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Christophe Lambert (Autre)
EAN : 9782748527254
336 pages
Syros (11/02/2021)
3.5/5   62 notes
Résumé :
Peut-on sauver les gens contre leur gré ? Un roman fantastique envoûtant. Fin des années 50, Etats-Unis. David vit avec ses parents dans une résidence de standing où chaque famille semble mener une vie parfaite. Un soir d'été, en rentrant chez lui, il s'immobilise, frappé de stupeur : sa voisine Ruth marche nue sur la route, hagarde, la bouche en sang. Une apparition presque irréelle. Ruth est-elle somnambule comme le prétend son mari ? Et d'où viennent les visions ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a des livres qui rencontrent leurs lecteurs et d'autres pas, j'ai su dés le début que ce roman n'était pas ma tasse de thé et pourtant il aurait pu l'être s'il avait tiré vers un style plutôt qu'un autre... Beaucoup de thèmes et de genres pour ce petit roman...
On est aux USA dans les années 50, et c'est le David adulte qui raconte le David adolescent, ce qui lui est arrivé cet été-là et qui l'a changé à jamais.
On est dans un quartier résidentiel et David est enfant unique. Son père est cadre dans la pub, sa mère est à la maison. Elle aimerait bien retravailler mais le père s'y oppose , le monde des camarades-travailleurs est trop dur pour sa faible femme. On est dans une Amérique qui n'est plus , impression de revoir la série TV , Mad Men...
Les adultes ont des problèmes, des problèmes de couples dont certains sont bien gratinés, mais cela ne regarde pas les enfants.
" En ce temps-là, les papas étaient des hommes solides, que rien n'ébranlait."
On bascule dans ce qui pourrait être du policier. David voit sa voisine errer nue dans la rue, du sang sur la bouche. le mari dit qu'elle est somnambule, mais David ne fait pas confiance au mari, il faut dire que Ruth est bien jolie..
" de toute façon, comme je l'ai déjà évoqué, la parole d'un adulte faisait toujours autorité . Toujours"
La nostalgie s'arrête -là , et l'on bascule dans le genre fantastique, avec une petite fille qui dessine un monstre.
Et si c'était juste un souvenir de cauchemar ancien qu' aurait fait l'auteur et qu'il avait glissé dans un livre ?
" Quand vous êtes un écrivain né, tout ce qui vous arrive ( je dis bien TOUT ) est potentiellement recyclable en histoires. "
Et si la solution à tout ne se trouvait pas dans la forêt , là où se trouve le Wendigo ? ?
J'aurais aimé que ce roman n'aborde pas le genre fantastique, qu'il bascule dans le roman d'initiation. J'aurais pu aimer qu'il bascule dans le policier, mais le troisième axe m'a laissée de glace. ce n'est qu'une question de sensibilité, il saura séduire d'autres lecteurs amateurs de frissons, de créatures effrayantes. (Mais comme on est dans le roman pour adolescents, tout cela reste assez soft...).
Un roman pour adolescents très original.
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Une lecture en demi-teintes...
Si j'ai globalement apprécié le roman, je n'ai toutefois pas été bouleversé. On devine assez rapidement où l'auteur veut nous emmener.
Les personnages sont relativement attachants - mais ils manquent un peu de profondeur. On peut saluer les sujets "délicats" abordés par l'auteur ; je pense à la violence dans le couple, un peu le prétexte de l'intrigue. Mais aussi la recherche de genre (ou de sa sexualité), complètement brimé à l'époque où se situe le roman, qui s'exprime dans une scène inattendue, à la fois drôle et tragique, mais bien trop timide et si peu exploitée que c'en est presque anecdotique - certes, ce n'était pas le but de l'ouvrage. Tout comme l'intrigue très très très secondaire de la radio pirate, qui pourtant vient clore ce récit...
Mais alors le but du récit, quel est-il ? Nous sommes finalement dans une histoire très simple. Peut-être que l'auteur, dans ses petites incartades, nous donne la clef de son récit : trouver un prétexte, et en faire une histoire. Ici, c'est celui d'une femme violentée, et d'un voeu qui tourne mal.
Pour autant, il y a un travail non négligeable du contexte, puisque l'on se situe dans les années 50, aux États-Unis. Ce n'est pas si commun pour un ouvrage jeunesse, et on en retirera une impression rappelant Stranger Things (qui a peut-être donné l'impulsion de départ, bien que les époques ne sont pas tout à fait les mêmes les mêmes), certains ouvrages de Stephen King, ou encore les Goonies. Bref, un roman qui sent la bonne nostalgie, tout en critiquant toutefois les banlieues américaines, où les familles apparemment bien sous tout rapport dévoilent une autre couleur sous leur vernis de bienséance !
Mais tout cela reste tout de même très en surface, et j'avoue n'avoir pas été plus emporté que cela par le récit. Par ailleurs, je me demande si cette ambiance et ces références parleront réellement aux enfants, qui sont tout de même le public cible !
La fin façon film d'action est un peu déstabilisante, surtout après le rythme beaucoup plus contemplatif des débuts, et la surenchère de violence m'a laissé sceptique. Ça tombe un peu de nulle part, il n'y a pas vraiment d'explication, et là encore, j'ai eu l'impression de survoler les choses. Quant au Wendigo qui donne son nom au titre, il est loin d'être le centre du récit, et on le voit finalement très peu.
Bref, une lecture qui n'a pas été désagréable, mais qui ne m'a pas vraiment touché, et qui ne me marquera pas.
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Au carrefour de plusieurs genres, "Si tu vois le Wendigo" est probablement l'une des plus belles surprises de cette années 2021. A la fois récit original et hommage, ce livre classé en jeunesse ne devrait pas déplaire au lectorat adulte : inspiré par la littérature de genre américaine, ce roman, comme les meilleurs titres de littérature jeunesse anglo-saxonne, présente une aura intergénérationnelle qui le rend intéressant pour toutes les tranches d'âge. A ce titre, bien que la narration soit faite par le jeune David, les nombreux clins d'oeil et autres références qui parsèment "Si tu vois le Wendigo" se réclament davantage d'une culture littéraire et cinématographique adulte. La toute première qui transparait est une inspiration toute "lynchienne" du sujet et de son traitement : une petite ville américaine où les protagonistes semblent vivre en vase clos, des personnalités très marquées dont certaines particulièrement atypiques, et ce relent d'inquiétude, ces éléments vaguement étranges qui semblent suppurer progressivement du quotidien presque trop propret qui s'égraine d'un jour à l'autre. D'ailleurs, le roman s'ouvre sur une citation extraite de Twin Peaks, célébrissime série de David Lynch : "Quand on y regarde de près, tout le monde a l'air décalé". le ton est donné.

L'hommage à David Lynch ne se limite pas à ces quelques codes : l'auteur va jusqu'à s'inspirer d'un événement vécu par le réalisateur et qui avait par ailleurs profondément marqué son oeuvre. En effet, la scène sur laquelle s'ouvre le roman (relatée dans le résumé de quatrième de couverture) est directement calquée sur un souvenir de jeunesse du cinéaste : la rencontre, un beau jour de son adolescence, avec une femme nue, la bouche ensanglantée, complètement hagarde au milieu de la rue. Ajoutons à cela que le personnage principal de Christophe Lambert s'appelle David, et il y a tout à parier qu'il ne s'agit pas du tout de coïncidences...

Au fil de la lecture, on apprend que David, une fois adulte, est devenu un auteur reconnu, qualifié par la critique de "nouveau Stephen King". C'est là la seconde référence d'importance, dans le fond comme dans la forme : les années 1950, des gamins à l'aube de leur adolescence qui passent leur dernier été d'insouciance sur leur vélo, et... l'incursion du fantastique, d'une terreur froide soudaine mais toujours justement dosée. Cet aspect, ici personnifié à travers cette entité qu'est le Wendigo (une créature cannibale issue du folklore nord-américain) est en effet utilisé avec parcimonie : le monstre fait quelques apparitions, son pouvoir se ressent sur les personnages, mais le doute quant à son existence réelle persiste. Et surtout, cette utilisation parfaitement mesurée du paranormal sert avant tout de prétexte hautement ingénieux pour mieux mettre en relief (comme souvent chez Stephen King également, d'ailleurs) la réalité psycho-sociale d'une époque ou d'un certain milieu.

En totale fusion avec le cadre spatio-temporel de son intrigue, Christophe Lambert nous immerge entièrement dans l'atmosphère des Trente Glorieuses américaines : son écriture, parfaitement évocatrice, restitue mieux qu'un roman social (et sans tomber dans l'écueil de l'image d'Épinal) un quartier de standing des fifties à la veille des grands changements humains, économiques et sociaux que L Histoire connut ensuite. Les allers et retours de la narration dans le temps permettent d'aborder tour à tour la mort à venir de Kennedy, la fin d'un certain âge d'or, ou encore les bouleversements intimes des personnages. Ces derniers ne sont jamais évoqués gratuitement, au contraire : on comprend, lorsque l'auteur fait un aparté pour s'y attarder, qu'il densifie par-là la psychologie de ses protagonistes.

Dans le même ordre d'idée, les allusions faîtes à la vie du quartier et les brèves incursions dans les tranches de vie de ceux qui y résident ne sont jamais superfétatoires. Elles permettent de mettre brillamment en exergue la rouille qui perce sous le formica des tables du Diner, les ombres qui se terrent derrière les fenêtres des villas pourtant si joliment fleuries, bref, tout ce qui se cache derrière le vernis bien trop beau de ces vies de papier glacé...

En bref : Roman coup de coeur, "Si tu vois le Wendigo" est un brillant hommage à David Lynch et à Stephen King ; Christophe Lambert s'approprie leurs codes pour signer un roman au croisement des genres et des inspirations qui nous immerge avec réalisme dans l'Amérique des Trente Glorieuses. Mais le tour de force de ce livre est l'utilisation qui est faite des éléments fantastiques, dosés juste ce qu'il faut pour mettre en relief la réalité sociale d'une certaine époque et d'un certain milieu, faire craquer le vernis des apparences et évoquer avec force la fin de l'enfance et le passage à l'âge adulte. Surprenant et brillant, "Si tu vois le Wendigo" plaira certainement à un plus large public que le seul lectorat jeunesse auquel il s'adresse en premier lieu.
Lien : https://books-tea-pie.blogsp..
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Quand je l'ai acheté après avoir lu le résumé, je m'attendais à trouver la nature et la forêt au centre du récit. C'est le cas. Mais ce livre est bien plus que ça encore.

"Si tu vois le wendigo" est un vaste mélange de plusieurs genres, tant et si bien que la lectrice que je suis s'est parfois sentie un peu perdue.

L'histoire est narrée par David, à présent adulte mais qui, en 1959, n'était qu'un ado qui s'apprêtait à vivre de supers vacances d'été avec son ami. le livre oscille entre plusieurs choses : c'est d'abord une peinture de la société américaine de la fin des années 50 avec quelques jolies réflexions sur les dérives et les frustrations de la classe moyenne, celle qui vivait dans ces quartiers résidentiels prisés d'après-guerre. On y parle aussi du passage de l'enfance à l'âge adulte, de la perte de l'innocence. Et enfin, le surnaturel est également présent, parfois d'une manière qui frise l'absurde ou la caricature. Ce n'est pas une critique. Au contraire, j'ai trouvé ça original.

David, écrivain en herbe, est tiraillé entre ses jeux d'enfant et sa nouvelle et irréelle fascination pour sa voisine. Une découverte stupéfiante au coeur de la forêt va changer son destin et le confronter aux valeurs du bien et du mal.

J'avoue avoir été bien accrochée au début de ma lecture, puis la succession d'événements étranges, l'écriture irrégulière, le caractère des protagonistes et surtout, l'étrange relation entre Ruth et David, ont peu à peu fait retomber mon engouement.

C'est un récit assez lent et intrigant, en grande partie parce qu'on ignore où l'auteur veut nous emmener. J'ai regretté l'absence de style qui donne à croire qu'on s'adresse à un lectorat plutôt jeune alors que les sujets évoqués sont quand même assez graves. Mais j'ai aimé le contexte familial complexe et le voile que le narrateur lève régulièrement sur le destin des protagonistes. J'ai trouvé cette manière de faire originale et moins abrupte qu'un épilogue classique. Par contre, certaines zones d'ombre restent inexpliquées. Et beaucoup d'éléments fantastiques ne sont pas assez exploités. C'est dommage.

Pour résumer, c'est une histoire contée de manière assez simple mais qui renferme des éléments mystérieux intéressants. Sans être passionnant, ça se lit vite et bien et ne serait-ce que pour l'ambiance pesante bien retranscrite, les passages dans la forêt ou la chronique douce-amère d'une époque révolue, ça mérite d'être découvert. La petite note de fin est très sympa...
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Quel roman surprenant ! et tellement prenant !
Du fantastique, certes, mais plus encore une chronique douce-amère, pour finir sur un thriller époustouflant.

Difficile de parler de ce roman sans trop en dévoiler, notamment parce qu'il change d'atmosphère au fil des pages.
J'avoue l'avoir commencé sans enthousiasme : du fantastique, un monstre (je ne lis pas les 4es de couverture, mais je me suis renseignée sur ce Wendigo dont il me semble n'avoir jamais entendu parler auparavant !), un auteur connu en SF (et que je n'ai jamais lu) rien qui ne m'attirait vraiment.
Mais dès les premières pages, j'ai été totalement happée par l'ambiance.

Car même si le fantastique est effectivement bien présent, c'est avant tout la chronique de la vie d'un jeune ado, à la fin des années 50, dans un village du nord de l'Amérique. Qui n'est pas un peu amoureux d'un adulte à cet âge-là ? Un vrai ou sur papier glacé !

1959, David 15 ans, vit avec ses parents dans un lotissement un brin résidentiel de Mansford, entre Seattle et la frontière canadienne. Avec son inséparable copain, il joue aux cow-boys et construit des cabanes en forêt, mais il aime aussi écrire des nouvelles.
Et il deviendra écrivain. Car ce roman est écrit des années après cet été 59, on replonge dans le passé de David, et donc de temps en temps, on entrevoit ce que se passera plus tard.

Le narrateur est juste un peu plus âgé que moi, et je retrouve l'ambiance de ces années-là.
Je ne sais si c'était la même en Amérique, mais il y a des souvenirs qui me parlent. (Pourtant l'auteur, lui, ne les a pas vécu, il est bien trop jeune !)
Etonnamment, ça m'a même ramenée à un souvenir que j'avais totalement oublié depuis plus de 60 ans !!
Quand le narrateur parle de dévisser le bouchon de la gourde pour y boire la grenadine, j'ai retrouvé le goût de ce sirop tiède mêlé à celui du plastique, j'ai revu ma gourde, toute petite et ronde, alors que mes amies avaient des classiques plates. Une vraie madeleine de Proust, une sensation d e retour dans ces années, alors que nous découvrions à peine avec ravissement le plastique, un grand progrès pour l'époque !
Et puis le Juke box, et Rock around the clock.
J'ai été un peu plus sceptique sur le fait que tous les gamins avaient leur période fans de dinosaures. Ou alors, c'est que c'est arrivé trèèès longtemps après dans ma province !

J'ai aimé aussi qu'il soit question de Thoreau et de son Walden ou la Vie dans les bois (J'étais partie à Boston avec l'intention de le lire, un classique important, encore plus quand on est dans le Massachusetts, mais finalement, je ne me suis toujours pas décidée !!). On n'en parle pas souvent, même si Obama l'a mis dans ses favoris.

Au final, un roman que j'ai beaucoup aimé lire, malgré un peu de violence. Bien écrit, nostalgique, intéressant, de la douceur aussi, de l'humour, du suspens, de belles surprises, et plein d'autres choses que vous découvrirez en le lisant, il est très riche et parfois inattendu !
Mais je ne saurais pas dire pour quel âge je le conseille !
Lien : https://livresjeunessejangel..
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critiques presse (1)
Ricochet
31 mars 2021
Au-delà de ce jeu de miroir entre les écrits de David et son été de pré-adolescent, le roman reflète encore une époque de prospérité qui cachait bien son spleen. Un roman très captivant.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Mon père s'est levé pour allumer notre grosse télé ( l'équivalent du tricératops sur l'échelle de l'évolution audiovisuelle ). Je vous parle d'un temps où la télécommande n'existait pas. De toute façon, le choix n'était pas énorme : trois chaînes granuleuses en noir et blanc , en tout et pour tout.
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Souvent, les journalistes me demandent " Pourquoi écrivez-vous ? ". La réponse, la voilà : j'écris pour déclencher cette sensation, chez le lecteur, la sensation du... " Et après ? ". existe-t-il de plus beaux compliments que " Je tournais les pages sans pouvoir m'arrêter", " Je n'ai pas pu éteindre la lumière avant 2h du mat'" ou " A cause de vous, j'ai raté ma station de métro ? "
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Le reste de la cabane évoquait certains de ces clichés qui montrent une grange ou une ferme après le passage d'une tornade. Des débris partout. Des meubles éparpillés. Le grand méchant loup avait mis le paquet.
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Le Wendigo a avancé jusqu'au trottoir, puis il s'est retourné vers moi, et il m'a de nouveau fait signe de le suivre, avec sa griffe-stalactite.
Le plus dément, c'est que j'ai obéi.
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En ce temps-là, les papas étaient des hommes solides, que rien n'ébranlait. Ils étaient le symbole d'un monde sûr, l'image même du pragmatisme, du bon sens yankee. Les mamans, elles, se devaient d'incarner la parfaite maîtresse de maison, enjouée et efficace. Les papas étaient des ours maladroits dans la cuisine et les mamans ne conduisaient pas très bien (elles avaient du mal, avec les créneaux), mais l'un et l'autre s'aimaient et ne doutaient jamais d'avoir fait le bon choix (le divorce n'existait pas, bien sûr). Tout ce petit monde croyait dur comme fer aux valeurs américaines.
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