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Le Grand Mort tome 8 sur 8
EAN : 9782749308685
88 pages
Vents d'Ouest (16/01/2019)
4.02/5   142 notes
Résumé :
Pour échapper à leurs agresseurs, Pauline et Gaëlle n’ont eu d’autre choix que de se réfugier dans le Petit Monde à l’aide des larmes d’abeille. Dans cet endroit où le temps s’écoule plus lentement, elles font la rencontre de Sombre, le fils qu’Erwan a eu avec la prêtresse hermaphrodite. Alors que Gaëlle se prend d’affection pour le petit, elle le ramène accidentellement avec elle dans le vrai monde. Ici, plusieurs semaines ont passé et les tensions entre Erwan et B... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Alors qu'en Bretagne, Erwan cohabite toujours difficilement avec Blanche, Gaelle et Pauline sont contraintes d'aller dans le petit monde pour fuir des tueurs.

Voici la fin de cette série apocalyptique qui a su prendre son temps pour installer son univers et ses personnages avec des dessins bien sympathiques. D'ailleurs la couverture de cd tome est un clin d'oeil à celle du 1er tome.
Ce dernier tome est assez dense. D'ailleurs il fait 86 pages pour développer les retrouvailles entre Pauline, Gaelle et Erwan, et la conclusion.
L'ensemble a été une suite de catastrophes avec une vision très pessimiste de l'humanité. le message est clair : nous menons la Terre à sa perte, alors à vos actions écologiques !
Heureusement la fin laisse place à un peu plus d'optimiste et de bonheur.
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Fin de la série après quelques albums (au moins deux) ou pour le moins il ne se passait pas grand chose. ces derniers se lisaient d'ailleurs très rapidement, beaucoup trop rapidement..! L'album de conclusion quant à lui revient avec plus d'intérêt. Il est plus dense en terme de pages. au final,; la série est marquée par un univers cohérent et elle reste une bonne série. Dans ce dernier tome, l'ambiance apocalyptique est toujours présente avec une mise en couleur avec une dominance des bruns qui renforce cette atmosphère. J'ai encore quelques regrets : le message que l'on nous délivre n'est pas parfaitement clair. Certes, c'est une fable écologique, mais on voir mal pourquoi notre monde devait s'écrouler pour que celui du petit peuple vive ??? Macare nous dit que Blanche n'est qu'un outil, mais l'outil de qui, de quelle volonté, au profit de quel objectif ???? le squelette du grand mort que l'on voit sur quelques albums : quelle signification ??? Quel est le rôle réel de Sombre ????
Autant de questions restées sans réponse et cela en fait quand même beaucoup. Par contre, j'ai bien aimé le décalage temporel entre les deux mondes qui donne des scènes intéressantes entre une grand mère qui rencontre sa propre mère beaucoup plus jeune.
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Un canon pour la déroute.
Pauline et Gaëlle se réfugient dans le monde parallèle du petit peuple afin de se soustraire à la loi terrestre du plus fou. Sur Terre, Erwan essaie de composer avec Blanche, pierre angulaire du plan de Macare et du chaos ambiant. Rien ne va plus. La folie explose. La mort engraisse les larves et les rats. Erwan se traîne, Macare est dans le coma, Pauline se meurt. Seule Blanche pourrait guérir le mal qui gangrène tout mais le veut-elle, le peut-elle ?
Le conte arrive à son terme après 8 albums et plus de 500 planches dessinées d'une main infaillible. Si les longueurs de l'histoire peuvent plomber la lecture quand on suit le rythme des parutions, elles apportent de la chair au récit quand il se découvre dans son ensemble. Les bibliothèques constituent un havre pour toutes ces collections au long cours parmi lesquelles le lecteur désargenté peut puiser sans relâche et s'enrichir en se distrayant. La critique majeure consiste probablement dans la morale édifiante, étriquée, en toute dernière page. Peut-on vraiment croire à une prise de conscience collective après une crise majeure subie de plein fouet ? Les survivants du chaos seront-ils meilleurs que leurs prédécesseurs ? Par quelle grâce ? Faut-il des milliards de morts pour que le monde soit enfin habitable ? La conclusion est bâclée et dommageable pour la cohérence de l'ensemble. S'il fallait bien clore le cycle du Grand Mort, les auteurs avaient les moyens de nuancer leur propos et de proposer une fin plus juste et plus troublante aussi.
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Enki Bilal et Zep nous ont déjà fait le coup : les hommes et les femmes, passé un grand désastre, reconstruisent une société toute d'amour et d'harmonie en procréant dans la joie et blablabla... la planète ayant été nettoyée de ses scories par la décimation de la plus grande partie de sa population, l'humanité pathétique et pétrie de mauvais penchants étant allée jusqu'au bout de sa noirceur, la Terre accueille une communauté purifiée et repentie de bipèdes devenus meilleurs par la grâce du carnage. Un peu douteux quand même comme morale, non ? Ces fables début de siècle flageolant finissent par être lassantes. Oui, notre monde va mal, oui, on sait qu'il va inévitablement se produire des événements tragiques à grande échelle; la culture permet de mettre en scène l'angoisse du XXIe siècle... mais pourquoi les auteurs s'entêtent-ils à nous faire miroiter un monde parfait, comme si une conscience supérieure avait décidé qu'après un bon nettoyage, on repartirait du bon pied tels Adam et Ève avant la pomme (ou juste après) ? C'est une grille de lecture qui rassure peut-être l'esprit du lecteur en lui susurrant qu'un fil directeur sous-tend le chaos ambiant, que l'âme humaine est fondamentalement bonne pour peu qu'on lui donne un bon coup de pied au cul pour lui remettre les idées en place, mais elle peut mener aussi à tous les dérapages... Même Blanche, l'horrible Blanche qui faisait tout le sel de la série devient une bonne vieille grand-mère gâteau... non mais où va-t-on ?!
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Un dernier tome plus prenant que les deux précédents, mais qui ne m'a tout de même pas totalement convaincue. J'ai trouvé que certaines choses étaient résolues un peu facilement.

Je n'ai pas forcément apprécié l'évolution de certains personnages, ou la sous exploitation d'autres ( exemple, le petit Sombre).

Bref, ce tome me laisse un drôle de goût en bouche, et je ne saurais pas trop dire exactement pourquoi. le début était tellement captivant qu'au final je crois que j'ai perdu de l'intérêt au fil des tomes. Et puis il y a eu tellement de temps entre l'avant-dernier et le dernier que j'avais oublié pas mal de choses... Alors pour se remettre dans la lecture, pas facile (je ne les ai pas, je les emprunte à la bibliothèque).

Une conclusion correcte, mais pas d'emballement.
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critiques presse (3)
LaPresse
11 avril 2019
Si la série ne marquera pas son époque comme l'a fait La quête de l'oiseau du temps du même Loisel, elle reste solidement ficelée, avec des personnages forts et un univers fantastique bien étoffé.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Sceneario
22 janvier 2019
Le Grand Mort reste un récit écologique et pessimiste sur ce qui pourrait arriver demain. Mais tout en nous montrant notre triste sort, il existe quand même une lueur d'espoir qui pourrait bien venir de Gaëlle et Pauline [...] Renaissance termine en beauté cette grande série. Une œuvre à ne pas rater !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
16 janvier 2019
Malgré un rythme de développement inégal, Le grand mort se révèle une série passionnante, avec un univers original, des personnages attachants et un graphisme très plaisant.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
-Connaissant Gaëlle, ça ne m'étonnerait pas qu'elle ai pris l'enfant dans ses bras et qu'ils soient partis ensemble.
-C'est insensé! Jamais un être d'ici n'est passé dans votre dimension!
-Cependant, ce enfant est le fruit de nos deux mondes...
-C'est une possibilité.
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Sur tous les continents, les hommes et les femmes qui avaient survécu à cette folie avaient désormais acquis la conscience que la reconstruction de leur monde ne pouvait se faire qu'à travers l'équipe l'harmonie entre les êtres, la nature et les espèces.
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Tu vois bien. Quoi que je fasse. Elle me déteste, elle est jalouse.
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