Ce tome démarre de façon inhabituelle dans le sens où il nous révèle bon nombre de choses sur
Lacan et Mao Mao. C'est la première fois dans la série que je suis aussi émue. L'histoire de
Lacan et Fonshen est aussi triste que tragique. J'ai été surprise de constater que tout le monde rend
Lacan responsable de ce qui s'est passé, alors que Fonshen était tout aussi responsable que lui, voir même plus, vu que c'est elle qui avait tout planifié. À ce titre, je suis déçue de la réaction de Mao Mao qui est sans pitié pour
Lacan. Ce dernier ne cherche pourtant qu'à rattraper ses erreurs, erreurs dont il est partiellement coupable.
Après un dénouement d'histoire d'amour aussi tragique et beau à la fois, difficile de remettre un peu de légèreté dans l'intrigue. Pourtant, la mangaka y parvient en remettant en avant les galeux livres "coquins" apportés par Mao Mao au sein de la cour intérieure. Au-delà de l'humour que cela apporte, c'est aussi l'occasion de rappeler la condition précaire des femmes, notamment de la plupart des servantes de la cour qui n'ont pas eu accès à l'éducation et ne savent pas lire.
La scène finale avec le chaton apporte de la tendresse dans ce tome qui avait démarré dans la tristesse.