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sur 4746 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il est des préfaces de livres qui sont de véritables petites lanternes, c'est le cas de celle de Claude David.
Il n'est point aisé de rentrer et s'approprier la lecture du procès. Mes souvenirs à Kafka sont bien plus humains. Je me souviens d'un lointain voyage à Prague, où après avoir bien cherché et pénétré de façon étrange dans le nouveau cimetière juif, situé à la sortie de la ville, j'ai longtemps erré dans un espèce de sous-bois à la recherche de la tombe de Kafka.
Si j'évoque ce souvenir, c'est qu'il me semble aller de pair avec l'opacité, la nébuleuse qui se constitue autour du : procès.
Tout comme j'ai longtemps cherché sa tombe, j'ai cherché le fil conducteur de ce roman.
Qu'en est-il vraiment de ce procès ? Qu'a donc fait ou pas fait notre homme pour se retrouver obsédé par son procès ?
La préface souligne que la clef de son procès se trouve entre les mains des femmes. Il est vrai que les différentes femmes évoquées dans le roman paraissent déterminantes et tout à la fois depravées, associées à un certain vice.
Kafka avait lui-même une approche des femmes très complexes. Si l'on songe à ces fiançailles avec Félicie Bauer rompues deux fois.
La préface parle aussi d'une névrose : celle tout simplement d'exister. Une faute générée elle-même par le fait d'être. de là, le pas est vite franchi pour arriver à la culpabilité. Néanmoins , ces raccourcis ne nous livrent-ils pas encore la lumière ?
Ma première lecture de l'oeuvre de Kafka avait été la métamorphose qui déjà m'avait laissé sur ma faim.
Kafka, est certainement un écrivain de génie mais à ce jour, il reste pour moi, encore bien insondable.
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Lire Kafka … et puis le relire ! Une première lecture laisse le lecteur troublé par la complexité du monde présenté par l'auteur. Une seconde maintient le trouble mais le déplace sur le quotidien expérimenté par le lecteur, l'intuition qu'il vit, tout à la fois et pas du tout, un monde inepte de non-relation avec les autres, le besoin de se tracasser et d'endosser le paletot de la responsabilité alors que le pale type qu'il est fondamentalement le pousse à profiter d'une liberté en sursis et à prendre, même et surtout sans rendre, tout ce que les autres ont comme richesses, véritable pillage qui se vit dans le dénis le plus total de l'Autre en tant que partenaire.

Kafka est un auteur énigmatique. Avec « le Procès », roman inachevé dont la présentation composite n'aide pas à une compréhension immédiate, Kafka nous livre un petit bout de lui-même et nous laisse sur la touche. Monsieur K, fondé de pouvoirs dans une banque, vit sa vie en décalage permanent avec la réalité systémique d'un univers régi par la Loi non dite des interventions policières qui, tel l'allumeur de réverbère, ouvrent et ferment la nuit du quotidien des personnes qui, par ailleurs, n'ont à se préoccupé de rien, si ce n'est de se laisser vivre.
La vie, ce fragment d'éternité peut alors se dérouler sur place, chaque instant n'étant ni la cause, ni la conséquence d'un autre qui lui sera juxtaposé. Il n'y a rien à voir, pas d'à-venir à construire jusqu'au jour où tout bascule et reste pourtant identique.
M. K est arrêté au petit-matin par une police polie mais ignorante des méfaits portés à son compte. A part rester libre, se présenter, il ne sait trop ni où ni quand, devant une Justice qui n'est jamais clairement définie, M. K n'a rien à modifier à son quotidien. Il doit continuer à vivre… Mais qu'est-ce que vivre ?
« le procès » est-il une métaphore ? Si oui, de quoi ? de la vie ? de la gestion politico-judiciaire de cette dernière ? de l'indécision de l'Homme qui vit et subit sa vie ? Kafka a-t-il voulu décrire, sans même le juger, l'univers carcéral qu'est une vie libre sous le poids d'une accusation infondée qui projette l'Homme en Absurdie ?
On peut gloser longtemps sur le message subliminal caché dans le texte de Kafka… Je ne m'autoriserai pas à partager ce que j'en ai compris. Au monde de l'ineptie, tous les kafkaïens, toutes les kafkaïennes font chanter, font danser leurs violons qui tous ont une âme prête à vibrer et qui tous les emprisonnent dans une valse lente, font et défoncent leurs pas de deux, leurs pas de loups, leurs pas solitaires dans une indifférence qui conduit chacun à se servir de l'autre, ni pour le rencontrer, ni développer une plus grande humanité.
Je sors de cette lecture la tête vide de découvertes, le coeur empli de malaises. Dans un monde où rien n'est compréhensible, le noyau de ‘l'atone', le mal-être reste le seul à vibrer. A quoi sert-il de vivre dans un monde pareil ? Est-ce le nôtre ? Quelle est l'invitation cachée, vieille de près d'un siècle qui nous est donnée par Kafka face à un monde poussiéreux dont je devine qu'il peut être ressenti comme très proche de l'image qu'on se fait du nôtre.
Dieu, que la vie est compliquée … !
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Complètement déroutée par cette relecture à laquelle je suis restée tout du long étrangère et à laquelle je n'ai strictement rien compris.
Oui l'absurde, la justice absurde, la bureaucratie absurde, les rapports humains absurdes, et? et??
Vite, passer à une autre lecture tant je me sens complètement idiote et vide après celle-là. Et tenter un jour, peut-être, une re-relecture...
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Un beau matin, Joseph K. se réveille dans son appartement et y découvre des policiers venus l'arrêter. Pour quelle raison ? Qu'a-t-il fait ? Ça, on ne le sait pas. Mais on l'arrête, point barre. Son procès se tiendra bientôt. Sur quels motifs ? Pourquoi demander, de toute façon il est libre. Alors, bien qu'interloqué et frustré, K. va suivre ce procès, tenter de prouver son innocence, se lancer dans une course sans nom et sans but précis. Contre qui ? Contre quoi ? Il ne le saura jamais...

Ce roman est perturbant, à bien des points de vue. Ne pas savoir de quoi est accusé le personnage principal constitue le coeur même de cet ouvrage, qui se veut angoissant et mystérieux. K. se laisse entraîner dans les méandres d'un système qui n'a ni fond ni entité définie, joue le jeu pas si malgré lui que ça d'une sombre mascarade qui lui enlève toute dignité et raison, ainsi que lui vole son statut et sa vie. La première absurdité est que la curiosité de K. est bien plus forte que son jugement, et bien qu'il comprenne assez vite que la situation n'a ni queue ni tête et certainement aucune raison d'être, il plonge tête la première dans un foutoir sans nom sous prétexte de vouloir démêler le vrai du faux d'une situation qu'il sait déjà fabriquée. K. dit qu'il est innocent. Oh certes, il se dit bien que telle ou telle action aurait pu être condamnable moralement, mais pas de quoi créer tout ce tintamarre. Pourquoi ne pas le croire, une culpabilité donnant clairement au texte une portée moins puissante ?
L'absurde de la situation continue plus on avance dans le récit, et le malaise s'installe chez le lecteur dès lors que K. a totalement intégré le fait qu'il a un procès et qu'il passe de lieux en lieux et de rencontres en rencontres tout aussi dérangeants les uns que les autres, vu qu'on ne sait vraiment où tout cela nous mène. Joseph K. en prend clairement son parti, détruit de lui-même son statut à la banque, n'étant plus intéressé par ses affaires et préférant courir à droite à gauche sans pourtant jamais vraiment savoir où aller et pourquoi.
Partout où il va, quelles que soient les personnes qu'il rencontre, tout le ramène au procès, presque comme un complot. Et Kafka nous plonge donc dans une atmosphère étouffante dont on ne peut se sortir, quoi qu'on fasse. Les personnages annexes ont tous un discours presque incompréhensible, semblent tous connaître la Loi qui échappe totalement au couple K./Lecteur. L'oppression créée et le labyrinthe de semblants d'indices ou d'explications dans lequel se promène l'accusé a de quoi laisser dubitatif et gêné.
Il est dur de tout saisir à la lecture de ce récit. Les argumentations à la fois contradictoires et logiques se succèdent sans jamais aider vraiment à la compréhension, bien que celles-ci participent intensément à l'effet de brouillard constant certainement voulu par l'auteur pour coller à son histoire. La justice ? Mais quelle Justice ? Pour qui ? Pour quoi ? Et comment ? Que retenir de ces procès sans fin et sans fondement dont on ne peut se dépêtrer ? Puisque les accusés ne la voient jamais et n'y comprennent rien, cela signifie-t-il qu'elle aurait presque un statut divin, qui juge de ses voies impénétrables ?
Et que faire de cet accusé, Joseph K., qui n'est même pas attachant ou à qui l'on ne peut vraiment s'identifier ? Sa propension à utiliser les femmes et les séduire (et vice-versa leur propension intrigante à être systématiquement attirées par lui) rajoute sans conteste au trouble général que génère la situation. Tous ceux à qui il s'adresse, toujours dans l'optique de son affaire (Melle Bürstner, l'Avocat, l'huissier, Leni, M. Block...), ne cessent de lui (nous) servir des discours décousus, incomplets, dont on attend sans cesse un éclaircissement qui ne viendra pourtant jamais.
Tout le récit reste dans la logique d'une nébuleuse sans fin que seul le personnage principal semble accepter, jusqu'au terme de sa vie. Un autre aspect qui peut empoisonner l'esprit du lecteur justement, c'est ce consentement, lui-même absurde, quasi obligé néanmoins, et en outre général puisque tous les accusés fonctionnent de la même manière et se laissent tous manger/piéger par ce système impénétrable.
Au final c'est le tout qui dérange, même si on n'a pas bien tout saisi ou suivi. Malgré une écriture fluide et travaillée, il est souvent difficile d'enchaîner beaucoup de pages à la fois, le désarroi étant généralement trop fort.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Le procès, roman inachevé de Kafka, dénonce l'arbitraire de l'administration, le broyage du citoyen pris dans un système où les règles sont incomprises et principalement inconnues.

Joseph K. est arrêté un matin chez lui. Il ne sait pas pourquoi et ne le saura jamais.

Cependant, de plus en plus, son procès va l'obnubiler, lui faire perdre pied, petit à petit.

Il cherchera à comprendre les arcanes de la justice mais n'y parviendra pas.

Ses alliés ne lui seront,au final, d'aucun secours et ne conduiront qu'à encore plus d'incompréhensions.

Oeuvre étrange, où l'on se retrouve avec davantage de questions que de réponses.

Le récit développe des concepts très intéressants mais au final j'ai trouvé le tout très froid, sans émotions.
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Cela faisait longtemps que je voulais aborder l'oeuvre Kafkaïenne. C'est chose faite avec « le procès ».

Au départ, le style m'a beaucoup plu, l'histoire m'intriguait. Un matin, un homme, Joseph K., est réveillé par des hommes en costume et lui apprenne qu'il a un procès. de là, tout s'enchaîne et le cauchemar commence. Il est harcelé par ces hommes de justice insidieusement. le problème, c'est que Joseph K. ignore pourquoi il est poursuivi par la justice ni quand aura lieu son procès.

Au fil de la lecture, j'ai été beaucoup moins rapide à lire. Les sous-entendus des différentes scènes sont assez difficile à comprendre au premier abord.

De plus, l'univers du livre est très angoissant. L'entourage du personnage principal n'est pas plus rassurant. Personne ne va aider Joseph mis à part son oncle qui intervient dans l'histoire pour lui trouver un avocat. Il va d'ailleurs faire prendre conscience à son neveu du véritable enjeu de ce procès à savoir la mauvaise image non seulement de lui-même mais aussi de la famille.

Je ne peux pas dire que j'ai apprécié cette lecture car malgré le peu de page, il m'est souvent arrivé de m'ennuyer. Il y a des passages un peu compliqués à comprendre, limite philosophique. Ce qui m'a plu en revanche, c'est la petite histoire que lui raconte l'homme de religion dans la cathédrale. Une simple histoire peut être interprétée de différente façon selon que l'on se positionne de tel ou tel côté.

En bref, je crois qu'il s'agit bien là d'une satire sociale contrairement à ce qu'indique la 4ème de couverture. L'engrenage dans lequel se trouve Joseph K. fait peur puisqu'il n'a aucun moyen de s'en sortir. Il se retrouve à la merci de son avocat et des hommes de justice, qui sont plus ou moins tous corrompus.
Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Ce livre ne m'a pas déçu mais la vérité est que je me suis sentie dépassée et, même écrasée, devant cet ouvrage. J'en suis sortie hébétée et je sais que je n'ai pas été capable d'appréhender tout son contenu. Cette note traduit mon sentiment et NON la qualité du livre.
Nous suivons Joseph K., accusé et arrêté par la justice. Mais nul n'est capable de dire pourquoi il est accusé ni par qui. Si au début, on garde en tête cette situation absurde, au fur et à mesure de la lecture, on l'oublie pour se concentrer sur les tentatives de Joseph K. pour faire avancer son dossier.
Certaines situations sont absurdes et relèvent plus du cauchemar que du réel : par exemple, dans un chapitre, K. ouvre un débarras de la banque et y découvre les deux inspecteurs qui l'ont arrêté le premier jour en train de se faire flageller. de même, chaque personne qu'il rencontre a toujours un lien avec la justice, que ce soit un client de la banque, le peintre Titorelli ou le prêtre dans la cathédrale. La « justice » elle-même est un labyrinthe étrange, un gouffre où personne ne sait où il commence ni quand il se termine. Il faut l'accepter tel qu'elle est, et faire avec en s'attirant les faveurs des avocats, des juges ou des chefs de bureaux. Au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, tout devient de plus en plus incompréhensible, confus et inquiétant.
Les sentiments de Joseph K. sont extrêmement bien décrits et sa psychologie est analysée, disséquée et restituée dans un style d'écriture qui reste accessible, moyennant un petit effort. La fin m'a coupé le souffle : de ma vie, je n'ai jamais lu une fin aussi remarquable, pleine d'audace et de folie.
Ce n'est pas une lecture facile mais un récit qui vous met mal à l'aise et qui vous pousse dans vos derniers retranchements de lecteur.
En tout cas, faut-il le lire ? Oui, pour au moins vivre cette sensation de lecture une fois !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Voilà un livre très énigmatique... Cela tient non seulement à son caractère d'oeuvre inachevée, mais surtout à l'ambiance générale, morne et grise société bureaucratique d'êtres médiocres et avides.
Chaque chapitre semble indépendant des autres, avec K et son procès comme seuls dénominateurs communs, où l'écriture s'appesantit sur ses interactions avec des personnages types dont l'existence excède rarement ledit chapitre.
Le procès, et donc l'histoire, n'avance pas ; il n'est pas la substance du livre, on ne connaît même pas les griefs contre K. Si l'on est pas prévenu, on peut donc vite s'ennuyer. Ce qui importe, c'est le regard glacial de Kafka sur une justice qui n'est plus un moyen dédié à l'édification d'une meilleure société, mais une fin en soi. Ce qui importe, ce n'est pas que vous soyiez innocent ou coupable d'un acte quelconque, dont d'ailleurs tout le monde semble plus au courant que vous, mais le soin plus ou moins servile que vous montrez à vous mettre à la disposition de la justice. Les plus faibles se préservent vaguement, au sacrifice de leur confort de vie et de leur temps, en s'humiliant ; les plus forts envisagent les dernières extrémités pour se sortir de leur condition d'accusé, pourtant sans conséquence apparente puisqu'ils sont libres de vaquer à leurs occupations habituelles, mais qui les obsède au point de s'immiscer dans leurs loisirs et leurs métiers. Face à l'inextricable emprise morale du procès, K essaye la bravoure face à l'inique manifeste, le réseau familial, la raison qui se perd en conjonctures et en impasses, l'amitié des magistrats, l'amour des femmes bien placées, l'expérience des avocats chevronnés et des accusés de longue date, et même la religion et ses paraboles interprétables dans tous les sens possibles, et qui a au moins le mérite de consoler à défaut de conseiller. Pourtant, il devient évident que la seule façon de secouer le joug du procès soit de quitter la vie, ce qui ressemble étrangement à la seule manière de conjurer à jamais les jugements sans réels fondements que nous exerçons tous les uns sur les autres.
Certains développements juridiques et théologiques sont particulièrement, et très certainement intentionnellement, pénibles. le récit, où surgissent régulièrement des digressions apparemment insignifiantes mais qui doivent bien avoir un rôle à jouer de par leur invraisemblance ou leur singularité, déconcerte, donnant l'impression de passer à côté de la meilleure moitié de l'histoire, celle qui ne se lit pas.
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Il y aura autant d'interprétations de ce mystérieux roman (inachevé, recomposé, filtré à travers Max Brod, et par les divers éditeurs et traducteurs) qu'il y aura de lecteurs. On peut lire "Le procès" comme une fable anti-totalitaire (et les Tchèques, après 45, ne s'en sont pas privés) : persécution administrative d'un individu pris à la nasse d'une multitude de lois et règlements dont il n'a jamais le fin mot, car ils sont conçus pour qu'il soit toujours en infraction par rapport à eux. Ici, on reconnaît facilement le ghetto nazi et le cauchemar soviétique. Mais d'autres ont vu dans cette histoire le vécu et les angoisses d'un Juif assimilé face à la Tora du Sinaï et des rabbins : se sentant toujours en faute, cherchant partout des règles claires qu'il est incapable de comprendre, attendant vainement, à la fin, d'entrer dans le Château de la Loi alors qu'il lui suffisait de pousser la porte. Dans ce cas, ce n'est pas la Loi et ses ramifications qui est fautive, mais l'individu qui manque de désir d'aller à elle.

Ce livre est donc, avec la multiplicité des sens auxquels il se prête, une oeuvre profondément ambiguë, et elle laisse le lecteur totalement insatisfait, quand il ne peut compter que sur lui-même pour avancer une interprétation dont il est le seul responsable, sans aucun garant. En un sens la lecture du Procès transforme le lecteur en Joseph K. En l'absence totale de repères valables et collectifs, de symboles et de significations reçus de tous, le lecteur est l'homme de Kafka, l'homme de la modernité, contraint de se fabriquer une identité avec des fragments qu'il ne comprend plus.
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Ma vision de Kafka:
Un écrivain qui a le besoin d'objectiver (par l'écriture) l'hostilité mortifère de l'univers qui l'entoure.
Toutes les issues sont définitivement verrouillées, il est inutile de chercher une sortie aux labyrinthes du monde , on se heurtera toujours à des murs.
Autant se résigner à la société telle qu'elle fonctionne puisque tout élan vital y est bloqué et que le seul destin vaguement maîtrisable est celui de l'autre monde, le "vrai": celui de l'oeuvre littéraire.
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