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3,68

sur 635 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ressors de la lecture de la Soupe à la Grenade déçue de ne pas l'avoir aimé autant que je ne m'y attendais. le résumé me laissait pourtant espérer un récit captivant...

En s'appuyant sur son expérience personnelle, Marsha Mehran nous raconte l'histoire de trois soeurs fuyant la révolution en Iran pour trouver refuge dans un village irlandais où elles ouvrent un restaurant perse. Les atrocités vécues en Iran aussi bien que le quotidien du petit village de Ballinacroagh sont racontés avec beaucoup de justesse ; un réalisme saupoudré d'une touche de surnaturel qui apporte un peu de fantaisie au récit.

Je n'ai cependant pas été emportée par le récit comme je l'espérais car cela m'a un peu trop rappelé d'autres histoires "d'étrangers" qui arrivent dans un village trop tranquille et y sème involontairement le désordre avant que tout ne se rétablisse pour le mieux (Chocolat, de Joanne Harris, par exemple). L'auteur aborde aussi beaucoup de sujets qu'elle n'approfondit pas vraiment...
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Une histoire d'émigration, de saveurs et de ragots dans une petite ville d'Irlande.
Trois soeurs ont fui l'Iran après la révolution et tentent de reconstruire une autre vie.
La rencontre devrait se faire par la nourriture, les odeurs et le goût de la cuisine iranienne dans leur restaurant.
Malheureusement, les habitants sont méfiants.
Et les soeurs essaient, chacune à leur manière de se réinventer.

La couverture m'avait beaucoup plu, de même que le titre et la quatrième de couverture qui appelait pour moi une histoire à la Marjane Satrapi.
C'est un roman léger qui permet de passer le temps et de faire une transition entre deux lectures exigeantes. J'ai apprécié l'insertion des recettes de cuisine en début de chapitre.
Mais au final, c'est un roman qui passe mais ne laissera pas de trace indélébile dans mon bilan annuel ni même dans mon parcours de lectrice. J'ai regretté la prédictibilité de certaines scènes, le recours à des clichés éculés et des portraits de personnages trop superficiels à mon goût.
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En 1986, dans un petit village irlandais nommé Ballinacroagh, les soeurs Aminpour ouvrent le Babylon Café. Marjan, l'aînée des trois, était autrefois sous-chef à Londres ; la soeur cadette Bahar, une infirmière de formation, combat les démons de son passé, et la plus jeune, Layla, est une écolière rayonnante de quinze ans qui commence bientôt à attirer malgré elle l'attention de la population masculine de Ballinacroagh.
Les trois jeunes femmes, qui ont fui l'Iran sept ans plus tôt, ne sont pas exactement les bienvenues ici : il y a du racisme dans l'air, il y a des gens comme Thomas McGuire, qui convoite depuis plusieurs années l'endroit où se trouve le Babylon Café et qui les considère avec méfiance.
Au milieu de tout cela, Marjan et ses soeurs cuisinent, préparent des oreilles d'éléphant, de la soupe aux lentilles, délectent avec gourmandise les palais … et commencent par inverser progressivement le cours de l'opinion publique en leur faveur.

J'ai adoré la présence de l'art culinaire dans ce livre. Marsha Mehran commence chaque chapitre avec une recette de plat et chacun d'eux semblait assez délicieux pour me donner envie de les goûter, même si ce genre de mélange n'est pas ce que je préfère. Les histoires de Marjan et Bahar (en particulier) sont poignantes et horribles : je ne savais pas grand-chose de la révolution iranienne, et Une soupe à la grenade a servi à me montrer un peu à quel point cette période a été sanglante pour l'Iran et ses habitants.
Ce qui m'a dérangé le plus, c'est l'inégalité du livre. D'un côté, il y a les terreurs de la révolution iranienne ; de l'autre, une bande de personnages souvent superficiels, et même comiques, comme le prêtre qui fut acteur autrefois, les potins locaux, le magasinier épris de lutins, etc. le ton change radicalement, d'une page à l'autre, en passant du horrible au hilaire en quelques phrases.
Malheureusement, ce roman n'a pas réussi à livrer la magie qu'il promettait, ça aurait pu être mieux, je suis restée sur ma faim, malgré la variété des plats proposés!
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Trois soeurs qui ont fui la révolution de 1979 en Iran s'installent après plusieurs années d'exil dans une petite ville d'Irlande. Elles y ouvrent un restaurant de cuisine persane qui les replonge, pour le meilleur et pour le pire, dans leurs souvenirs d'enfance. Ce lieu fait aussi réagir de manière plus ou moins positive les habitants du coin, peu habitués à ces saveurs orientales.

J'avais très envie d'aimer ce roman qui me faisait de l'oeil avec sa jolie couverture. Malheureusement, j'ai eu du mal à entrer dans ma lecture. J'ai trouvé le style assez lourd, avec des phrases alambiquées (peut-être une question de traduction ?). Mais surtout, mon avis est mitigé car j'ai un sentiment d'inachevé. Les caractères opposés des trois soeurs, les raisons de leur fuite, leur parcours, les personnages excentriques du village, les descriptions des recettes… Il y a là des ingrédients individuels de qualité mais qui ne suffisent pas ici à faire une histoire bien construite. Cela ressemble plus à des anecdotes mises bout à bout, sans réel fil conducteur. Les tentatives de mise en tension du récit retombent très vite et sans qu'on y croie véritablement. Cela reste agréable à lire, sans plus. Pour moi, la soupe n'a pas pris.
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Dans un bourg en Irlande, un tenancier de bars qui règne sur les alcooliques du coin, une petite vieille acariâtre qui surveille la population derrière son rideau de fenêtre et le décor est planté. Arrivent là-dedans trois soeurs iranienne en fuite après les troubles de la révolution islamique. Des étrangères qui vont oser ouvrir un café où seront servies des spécialités iranienne issus de feuillet de recettes de la grand-mère , de rares choses qui les ont suivies dans leur exil (et un samovar qui trônera dans le café). Après quelque soucis, l'inauguration du café se passe sous la pluie et les montagnes de nourriture risquent d'être perdues quant arrive enfin le premier client, le prêtre de la paroisse attiré par les délicates effluves. Les recettes de cuisine s'intercalent aux chapitres du livre pour nous faire partager une partie de cette culture iranienne. Ce livre a connu un grand succès à l'étranger, a bénéficié de superbes critiques en France et la couverture est alléchante. Je me suis donc laissé tenter. Mais je n'y ai rien trouvé de nouveau, rien que je n'ai déjà lu dans un autre livre feel-good du moment. C'est agréable à lire sans plus.
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paie ta chronique.
j'ai cette manie de jamais lire les avis des autres. Je me fie à la 4eme de couv (parfois) et à la couverture (plus souvent). Je ne m'étais rarement trompée en prenant des romans chez Picquier qui mêlent littérature et nourriture.
Bon, bah ici, je me suis ramassée. Je ne m'attendais pas à un livre feelgood, classique du genre. du coup, bah j'ai pas aimé. Enfin, plutôt, je me suis emmerdée.

Ce roman a été écrit au début des années 2000 par une autrice morte de solitude au fin fond de l'Irlande, déracinée et loin de son Iran natal.
Du coup, c'est la volonté de se faire une place loin de chez soi, de se reconstruire malgré son passé douloureux et de se faire sa famille de coeur lorsque la guerre a tout pris, que l'on retrouve comme grands fils rouges de cette histoire.
Histoire au demeurant mignonne, mais pleine de clichés, de personnages archétypés, de raccourcis, de rebondissements prévisibles, de souvenirs d'Iran un peu fantasmés...
Bref pas mal déçue. Mais néanmoins pas inintéressant pour les grands ados par exemple car ce livre fait aussi du racisme un pivot central de l'histoire.

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Au décès de son mari, Estelle Delmonico a tiré les rideaux de la boulangerie-pâtisserie qu'ils tenaient ensemble depuis la fin de la seconde guerre, dans le petit village irlandais de Ballinacroagh. Cinq années plus tard, en 1986, des lueurs et « un assortiment létal d'humeurs catalyseur d'innombrables irrationalités » interpellent le vieux Thomas Mc Guire, homme d'affaires, propriétaire de pubs, régnant en maître sur la bourgade.

Fuyant la révolution iranienne et la prise du pouvoir par la République Islamique, Maryan l'aînée des trois filles Aminpour, emmène avec elle ses soeurs Bahar et Layla vers des pays plus sûrs pour enfin s'établir dans le petit village irlandais et tenter d'envisager l'avenir. Avec elles, une partie du patrimoine culturel de leur pays devrait combler de couleurs et embaumer de senteurs les rues du village, offrant aux habitants la douceur de la cuisine iranienne.

Mais le choc des cultures ne va pas tarder à scinder la population, les pro et les antis, et à développer tentatives de déstabilisation et autres forfaits à caractères misogyne ou xénophobe. Rivalités claniques et blessures de l'exil pourraient-elles rivaliser avec l'espoir qui fait vivre les soeurs Aminpour ?

Marsha Mehran réussit à envelopper de légèreté des destins de femmes qui ont eu le courage de réorienter le sens de leur vie et de croire à un autre avenir malgré les traumatismes du passé. Ce roman plein de sensualité et de délicatesse est en ce sens une belle lecture. Cependant, je ne peux pas dire que j'aie été portée par ce livre. En effet, dans un arrière-plan de gravité, le trop plein de douceur et de chaleur affecte l'histoire d'une touche de naïveté qui lui donne une faiblesse et me fait penser à un conte. Je n'ai rien contre, c'est grâce au conte que je suis devenue passionnée de lecture, mais aujourd'hui je préfère pouvoir m'identifier aux personnages et me fondre dans des univers proches de la vraie vie. Mais après tout, pourquoi ne pas lâcher prise temps en temps… ce roman nous y invite.

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{chronique littéraire}

📗 Une soupe à la grenade
🖊️ Marsha Mehran
📚 @editionspicquier
294 pages
------------------------------------------------------------
Hello #booksta

Une lecture que j'ai prise en septembre, coup de coeur de mon libraire.

Trois jeunes soeurs qui ont fuient l'Iran au moment de la révolution et l'arrivée du Shah au pouvoir, vont trouver refuge en Irlande.

Elles vont y ouvrir le Babylone café et les odeurs de la cuisine Irannienne, vont enivrer l'air Irlandais.

Des odeurs de cardamome, de cannelle, de cumin, de safran entre autres.

Seulement leur arrivée à Ballinacrow ne fait pas l'unanimité auprès des ses habitants.

Ce livre traite des sujets comme, l'exode, l'intégration dans une nouvelle contrée, les us et coutumes, les avis mal-fondés sur les origines, la fermeture à la culture et l'art culinaire et la sororité.

J'ai pu voir passer quelques chroniques sur ce romans.

Me concernant, tout était réunis pour une lecture prometteuse et pourtant je n'ai pas adhérée.

Les recettes au début de chaque chapître sont les bienvenues.

Mais je me suis perdue dans le récit.

Trop de pavé sans ponctuations, de passage d'un personnage, lieu, époque à une autre qui d'ordinaire ne me pose aucun soucis.

De trop longue phrases.

Pourtant l'histoire me plaisait beaucoup, mais hélas ce ne fut pas une belle expérience pour moi.

Cela reste bien évidemment mon simple avis, libre à vous de vous faire le vôtre, ce que je recommande d'ailleurs.

L'avez-vous lu ?

Belle journée 🙏❤️
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3 soeurs ouvrent un café dans un petit village irlandais.

Iraniennes d'origine, elles mettront leur culture dans la préparation de leurs mets qui attireront difficilement les villageois.
Ces étrangères sont mal vues et sans les connaitre sont déjà mises au pilori.

Heureusement qu'il y a le curé au nez très affûté, c'est le premier à franchir la porte du café afin de s'imprégner des fragrances orientales, il sera suivi par quelques rares villageois.

Une histoire sur l'exil, l'intégration, la difficulté de se faire accepter.
Une histoire avec quelques notes humoristiques (grâce au curé !!) qui donnent un peu de légèreté.

Mais j'attendais plus de ce roman, j'aurai aimé connaitre leur intégration dans les différents pays où elles ont vécu, Argentine, Australie, Etats-Unis.


Note : 3 / 5

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Roman culinaire sympatoche mais très convenu. Trois soeurs iraniennes ayant fui les barbus de la révolution se retrouvent en Irlande, chacune avec son bagage de traumatismes, et inaugurent un restaurant qui leur ouvrira les estomacs et les coeurs des villageois.
C'est de plus très mal écrit, genre collection Harlequin ("il la captura dans les rets de son regard aux reflets de pierre précieuse", si si), et pas très bien traduit
Un plus très agréable : les recettes de cuisine à la fin de chaque chapitre qui font vraiment voyager. Mais bon, chez Picquier j'ai préféré d'autres romans tout aussi cocooning mais moins mièvres (L'Ode au chou sauté par exemple)
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