La rune des deux mondes, le premier tome du Livre d'Ayla, m'avait tout d'abord interpellée avec sa jolie couverture aux teintes bleu-nuit, le résumé avait achevé de me convaincre. C'est donc avec joie, et une certaine impatience, que je l'ai ouvert pour le lire.
Graphiquement, c'est beau ! Des teintes claires, beaucoup de pastel, de vert, et de paysages nocturnes lumineux,
Violette Grabski a un trait doux très agréable.
Au niveau des thèmes, l'autrice,
Séverine de la Croix, nous parle de chasse aux sorcières, de lien avec la nature et le vivant. Elle dénonce aussi les préjugés, les croyanes infondées et les discriminations.
Mais c'est aussi et surtout un récit initiatique que nous découvrons ici, celui d'Ayla, orpheline de Sahannah, tuée car soupçonnée d'être une sorcière. Une jeune femme qui, elle-même pourchassée, va partir en quête de ses racines magiques, en tentant de retrouver son peuple : les Mogaïs.
C'est tout un ensemble de créatures légendaires qui nous sont présentées ici : les fameux Mogaïs, les elfes, les Korrigans, les sirènes et les fées. Nous ne connaissons pas encore le fin mot de l'histoire, vu que ce n'est qu'un premier tome, mais le fond mythologique employé est très intéressant.
Sans être un coup de coeur, c'est tout de même un premier opus intrigant, qui pose les bases d'un univers fantasy bien sympathique. Je lirai avec plaisir la suite quand elle paraîtra.
Merci aux éditions Delcourt et à Babelio pour l'envoi !