*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* :
Errico Malatesta, _Un peu de théorie,_ Bruxelles, Administration, 1899, 13 p.
#EnricoMalatesta #Anarchisme #Révolution #LittératureItalienne
Errico Malatesta/5
4 notes
Résumé :
« Mais, dis-moi, qu’est-ce donc que l’anarchie ?
– “Anarchie” signifie “sans gouvernement”. Le gouvernement ne sert qu’à défendre les bourgeois, et quand il s’agit de nos intérêts, le mieux est de nous en occuper nous-mêmes. Du reste, ce que nous voulons réaliser, c’est la mise en commun du sol, des matières premières, des instruments de travail, des logements et de toutes les richesses existantes. »
Dans ces textes, Errico Malatesta (1853-1932), pionn... >Voir plus
– “Anarchie” signifie “sans gouvernement”. Le gouvernement ne sert qu’à défendre les bourgeois, et quand il s’agit de nos intérêts, le mieux est de nous en occuper nous-mêmes. Du reste, ce que nous voulons réaliser, c’est la mise en commun du sol, des matières premières, des instruments de travail, des logements et de toutes les richesses existantes. »
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Trois thèmes réunis en un recueil :
- des discussions sur ce qu'est l'anarchie, ses idéaux, ses buts, ses moyens.
- une discussion sur le monde paysan et le communisme anarchiste.
- un échange de propos sur les élections.
Les écrits de Malatesta restent d'une brûlante actualité : inégalités sociales, peur des disettes et des pénuries, questions de natalité, partage des richesses et du travail… Même si la situation s'est améliorée en un peu plus d'un siècle, il est consternant de réaliser que beaucoup de problèmes subsistent. On continue à subir l'hégémonie et la violence des riches. Les agriculteurs continuent à avoir du mal à nouer les deux bouts alors qu'ils permettent à la population entière de se nourrir. Les politiques sont encore souvent déconnectés de la réalité du peuple.
Les dialogues de Malatesta permettent au novice de comprendre les fondements de l'anarchie, d'en saisir la substantifique moelle. L'anarchiste averti aura quant à lui plaisir à lire comment l'Italien défend son idéal et grappillera de ci de là des arguments à opposer à ses détracteurs.
Un ouvrage instructif à découvrir aux belles éditions Nada.
- des discussions sur ce qu'est l'anarchie, ses idéaux, ses buts, ses moyens.
- une discussion sur le monde paysan et le communisme anarchiste.
- un échange de propos sur les élections.
Les écrits de Malatesta restent d'une brûlante actualité : inégalités sociales, peur des disettes et des pénuries, questions de natalité, partage des richesses et du travail… Même si la situation s'est améliorée en un peu plus d'un siècle, il est consternant de réaliser que beaucoup de problèmes subsistent. On continue à subir l'hégémonie et la violence des riches. Les agriculteurs continuent à avoir du mal à nouer les deux bouts alors qu'ils permettent à la population entière de se nourrir. Les politiques sont encore souvent déconnectés de la réalité du peuple.
Les dialogues de Malatesta permettent au novice de comprendre les fondements de l'anarchie, d'en saisir la substantifique moelle. L'anarchiste averti aura quant à lui plaisir à lire comment l'Italien défend son idéal et grappillera de ci de là des arguments à opposer à ses détracteurs.
Un ouvrage instructif à découvrir aux belles éditions Nada.
Citations et extraits (9)
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Que diriez-vous si les bourgeois voulaient s'emparer de l'air pour s'en servir, eux, et nous en donner à nous seulement un peu, et du plus corrompu, en nous le faisant payer par notre travail et nos fatigues ? Or, la seule différence qu'il y a entre la terre et l'air, c'est que la terre, ils ont trouvé le moyen de s'en emparer et de se la partager, tandis qu’ils n'ont pu le faire pour l'air ; mais croyez bien que si la chose était possible, il en serait de l'air comme de la terre.
Le peuple est composé d'individus et les individus ont mille volontés différentes variant suivant la diversité des tempéraments et des circonstances ; et vouloir obtenir d'eux, par la vertu magique de l'urne, une volonté générale, commune à tous, est simplement une absurdité.
P. 85
P. 85
Nous sommes pour la paix, nous désirons ardemment la paix... mais nous ne sacrifierons pas la révolution à notre désir de paix. Nous ne la sacrifierons pas, parce que par elle seule peut être réalisée la paix véritable et permanente.
P. 139
P. 139
[…] je ne comprends pas pourquoi les paysans qui labourent, sèment et récoltent n'ont ni pain, ni vin, ni viande en suffisance; pourquoi les maçons qui font les maisons n'ont pas un toit sous lequel se reposer ; pourquoi les cordonniers ont des souliers percés; pourquoi, en somme, ceux qui travaillent et produisent tout manquent du nécessaire, pendant que ceux qui ne font rien d'utile se vautrent dans le superflu.
Nous voulons que tous soient le mieux possible, qu'avec la plus mince dépense de force l'individu atteigne le maximum de satisfactions.
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