Mettons, c'est l'histoire d'un mec, dans la campagne romaine. Qui s'appelle Joseph. Ainsi que d'autres, d'autres Joseph. Boucher, maître-nageur, que sais-je. Toute l'histoire tourne autour d'un macchabée, qu'on a découvert dans un pré, le kiki coupé. La police a, semble-t-il, trouvé l'arme du crime, un couteau. Problème il manque la lame... et le manche. Vous voyez le genre. Ainsi du reste. le dénommé Joseph s'entretien avec quelqu'un, un interlocuteur indéfini, sa conscience, la faucheuse, vous, nous, allez savoir. L'ensemble est alambiqué et très désagréablement bouffon, dans la plus mauvaise tradition italienne.
Saut de la mort est le tout premier lauréat du prix Médicis étranger, malgré son titre tragique, çà n'est vraiment pas reflet de la tonalité du texte. C'est le genre de livre dont chacun a son interprétation, s'il a encore assez de patience pour s'en forger une. Désolé, c'est bien trop intelligent pour votre serviteur, c'est trop allusif et farfelu pour mes modestes capacités, en tout cas çà n'est absolument pas ce que je recherche dans la littérature. le monde est suffisamment complexe et absurde pour rajouter par là-dessus. Si comme moi vous aimez comprendre un minimum, dans l'acception première du terme, celle de saisir, de se saisir, d'un récit, pour le modeler à votre gré et en faire une reconstruction, évitez
Saut de la mort, c'est un saut dans le vide.