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3,75

sur 709 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voilà bien le dernier best-seller à la mode ! 50 pages pour le Manifeste, et 50 autres pour divers avant-propos et autres textes de Marx et Engels... tombées dans un oubli volontaire : cachez donc ce sein que je ne saurais voir... nous chante la muse consumériste et libérale.
Et chacun (y compris moi) de s'exclamer en ce début de XXième : non, non, je l'ai lu, oui ,bon d'accord... mais je ne suis pas communiste !!! Pitié, ne me mettez pas dans la malle aux dinosaures avec les marionnettes de Krazucki et Georges Marchais !
Et pourtant... rien ne sert de nier que ce texte a posé les prémisses d'une révolution idéologique, qui a structuré les postures sociales et politiques, les relations internationales, sur près de 150 ans. Rien que pour cela, donc, ces 50 pages valent bien leur pesant d'Histoire.
Mais aussi, du point de vue philosophique, le Manifeste me semble être à la pensée marxiste ce que le bigmac est au repas traditionnel de thanks giving : sauf à préférer lire le Capital in extenso, le Manifeste est un assez bon résumé de la pensée Marxiste, quoique caricaturé et simplifié à l'extrême. On y retrouve la force de conviction de Marx, portée par un style indéniable. Sous le prisme d'une lutte des classes au niveau mondial, le Manifeste des communistes dresse un portrait -somme toute réaliste, pour l'époque- des rapports entre patronat et salariat, de "l'essence" du capitalisme, et fait le pari (plus risqué... comme L Histoire nous l'a appris depuis) que la lutte pour l'appropriation des moyens de production, l'abolition de la propriété privée et la paix mondiale aboutirait à "une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous"...
On passe certes du réalisme critique à une utopie de programme ; et Les prémisses de la "dictature du prolétariat" -dont on connnait depuis les dégâts- sont posées, mais non dans la lecture "diabolisante" et réductrice qui en a été faite par la bourgeoisie dominante de l'époque, et développée depuis.
Vraiment, qu'on y adhère ou pas, il reste très utile de lire ce bref exposé d'une idéologie politique, pour sa valeur historique, et pour la pertinence de la critique sociale qui y est posée... si les "solutions" proposées ne sont pas les bonnes, ou sont -comme toujours- dévoyées par les travers des hommes, cela n'invalide pas -même au XXième siècle, loin de là...- les problématiques soulevées...
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En lisant ce livre, j'ai pensé à cette image de la Seine glacée que décrit Proust dans "Du côté de chez Swann" et qui ressemble à "une immense baleine échouée, sans défense, et qu'on allait dépecer".

"Le manifeste du Parti communiste" de Marx qui était un document subversif à son époque et qui a influencé presque deux siècles, doit être lu aujourd'hui pour deux raisons. J'utilise le verbe "devoir" parce que je crois qu'il s'agit là d'une lecture indispensable pour en finir avec toutes les idées reçues concernant Marx et le communisme.

D'abord, ce livre est un document historique qui éclaircit cette naissance de la Bourgeoisie puis du Prolétariat et partant, de la lutte des classes. Ainsi dans le premier chapitre, Marx parcourt à vol d'oiseau les différentes étapes de ces naissances ; une véritable genèse. Tout cela d'une simplicité efficace, d'une narration presque romanesque qui n'ennuie jamais le lecteur.

Ensuite, ce livre est un exemple parfait de la verve politique avec sa structure rhétorique et argumentative bien construite. Cela apparaît dans le deuxième chapitre où Marx essaie de répondre aux objections de la bourgeoisie contre les idées des communistes. Il use d'une ironie presque moqueuse qui m'a fait penser à une scène célèbre dans "La Vie est belle" de Roberto Begnini (Guido) lorsqu'il se moque de son fils qui croit qu'on faisait des boutons avec les juifs. Marx ridiculise ses adversaires bourgeois par la simplicité surprenante avec laquelle il leur répond au bonheur des prolétaires. Apprécions cet exemple :

"Vous êtes saisis d'horreur parce que nous voulons abolir la propriété privée. Mais dans votre société la propriété privée est abolie pour les neuf dixièmes de ses membres. C'est précisément parce qu'elle n'existe pas pour ces neuf dixièmes qu'elle existe pour vous. Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une forme de propriété qui ne peut se constituer qu'à la condition de priver l'immense majorité de la société de toute propriété."

Ou encore :

"En outre, on a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité. Les ouvriers n'ont pas de patrie. On ne peut leur ôter ce qu'ils n'ont pas."

En ancien poète, Marx illustre ses explications de comparaisons. Ainsi ces bourgeois "ressemblent au magicien qui ne sait plus dominer les puissances infernales qu'il a évoquées". de plus, il introduit çà et là des slogans forts et faciles à apprendre pour les prolétaires comme le fameux "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !" qui clôt le livre.

A part cela, on garde beaucoup de distance vis-à-vis les idées de Marx, celles qui ont bouleversé le monde et engendré tant de malheurs ou comme il l'appelle, ce "spectre [qui] hante l'Europe" et le monde en général car "la révolution communiste est la rupture la plus radicale avec les rapports de propriété traditionnels ; rien d'étonnant à ce que, dans le cours de son développement, elle rompe de la façon la plus radicale avec les vieilles idées traditionnelles."
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Lues toutes brutes et toutes nues ces quelques cinquante pages, sans les préfaces, les notes et autres éléments de contexte, parce qu'un texte aussi mythique, il faut bien l'avoir lu me disais-je. A froid, maintenant que la page est définitivement tournée.
Je m'étais fait la même réflexion avec « La désobéissance civile » de Thoreau : c'est étonnant comme les textes ayant eu le plus fort retentissement ne sont jamais à l'image de ce que l'on a pu imaginer voire fantasmer. En tout cas pour ma part, le format pamphlétaire n'est jamais celui auquel je m'attendais.
Le propos et le projet définitivement révolutionnaires sont bien là, mais dans le style, le jus et les forces en présence de l'époque : j'ai été surprise par exemple par la part importante du texte destinée à positionner le projet communiste et affirmer sa radicalité par rapport aux innombrables courants socialistes, là où j'imaginais un brûlot harangueur galvanisant les masses. Ma surprise vient de là en fait : l'impression que ce n'est pas à elles que le texte s'adresse. C'est un peu facile avec le recul de l'histoire, mais du coup c'est la violence du propos qui ressort, pas la part d'idéal que le projet était censé porter.
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Le « Manifeste du parti communiste » se veut être un condensé des théories marxistes, une véritable machine de combat politique destinée à exhorter les mouvements prolétaires du monde entier à s'unifier pour combattre et renverser le capitalisme bourgeois.

Il s'agit donc ni plus ni moins qu'un appel à la révolution avec une oeuvre au contenu explosif dont la dangerosité pour les régimes alors en place ne fait à mes yeux aucun doute.

Le résultat sera les révolutions de 1848 qui secouèrent les principaux pays européens de l'Allemagne à la Roumanie en passant par la France, l'Italie et la Pologne.

On pourrait longuement discuter sur le résultat de ces mouvements qui si ils changèrent une bonne partie de la face du monde, ne purent durablement tenir la distance face aux forces capitalistes.

Je ne saurais dire si le communisme est une utopie, je pense que les dérives dictatoriales dont a souffert son application ont terni à jamais son image.

Dans tous les cas le texte du manifeste porte pour moi en lui les germes d'une guerre civile et d'une révolution violente.

Peut être le secret de l'équilibre économique réside t il en un équilibre difficile à atteindre entre communisme radical et capitalisme débridé.
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J'écoutais récemment un interview de Noam Chomsky qui employait le terme de lutte des classes pour caractériser la situation actuelle. du coup, j'ai eu envie de mettre en perspective la pensée du chantre de celle-ci, Karl Marx avec cette affirmation. Effrayé par l'épaisseur du capital, le Manifeste du Parti Communisme a échoué sur ma pile à lire puis entre mes mains. le troisième chapitre m'a peu intéressé. Dans les deux premiers, les analogies pullulent quant à la description de l'antagonisme entre le prolétariat et la bourgeoisie. Il suffirait de changer les appellations pour que l'état des lieux fasse penser au présent. Hormis, cela, L Histoire nous a appris ce qu'il en est advenu de la mise en oeuvre de ces théories. le sang, les horreurs, le goulag, la dictature et la peur ont teinté ce qui se voulait l'avènement d'une société idéale. La violence comme moyen d'action politique ne peut engendrer que la violence, les frustrations, l'humiliation, l'esprit de revanche, la haine...
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L'avantage des «Boites à livre» est qu'on y trouve des ouvrages qu'on n'aurait jamais eu l'idée d'acheter, qui sont souvent épuisés, mais qui présentent un intérêt certain, en l'occurrence, historique. Évidemment, celui-ci sent la poussière, comme tant d'autres rêves de sociétés idéales, de Thomas More à Ch. Fourrier ou Owen, mais ici, le mythe ne fut pas sans conséquences. Combien de millions de morts sous Staline et sous Mao au nom de Marx? Et ensuite le mur de Berlin, Budapest 1956, Prague 1968, Pol Pot, la dynastie Kim, pour arriver invariablement à la misère, aux procès truqués, à la torture, aux déplacements forcés de population, à la censure. Aucun régime communiste n'y a échappé. Et pourtant, Marx était un grand défenseur de la liberté de la presse. Aurait-il trouvé, comme Georges Marchais, que tout cela était «globalement positif» quand tant de Berlinois de l'Est (et autres) ont «voté avec leurs pieds», faute d'élections libres?
Mon exemplaire, imprimé à Moscou en 1981 (Editions du Progrès) pour être distribué en français par les missionnaires du marxisme, prophétisait que le Manifeste avait pour tâche de préparer «la disparition inévitable et prochaine de la propriété bourgeoise» (Préface d'Engels, 21.1.1882). On croirait presque entendre les Témoins de Jéhovah prophétiser la prochaine fin du monde (pour 1942, puis pour 1975, puis avant 1994). le Manifeste est un intéressant «arrêt sur image», mais qui a ensuite connu le sort qu'on lui connait.
Engels a multiplié les préfaces différentes pour les éditions anglaises, allemandes, italiennes, russes, etc. Il y a même une préface de 1892 à l'édition polonaise qui se prononce (p. 28) en faveur du «futur rétablissement national» de la Pologne car chaque peuple doit être le «maitre absolu dans sa propre maison... Pour les ouvriers du reste de l'Europe, cette indépendance est aussi nécessaire que pour les ouvriers polonais eux-mêmes». Staline n'avait sans doute pas lu ça quand - avec son allié Hitler - il a mis fin à l'existence de la Pologne en 1939 avant de supprimer son indépendance après 1945.
Le Manifeste, et les autres écrits de Marx, ont conçu le mythe du «marxisme scientifique» selon lequel le capitalisme succède au féodalisme. Ensuite, le capitalisme «avancé» déboucherait sur le socialisme, et celui-ci sur le communisme. Or l'histoire a fait naitre le communisme non pas dans une société capitaliste avancée comme l'Angleterre ou la Belgique, mais dans une Russie encore relativement féodale, et en outre, non pas par la volonté des ouvriers, mais par le coup d'Etat d'octobre 1917 qui a renversé le gouvernement socialiste et républicain (le tsar ayant abdiqué en février). Lénine a donc dû réviser très tôt la «science» marxiste pour adapter la théorie aux faits. Quant à la société dite «sans classes», elle a produit, à côté d'une misère pire que celle des pays capitalistes, la nouvelle classe sociale toute puissante des privilégiés de la «nomenklatura», ce que le «marxisme scientifique» n'avait pas prévu non plus.
Je me suis trouvé en curieux, l'an dernier, dans un colloque célébrant le centenaire de la naissance de Marx, organisé par des convaincus du «marxisme à la chinoise», lequel n'est rien d'autre qu'un mélange de dictature et de capitalisme d'Etat assez sauvage où la propriété privée a été rétablie. Ce rétablissement du capitalisme y a d'ailleurs coïncidé avec un taux de croissance exceptionnel. J'ai posé la question suivante lors de ce colloque, en la formulant le plus diplomatiquement possible: «La chute des régimes communistes en URSS et en Europe centrale a montré le processus inverse: le communisme a été abandonné et c'est le capitalisme qui l'a suivi. Marx avait-il prévu que cela puisse fonctionner à l'envers et que l'on vive mieux dans les pays «capitalistes» que dans tous les pays «communistes»?». Inutile de dire que je n'ai pas eu de réponse.
Le Manifeste du Parti Communiste a surtout été influencé par les conditions sociales épouvantables de l'Angleterre de l'époque, mais l'erreur a été de prophétiser l'avenir, mirage qui s'est soldé par des millions de victimes du communisme. Marx n'avait évidemment pas prévu ça. L'industrialisation et le développement se sont partout fondés sur l'exploitation de travailleurs sous-payés par des «élites» super-riches, en Angleterre comme en URSS, et ça n'a pas totalement changé, ni en Asie communiste, ni en Europe. Les contrats irlandais de Ryanair, avec sécurité sociale minimale, relèvent de la même politique, heureusement dans un contexte moins dramatique.
On lit aussi dans le Manifeste que «les communistes peuvent résumer leur théorie dans cette formule unique: abolition de la propriété privée» (p. 48). Après la Chine, la propriété privée est également rétablie à Cuba. La base fondamentale du communisme y a donc disparu. Explication, m'a-t-on dit: «Le marxisme scientifique doit d'adapter aux conditions locales». Ce serait donc la seule science dont les lois varient d'un pays à l'autre.
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Jusqu'à quel point peut-on tolérer l'exploitation de l'homme par l'homme.
En 1848, la révolte sociale se manifeste spontanément un peu partout dans le monde contre un capitalisme sans limite. Dans ce contexte, la proposition de dictature du prolétariat apparaît comme une réaction basique d'auto-défense et la ligne internationale du Parti Communiste comme une réponse moderne à la hauteur de l'enjeu politique.
Cette présente édition du Manifeste du Parti communiste est complétée par la Critique du programme de Gotha. Dans ce 2ième texte de Marx, on ne peut pas manquer de noter sa critique sur l'inflexion nationaliste du Parti Ouvrier Allemand de 1875.
On connaît la suite de l'histoire...
Aujourd'hui ces textes sont utiles précieusement pour tenter de passer des réflexes conditionnés à une réflexion éclairée.
Je terminerai par une citation de Chen Duxiu (1879-1942), premier secrétaire du Parti Communiste Chinois, avant de quitter le PCC et de retrouver l'idée de démocratie vers la fin de sa vie: ""La dictature du prolétariat, ça n'existe pas. C'est la dictature d'un parti et, en fin de compte, celle d'un dirigeant. Toute dictature est inséparable de la violence, du mensonge, de la tromperie, de la corruption et de la pourriture morale.""

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Lire le Manifeste du Parti Communiste, pour une personne comme moi, c'est-à-dire farouchement opposée au communisme sous toutes ses formes et dérives, est un peu étrange. Certes, je le conçois. Mais je crois qu'il est de nos esprits de s'instruire et de s'ouvrir aux différentes idéologies, idées, pensées, etc.

Ainsi, j'ai débuté cet ouvrage, avec une mauvaise image du communisme, rassurez-vous cet ouvrage ne m'a pas fait changer d'avis, bien au contraire, mais avec en tête les deux auteurs : Engels et, notamment Marx. En effet, même si je n'apprécié guère les idéologies proposées dans cet ouvrage, on peut reconnaître à Marx, sa verve, sa poésie, son style, son écriture sublime. de belles figures de style, des envolées lyriques, et des questions percutantes chahutant les lecteurs, même les plus rebelles comme moi, c'est paradoxalement agréable.

Sur le fonds, si cet ouvrage dit ne pas vieillir à travers les siècles, je trouve que depuis une dizaine d'années, il a pris un sacré coup de vieux. On ne se retrouve plus/pas dans les idées proposées ; pire encore, j'ai l'impression, notamment sur le nationalisme d'entendre les discours du Front National. Je trouve dommage et presque paradoxal de la part de Marx qui prône que tous les travailleurs, de toutes les nations se soulèvent contre la bourgeoisie, s'indigne par exemple de la littérature mondiale et non plus nationale. Seulement, n'est-ce pas un des points qui a fait connaître le Manifeste du Parti communiste ? Sans cet « internationalisme », cet ouvrage serait resté en Allemagne… de plus, au regard de nos sociétés modernes, je suis heureuse et fière que la littérature est pu franchir toutes les frontières !
Après, je trouve que cette oeuvre, à la lumière du XXième siècle, se tirait presque une balle dans le pied toute seule. En voulant anéantir à tout prix la classe dominante, la classe bourgeoise avec des arguments largement dépassés et obsolètes, cet ouvrage ne fait que renforcer ma vision mondialiste, européenne (toute proportion gardée). Vivre en autarcie ce n'est pas possible, pas souhaitable d'ailleurs ; vivre dans un monde juste et équitable, je crois que cela passe inexorablement par des échanges (symboliques et/ou matériels), des rapports sociaux, etc.

De plus, je trouve cette vision marxiste bien trop vieillissante, et trop déterministe. le sort de chacun serait ancré dans nos habitus, dans nos gênes… Et ne parlons même pas, des prolétaires comme agents/réceptacles passifs selon la vision de Marx ; j'aurai été curieuse de voir la réaction de Marx face aux théories nouvelles des perceptions/réceptions sélectives des médias, des messages par exemple. Et pire encore pour ce pauvre feu Marx, qu'aurait-il pensé de la théorie de Pierre Bourdieu selon laquelle la domination serait consentie et partagée...

Alors, oui, je conseille fortement cet ouvrage mais pour des esprits ouverts, et comme diraient certains libéraux un brin extrémistes, « à la lumière des élites ». Il ne faudrait pas détourner la pensée d'un ouvrage ancien, à nos pensées modernes…
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Un livre historique, qu'il est je pense nécessaire de lire en ayant bien le contexte en tête.

Aux néophytes, je ne peux que conseiller cette lecture après le visionnage du (très bon) film "Le jeune Karl Marx" de Raoul Peck (2017).

Ce manifeste est un petit pamphlet qui jette les bases de la pensée marxiste et qui se veut vulgarisateur. Son écriture datée peut néanmoins en rebuter plus d'un aujourd'hui, mais sa brièveté compense je dirais...

A lire, pour tout un tas de raison !
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À lire pour comprendre la philosophie marxiste et ses applications à travers les époques.

Les auteurs énoncent des faits, des idée. le lecteur a la responsabilité de compléter le travail.
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