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EAN : 9782277241591
314 pages
J'ai lu (04/01/1999)
3.48/5   52 notes
Résumé :
Jean-Marc Ligny
Parisien « émigré » en Bretagne, il a écrit une vingtaine de romans en vingt ans, tous dans son domaine de prédilection : la S-F et le fantastique. Il propose une approche originale du genre, inspirée par le choc quotidien des peuples et des cultures.

« Au secours ! » crie Maze quand son corps explose.
Soudain, un visage émerge du néant. Maze le reconnaît : c'est lui-même. Son propre clone perdu dans l'abî... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Inner City est un monde en millefeuilles ou plutôt un monde où différents plans de réalité (et d'irréalité) se superposent jusqu'à se confondre, pour le meilleur, mais surtout pour le pire.

Jean-Marc Ligny plonge ses lecteurs dans un Paris désormais sale et (quasi totalement) abandonné. Mais... Où sont passés tous les habitants ?! Connectés... Dans la Haute Réalité !

L'intrigue se déroule en deux temps. Ou plutôt deux intrigues se déroulent parallèlement, se rejoignent et fusionnent.

Kris, sous les ordres de Deckard et l'aide de l'IA Max, doit s'occuper de retrouver des Inners en perdition en haute réalité et les ramener en basse réalité (c'est à dire la réalité tout court !). Elle finit par se retrouver confrontée à "Joe ", un tueur quasi réel. Or... Ceci est impossible ! Qui est-il ? D'où vient-il ? Chargée d'enquêter, Kris découvre les limites de la haute réalité et surtout ses dangers.

Dans le même temps, Hang, un reporter à sensations (nouvelle version), vit entre descente dans le monde interdit des Outers, ses connexions sur Maya et ses appels à son père. Pourtant, Hang est loin de paraître aussi tranquille qu'il n'y paraît... Quel est son but ? Pourquoi se cache-t-il ?

La folie n'est jamais loin dans Inner City. La haute réalité a distordue les esprits et les sentiments humains, déconnectant l'humanité de la vie réelle. (Il y a d'ailleurs de nombreuses anecdotes dont l'une où une jeune femme décide d'aller vivre à la campagne et assiste à la ponte d'un oeuf... Résultat, horrifiée, elle tourne presque de l'oeil et refuse de le consommer...). Jean-Marc Ligny nous dépeint une image saisissante d'une société à la dérive.

Comme tout bon roman cyberpunk, Inner City aborde des thématiques caractéristiques : un monde futuriste, des grandes corporations qui dominent le monde, et bien sûr une bonne dose de technologie (informatique dans ce roman).

Deux mondes, réalité, vie virtuelle... Presque toute la population est connectée en permanence à MAYA, l'entrée à la haute réalité qui permet de vivre une infinité d'expériences et de réaliser ses fantasmes les plus fous. Et de l'autre côté, il y a la banlieue... Bidonvilles pauvres et ultra-violents, où personne n'est connecté mais où tout le monde rêve de pouvoir, un jour, passer de l'autre côté du champ de force qui protège la capitale et arrêter de lutter pour survivre...

L'intrigue d'Inner City est intéressante et bien développée. Il y a de nombreux rebondissements, beaucoup d'action et de suspense. Évidement, le côté "technique" et "informatique" peut rebuter au premier abord. Toutefois, les références informatiques et technologiques décrites ne sont, au final, qu'une adaptation légèrement plus futuriste et élaborée que ce nous vivons actuellement. Il n'est donc pas difficile d'être happé par la plume de Jean-Marc Ligny et par les aventures de ses personnages. Kris et Hang ont des personnalités construites et attachantes. Leurs questionnements sont extrêmement convaincants. (Perso, j'aime bien l'intelligence artificielle, MAX.)

Jean-Marc Ligny propose une vision futuriste crédible, à tel point que cela peut en devenir effrayant. Saurons-nous éviter ce futur ?

Je vous conseille vivement cette lecture ainsi que La Voix Brisée de Madaharva. Ces deux romans sont de véritables prises de conscience du devenir de notre société et de notre humanité. Inner City m'a aussi fait penser à Serial Experiment Lain, un animé sorti en 1998, où une jeune adolescente solitaire, mal dans sa peau, se découvre une passion pour l'informatique et pour le Wired, sorte dévolution de l'internet...
Lien : http://lecomptoirdelecureuil..
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Pour ce début d'année, les éditions ActuSF ont décidé de nous gâter en publiant cette version corrigée, remaniée et mise à jour (en tenant compte du développement des technologies informatiques et de communication) d'un roman cyberpunk initialement paru en... 1996. Je ne sais pas trop quel a pu être son impact il y a vingt ans, mais en 2016 Inner City fait froid dans le dos tant la réalité sociétale qu'il présente peut nous paraître proche !

Je n'avais jamais lu de romans de Jean-Marc Ligny. J'ai testé les premières pages d'Inner City sur le site des éditions ActuSF et j'ai été happée par le récit dès les premières lignes, ce qui m'a convaincue de le lire. N'étant pas une geek j'avais un peu peur de ne pas vraiment comprendre les références informatiques et / ou technologiques, mais en lisant le roman en entier toutes mes craintes se sont envolées : ce qui nous est décrit ici n'est au final rien d'autre que ce que nous vivons actuellement, en un peu plus élaboré évidemment : réseaux sociaux, commerce et jeux en ligne, immersion 3D, avatars... Quand on voit que Sony s'apprêt à sortir un casque de réalité virtuelle pour le grand public, on se rend compte qu'on est très proche des cyglasses utilisées dans le roman !

Inner City est un très bon roman, qui tient tout autant du polar que de la science-fiction. Et comme tout roman noir que se respecte, il nous livre une image saisissante d'une société à la dérive. D'un côté, il y a un Paris vidé de ses habitants, aux rue désertées et aux voitures poussiéreuses, où les seules traces de vie apparentes sont les robots qui assurent l'entretien et les tâches courantes ; seules quelques personnes errent dans les rues, soit pour le travail, soit parce qu'elles sont en plein délire. Presque toute la population est connectée en permanence à MAYA, la Haute Réalité qui permet de vivre une infinité d'expériences et de réaliser ses fantasmes les plus fous, moyennant finances bien entendu ! de l'autre côté, il y a la banlieue, pauvre et ultra-violente, où personne n'est connecté mais où tout le monde rêve de pouvoir un jour passer de l'autre côté du champ de force qui protège la capitale... Il y a aussi quelques enclaves, des petits villages moribonds où vivent quelques personnes âgées et les rares citoyens exclus de MAYA qui tentent un retour aux sources. Et au milieu de tout cela, il y a Hang, qui n'hésite pas à quitter Paris pour partir à la recherche d'images de plus en plus violentes, de plus en plus choquantes, pour alimenter une réalité virtuelle en quête perpétuelle d'émotions. Et il y a Kriss, une jeune femme employée pour récupérer ceux qui se sont perdus dans la Haute Réalité au point d'oublier qu'ils ont un corps physique. Dans un monde obnubilé par les écrans, où les contacts réels et physiques ont pratiquement disparu, il fallait bien la traque d'un mystérieux assassin pour permettre leur rencontre...

L'intrigue d'Inner City est très intéressante et bien développée. Il y a de nombreux rebondissements, beaucoup d'action, et toutes les questions que l'on peut se poser pendant la lecture trouvent une réponse avant la fin du roman. Les descriptions sont vivantes, il n'y a aucun problème pour visualiser ce monde futuriste, en réalité assez peu éloigné du notre. Les personnages sont intéressants, et même si je ne me suis pas beaucoup attachée à eux j'ai pris plaisir à les suivre tout au long de leur aventure. le style de Jean-Marc Ligny est agréable à lire, les descriptions ne sont pas lourdes, les dialogues ne sonnent pas creux, et il y a des touches d'humour qui viennent alléger le récit. Mais ce que j'ai préféré dans ce roman, ce sont les thèmes abordés en filigrane, passionnants et qui nous font réfléchir sur notre société accro aux écrans, aux scoops à tout prix et à la violence des images. Inner City pourrait être la représentation du futur de nos sociétés dites civilisées, et franchement cette vision de l'avenir m'a effrayée...
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Bienvenue dans "Inner City", cette ville, ce Paris vide de toute populace, qui a troqué son existence physique contre une autre vie en Haute-Réalité beaucoup plus palpitante.
Cybersex, wargames et autres programmes sont devenus la normalité et plongent une grande partie de ses utilisateurs dans une dépendance virtuelle ravageuse.
La faune cybernétique comprend aussi son lot de hackers dont Maze fait partie. Chasseur d'images au passé flou, son but est de pirater les programmes pour envoyer aux "Inner" des séquences violentes du monde réel qu'il insert dans les jeux.
De son côté, Kris travaille pour le compte d'une société qui gère les bugs et récupère les utilisateurs en perdition bloqués dans les tréfonds des programmes de MAYA, jusqu'au jour où un tueur virtuel fait son apparition.
Frappant au hasard, ce serial-killer fait sombrer les utilisateurs dans une léthargie mortelle. Kris va débuter une traque qui l'amènera dans les tréfonds du monde virtuel qu'elle connait si bien.

Loin des écrits confus et souvent incompréhensibles qui ont fait la renommée du cyberpunk, Jean-Marc Ligny a su fluidifier son texte en nous évitant tous les détails technico-cybernétiques (souvent inutiles soyons franc) pour une immersion plus facile dans cette histoire au goût de thriller futuriste.
Bien que le style ne soit pas révolutionnaire, il a le mérite de distiller l'histoire de façon à tenir le lecteur en haleine et de proposer des personnages travaillés.
D'ailleurs, parlons-en, des personnages.
En dehors des deux héros, l'auteur nous livre toute une galerie de protagonistes hauts en couleur, notamment pour le tandem Alice/Betsy qui apporte un peu de gaité et une certaine fraicheur dans ce monde sombre et froid qu'est devenue la Basse-Réalité.
Viennent ensuite les employés de Mens Sana.
Kriss que l'on apprend vite à connaitre puisqu'elle ouvre le roman et qu'elle en est l'héroïne, Max l'Intelligence Artificiel capable de prendre la forme qui lui chante et Deckard, stéréotype du patron tête à claque et insensible.
Puis il y a l'impitoyable et emblématique Grande Zora, qui règne sur Slum City, cette ville violente et pauvre où se situe une partie de l'action du livre. Ce personnage a la particularité (en plus d'avoir la figure mutilée) de parler un patois étrange qui mélange l'anglais et le français, voyez le tableau.

Les lieux que l'auteur nous fait visiter, sont eux aussi nombreux, surtout au niveau des mondes virtuels.
Du vaste paysage enneigé à l'orgie regroupant une faune pour le moins étrange, Jean-Marc Ligny fait preuve d'une imagination débordante quand il s'agit de planter le décor où évoluent ses personnages en Haute-Réalité. Les possibilités sont nombreuses et il ne se prive pas de les mettre à l'épreuve dans différents contextes et nous montre au passage ce que pourrait bien devenir un jour la véritable réalité virtuelle.
Concernant la Low-R, l'action se situe surtout dans un Paris intramuros vide de toute âme puisque la plupart des habitants se trouvent connectés et dans Slum City, déjà évoquée plus haut, qui abrite des habitants violents et interdits de passage dans Paris.

Dans l'ensemble, "Inner City" réussit à plaire bien qu'il ne soit pas exempt de tout reproche.
Même si les personnages sont réussis, il arrive que parfois l'action soit un petit peu expédiée, c'est le cas par exemple avec la fin de l'histoire qui arrive et se termine d'une manière assez soudaine.
Idem en ce qui concerne la structure du récit. L'auteur switche, au début, d'un personnage à l'autre pour qu'au milieu du livre, forcément, ils se rencontrent. Ceci n'est pas vraiment un reproche, simplement ce procédé est beaucoup utilisé et ne surprend plus tellement le lecteur, bien qu'il permette à l'auteur de proposer des points de vue différents sur les événements.
Ces points noirs ne gâchent en aucun cas le plaisir de ce "Inner City" qui plaira aux personnes frustrées de n'avoir rien pigé au "Neuromancien" de Gibson. Mais comme celui de l'auteur susnommé ce roman peut être pris comme une mise en garde face au net qui en était encore à ses balbutiements ("Inner City" a été écrit en 96, une époque où les 56k avec leurs bruits insupportables mettaient encore 5 minutes pour afficher une page), et force est de constater que les problèmes évoqués dans ce livre sont tout à fait présents sur la toile actuellement.

En conclusion je dirais que le message de Jean-Marc Ligny est clair, vivez le moment présent, vivez l'instant, la réalité, et si jamais vous faites l'amour, faite le dans la réalité, c'est bien mieux !

Zoskia


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Je suis tombé un peu par hasard sur ce bouquin, noté comme coup de coeur d'un de mes libraires. Au premier abord, j'étais enchanté de trouver de la SF (particulièrement du cyberpunk) française, et j'aimais bien la démarche de ressortir le roman pour le remettre au goût du jour technologiquement.

Et j'ai rapidement déchanté. Pas grand chose à redire au niveau du style, ni incroyable ni désagréable, il se laisse bien lire et ses descriptions fonctionnent bien, de même que les dialogues qui sont assez crédibles pour faire croire à plusieurs vois différentes.
Mon problème est au niveau du contenu : franchement, j'ai eu l'impression de me retrouver à un repas de famille avec tonton qui passe son temps à se plaindre que "les jeunes d'aujourd'hui... moi de mon temps...". C'est de la haine de la technologie basique, qui se contente de porter le message qu'à l'époque au moins les gens se regardaient droit dans les yeux quand ils faisaient des conneries, et ça c'était vachement mieux alors qu'aujourd'hui les jeunes ils font rien d'autre que s'abrutir toute la journée dans leur réalité virtuelle, parce que les jeunes font nécessairement des trucs débiles qui ne méritent pas qu'on s'y intéresse sérieusement. C'est des jeunes après tout, qu'est-ce qu'ils peuvent bien connaître au monde ?
Autant je peux très bien entendre un discours anti-technologique ou méfiant à son égard (je serais d'ailleurs tout aussi méfiant d'un discours uniquement pro-tech sans mettre en garde sur ses dangers ou ses dérives potentielles), autant quand il transparaît que l'auteur ne considère même pas internet / le "monde virtuel" comme le "vrai monde", un endroit où les interactions sociales restent des interactions sociales, pour le meilleur et pour le pire... meh.
Et j'admets sans problème que le fait qu'il s'agisse d'un roman cyberpunk me rend d'autant plus critique à cet égard.

Et pour couronner le tout, et ça vraiment ça a été le clou final pour me convaincre que je déteste ce bouquin : bon sang, bonjour le sexisme. Des années après ma première relecture, je ne reviens toujours pas de la révélation finale que .

Bref : Un livre que j'avais fini à l'époque parce que je ne savais pas encore m'arrêter en cours de lecture, et parce qu'il a malgré le mérite de se lire facilement et rapidement... mais qui est aujourd'hui dans le panthéon de ceux que j'aime le moins.
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Paris est désormais une ville sale, abandonnée. Où sont-ils tous passés?

Connectés... Dans la Haute Réalité...

Jean-Marc Ligny présente ici un univers futuriste intéressant à découvrir. Dans Inner City, il présente les dangers du monde virtuel et la réalité que les hommes préfèrent abandonner. C'est un roman cyberpunk compréhensible et accessible puisque nous connaissons actuellement les jeux en ligne et le virtuel qui commence à se développer. D'ailleurs, on s'imagine très bien utiliser des cyglasses un jour (casque qui permet l'immersion totale) et après cette lecture je ne trouve plus ça très attirant, mais plutôt effrayant. Pour ceux que le genre cyberpunk effraie un peu, oui, un vocabulaire spécifique est utilisé mais on n'est pas pour autant noyé dans les détails techniques. On nous laisse le temps de nous habituer et on s'immerge petit à petit, à notre tour.

En clair, la Haute Réalité, c'est quoi? Un monde virtuel où les Inners, les joueurs, se réfugient. Tout ce qu'ils veulent ce sont des aventures palpitantes dans des mondes virtuels, avec des parcours, des explorations programmées. Des séjours en cyberspace bien plus excitants que leur réalité. C'est même l'occasion de réaliser leurs fantasmes. Fantasmes sexuels y compris, avec la zone du cyberlove. Il faut savoir que les gens ne se donnent plus la peine d'interagir réellement avec les autres et ils en ont même oublié l'amour. le principal risque de la Haute Réalité c'est de s'y perdre. Un inner connecté en permanence peut atteindre une certaine confusion, au point de se perdre dans la Réalité Profonde. C'est une zone qui n'est pas contrôlée et les inners peuvent s'y perdre à jamais. C'est encore plus dangereux depuis qu'il y a un tueur fantôme qui rôde, qui hante cet abîme virtuel...

Au niveau des personnages, j'ai aimé leur diversité. On alterne les différents points de vue à chaque chapitre et j'ai bien apprécié cette approche puisqu'elle permet de s'immerger dans la Basse Réalité et dans la Haute Réalité. Je vous parlerai seulement de trois d'entre d'eux, les plus récurrents, les plus marquants. Trois personnages qui nous présentent chacun leur vision de ce monde.

Il y a d'abord Kris, une jeune femme psychoriste, psychologue secouriste. C'est un boulot difficile et éprouvant qui consiste à sauver les âmes en détresse, les inners déroutés. C'est finalement à elle de traquer le fameux fantôme sérial killer. Il y a aussi Hang, un chasseur d'images et un hacker. Il est chargé de donner envie aux Inners de prendre leur console, de rejoindre la Haute Réalité. A lui de dénicher des séquences vidéos violentes et spectaculaires. Son personnage nous permet de découvrir Slum City, la banlieue, la réalité, et il est clair que ce n'est pas tout rose. Puis il y a Alice, la grand mère de Kris, une vieille femme qui vit en Bretagne. Elle ne s'est jamais habituée aux nouvelles technologies. Les chapitres qui lui sont consacrés sont des chapitres plus nostalgiques. Elle aimerait retrouver de vraies valeurs et ne comprend pas pourquoi les gens ont ce besoin de s'enfermer dans un monde qui n'existe pas. Pourquoi ne pas retrouver une vie simple? Triste et sombre à ce moment précis peut être, mais bien réelle...

Verdict : La première version de ce roman date de 1996 et je pense que cette réédition tombe très bien. le virtuel est un sujet qui me parle, qui parle à beaucoup d'entre nous car nous sommes en plein dedans et ça se développe. Jean-Marc Ligny en propose une vision futuriste crédible, à tel point que ça en devient effrayant. Bon, j'aurai bien à redire sur la fin parce que je suis un peu frustré pour le coup, mais je ne dirai rien ^^.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il aperçoit le conducteur qui s'extirpe de la voiture en flammes. Lui aussi est en feu. Il titube hébété. Ses cyglasses de travers clignotent une alerte rouge.
- Une autre vie... vite ! crie t'il en s'effondrant sur le béton craquelé du trottoir, sous l’œil noir unique qui enregistre les affres de sa mort.
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Car c'est dans la folie que Kris s'enfonce: ces ténèbres palpitantes, peuplées de figures spectrales surgies de son inconscient, la cernent comme une menace. Leur inconstance et leur confusion reflètent le désarroi de l'esprit qui lâche prise, assailli par sa noirceur interne qu'il neparvient plus à refouler. Par contraste, ce vortex dévorant lui paraît aussi chaud, calme et rassurant que l'obscurité matricielle, la nuit prénatale que nulle peur, nulle agression ne peut transpercer.
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Videos de Jean-Marc Ligny (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Marc Ligny
Désormais l'eau de pluie est devenue impropre à la consommation humaine, polluée par les particules chimiques éternelles jusque dans les endroits les plus reculés du globe, tandis que la fonte des glaciers compromet l'abondance ou la régularité des précipitations. Nous atteignons la limite de l'eau. Bientôt, sinon dès aujourd'hui, les réfugiés de la soif se masseront aux frontières des nations épargnées alors que nous peinons à recycler nos eaux usées. L'or bleu est déjà coté en bourse et les multinationales tentent de se l'approprier au détriment des populations. L'eau, bien matériel de l'humanité ?
Avec : Jérôme Harmand, Jean-Marc Ligny, Marguerite Imbert Modération : Nicolas Martin
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