C'est toujours un plaisir de retrouver cette série, qui nous propose des histoires de toutes les sortes, qui nous touchent en plein coeur. Celle-ci se concentre sur Mitsuko et se révèle à nous entièrement uniquement à la fin, qui nous donne le sourire.
Pour ce conte, nous retrouvons
Loïc Clément au scénario, et cette fois ci allié à
Qin Leng au graphisme, c'est toujours édité par Delcourt.
Un texte court comme à chaque fois mais qui sait créé son impact.
Dans cette histoire, nous rencontrons d'abord une jeune fille qui est avec sa mère qui lui parle dans une autre langue (nous on a la traduction). La petite, c'est Mitsuko, elle a été représentée en permanence avec des attributs animaux dont ses oreilles.
Le graphisme est assez simple, tout en restant efficace. Nous faisons un saut dans le temps pour retrouver une mère et sa boule d'énergie de fils, Oscar. La mère est attachante, ouverte, touchante. Mitsuko, elle semble irréelle, comme un fantôme, se glisser à vos côtés, on n'entend pas sa voix, on la voit à peine. Elle est représenté particulièrement, peut être simplement pour marquer sa différence.
Notre dame entend bien des histoires différentes sur cette Mitsuko. C'est raconté de belle et espiègle manière, de façon à faire réfléchir. Finalement elle se fait juger sans que les gens la connaissent par sa différence, par ses actes incompréhensibles etc.
Oscar est volontaire, et ne juge pas à l'emporte pièce, alors il défend et veut apprendre à connaître Mitsuko, à force il se fait une petite place dans son monde.
Mais c'est au final, que tout prend véritablement sens, que la magie se déploie entièrement et touche les coeurs et nous fait fondre. Même si ça commence déjà avant et progressivement par des liens. Un beau rappel que tout n'est peut être pas ce qu'il paraît, et que juger sans savoir, sans apprendre à connaître, ce n'est pas la bonne façon de faire.