cas).
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Décidément, j'ai bien fait de résilier mon abonnement à la box littéraire qui m'a envoyé ce livre… Non contents de ne pas respecter mes souhaits, je vois maintenant avec le recul qu'ils ne proposaient pas vraiment de bons bouquins…
Comme beaucoup d'ouvrages, celui-ci était dans ma PAL depuis longtemps.
Il a fallu que je sois bloqué du dos et que je demande à mon épouse de me donner le premier livre qui lui venait pour commencer celui-ci.
Peut-être était-ce l'instant, peut-être n'étais-je pas vraiment ouvert…
Mais j'ai trouvé ça vraiment laborieux dans l'écriture. Je n'ai jamais su rentrer dans l'histoire, assez loufoque (même pour du fantastique…).
J'ai même eu du mal à comprendre ce qu'il en était ! Malgré quelques passages qui auraient pu être assez savoureux (deux lions se battant contre des dizaines de chiens pour sauver un homme, ça donne envie, non ?), ceux-ci restent longs, voire très très longs. L'auteur tire sur son idée pendant des pages et des pages…
Je suis incapable de ne pas finir un livre entamé. J'ai donc lu jusqu'au bout, mais, chose assez rare, je me suis vraiment forcé, et chose encore plus rare, j'ai sauté de nombreux paragraphes (cela dit, même en les sautant, j'arrivais quand même à retomber sur la même action, puisque tirée jusqu'à plus soif…).
Bref, je n'ai pas vraiment apprécié le roman. Pire, j'ai passé une dizaine de jours dessus (là où d'autres ne m'en prennent que 2 ou 3…).
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