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sur 2916 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après Dans la forêt où j'ai laissé deux soeurs en survie sur le mode Into the Wild, voici Soeurs où j'ai trouvé deux soeurs en capilotade sur le mode Into the Cut. ..

Toujours poursuivie par le Lambeau qui ne me lâche pas l'esprit, je tentais une petite incursion du côté du polar pour me refaire une santé. .

Raté.

Minier s'épuise à trouver des enquêtes bien pourries -celle-ci est même faisandée, qui s'étire sur plus de vingt ans- pour permettre au commissaire Servaz, dégringolé au rang de capitaine, de redescendre encore quelques échelons, le pauvre...

J'avais adoré Glacé parcouru d'un vrai souffle et de visions terribles, j'avais aimé le Cercle, vénéneux et tordu, j'avais été un peu agacée par les grosses ficelles d'Une putain d'histoire, et carrément pas aimé le dernier -ou l'avant dernier-N'éteins pas la lumière où la prolifération exponentielle des pervers narcissiques touchait au grotesque...

Cette fois, je suis revenue à Minier sur la pointe des pieds...et j'en repars avec la même discrétion. Je crois que je n'y reviendrai plus.

Suspense trop vite éventé, grand méchant pas très attractif, pauvres victimes blondes, cachectiques et interchangeables, affreux serpents pour les rares frissons, communiantes en aube blanche pour ceux que le blasphème fait frémir.. et surtout un nombre impressionnant d'ALLLLUSIONS aux tomes précédents qui pèsent leur poids commercial,évidemment destinées à créer le manque chez ceux qui ne les ont pas lus...

Ces Soeurs vont vite passer aux oubliettes de la mémoire, en ce qui me concerne...
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J'ai retrouvé Bernard Minier avec plaisir, même si ce plaisir s'émousse un peu. J'ai adoré pourtant ses premiers romans, surtout " Glacé" et " le cercle".

J'ai retrouvé aussi le commandant Servaz , euh pardon capitaine, il a été rétrogradé ( Je n'ai pas lu " Nuit", donc j'ignore pourquoi) , un personnage que j'affectionne. Et comme Arnaldur Indridason, l'auteur a décidé de revenir en arrière, nous découvrons Servaz jeune flic aux cheveux longs, lors de sa première enquête marquante, en 1993: le meurtre de deux jeunes filles , habillées en communiantes, titre justement d'un auteur de romans policiers, Erik Lang, dont elle étaient les fans...

La deuxième partie du livre nous fait bondir dans le temps, nous revoilà en 2018 et cette affaire faussement résolue refait jour et joue avec les nerfs de Servaz quand se produit la mort affreuse de la femme de Lang...habillée en communiante.

Beaucoup de rebondissements, de trompe l'oeil et de jeux de miroir, mais j'ai ressenti un certain agacement devant le manque de crédibilité de certains faits, et on se perd un peu dans toutes ces fausses pistes. C'est très tordu!

La fin laisse perplexe: que va-t-il advenir de notre policier? Je fais confiance à l'auteur: il saura relancer sa vie! Quant à moi, pas sûr que je me relance dans ses livres, dommage...


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Soeurs est mon premier Bernard Minier, déniché dans une boîte à livres, et ma première réflexion est que je n'aurais pas du le lire...

Comme souvent dans les polars des auteurs du genre, des éléments de l'intrigue font référence aux tomes précédents et l'inspecteur chargé de l'enquête est un personnage fil rouge de l'écrivain.
Il est donc compliqué de se plonger valablement dans un contexte déjà bien connu des lecteurs qui suivent régulièrement les enquêtes de Martin Servaz.
Bien sûr, cet opus peut être lu indépendamment des autres mais il est clair que certains détails sont plus difficiles à intégrer, telle la personnalité du flic, par exemple, forcément influencée par des épisodes de sa vie que nous ne connaissons pas et auxquels il est couramment fait allusion.
Certains lecteurs font aisément abstraction de ça, moi difficilement..

En ce qui concerne l'intrigue, l'assassinat de ces deux soeurs en 1993 (affaire prétendument résolue) qui rebondit 25 ans plus tard, pourrait être efficace.
Certains rebondissements sont surprenants et captent l'attention quelques pages.
On a vraiment envie de savoir.
Mais de thriller, il n'est point.
Juste quelques tordus dans le milieu littéraire qui verront leur châtiment crépiter en enfer.
Un livre qui se lit facilement, sans trop d'ennui, mais qui ne m'a pas convaincue de m'intéresser d'avantage au capitaine Servaz et à ses déboires policiers.
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C'est un peu un plaisir coupable pour moi que de lire Bernard Minier, il y a tellement de classiques que je n'ai pas lus, tellement de grands auteurs que je devrais lire, mais je ne peux résister à ces polars qui sont pour moi l'équivalent d'un ''feel-good'', drôle de feel-good me direz-vous, avec ces cadavres qui s'empilent dans des mises en scène sordides, que voulez-vous, je me suis attachée au personnage de Martin Servaz et ses enquêtes plus tordues les unes que les autres ! Ici dans Soeurs bien qu'on n'atteigne pas le niveau des trois premiers de la série, Minier réussit à nous surprendre avec le dénouement de cette enquête en deux temps qui nous ramène dans les débuts de Servaz dans la police. Il fait mouche également en nous dévoilant un autre pan de la vie de notre antihéros, celle de la fin de vie de son père. Mission accomplie, plaisir (coupable) consommé.
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Bon...seconde incursion chez Minier, et seconde déception.
J'ai trouvé que Servaz manquait vraiment de finesse, que le méchant était plutôt pathétique, les victimes pas franchement intéressantes, et le livre bien trop long. Pourtant ça se laisse lire. Mais c'est tout finalement.
Je crois que Minier ce n'est pas pour moi, alors je vais le laisser à ceux qui apprécient. C'est ce qui est bien en littérature : chacun peut trouver chaussure à son pied.
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Retour au polar après avoir lu quelques romans noirs.

Je me tourne donc vers un auteur connu dont j'ai apprécié ses premiers écrits. Malheureusement j'ai sauté par inadvertance "Nuit", sans que cela soit une gêne importante pour la lecture de "Soeurs".

J'ai dû faire preuve de persévérance pour aller au bout de celui ci. le livre est composé en deux parties : une affaire judiciaire en 1993, où deux soeurs sont retrouvées mortes, attachées à des arbres face à face, en tenue de communiantes. Scène étrangement ressemblante à celle décrite dans un livre écrit par Erik Lang. Martin Servaz débute sa carrière au SRPJ de Toulouse et se rend sur les lieux. Puis dans la seconde partie, en 2018, la femme du célèbre écrivain Erik Lang est tuée chez elle. Ce dernier est agressé la même nuit.

La style d'écriture de Bernard Minier est répétitif, on trouve les mêmes termes que dans ses précédents romans et il a dû mal à se réinventer. Il y'a beaucoup trop d'allusions au passé de Servaz avec en fil rouge, ENCORE, le tueur en série Hirtman......

Bien que l'intrigue ne soit pas mauvaise, elle ne m'a pas surprise. Au lieu de parler du passé encore et encore, l'auteur aurait dû faire des chapitres sur Erik Lang pour donner plus de profondeur à ce personnage, comme il l'a fait avec le fan sur les dernières pages.

Pour résumer, une première partie en longueur qui n'apporte pas grand chose, et une deuxième partie où l'on retrouve un rythme plus cadencé, qui se rapproche de "glacé".
Je pense que cela sera le dernier roman que je lirais de cet auteur.
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Alice et Ambre, deux jeunes soeurs, qui se ressemblent comme des jumelles, sont retrouvées assassinées, dans une mise en scène macabre. le jeune inspecteur Martin Servaz, nouvellement affectée dans la brigade de Toulouse, se charge de sa première enquête… et pas des moindres. Il découvre que le meurtre des deux soeurs se réfèrent fidèlement à un roman policier écrit par Erik Lang, un écrivain qui fascinait Alice et Ambre. Les soupçons se dirigent immédiatement vers cet homme, sans réelle preuve concrète de sa culpabilité. Des années plus tard, l'inspecteur Servaz découvre un nouveau corps d'une femme assassinée en suivant le même schéma macabre que les deux soeurs. L'enquête, fermée des années plus tôt, est réouverte : le meurtrier court toujours !

Soeurs est le premier roman de l'excellent auteur de polar français Bernard Minier que j'ai le plaisir de lire. Bien que ce titre s'inscrit dans une saga des aventures policières de l'inspecteur Servaz, celui-ci peut se lire séparément des autres. On y découvre un jeune inspecteur un peu tâtonnant, peu sûr de lui, qui manque de charisme et d'assurance. C'est un protagoniste effacé, qui ne marque pas forcément les esprits, très éloigné de l'archétype des inspecteurs de police que l'on peut découvrir dans les romans policiers traditionnels ou les blockbusters américains. En somme, il est peu crédible dans son rôle d'inspecteur, que ce soit auprès des autres personnages qu'il rencontre dans le récit, ou même dans l'esprit des lecteurs.

Malgré ses 500 pages, Soeurs se laisse facilement dévorer. le rythme est effréné, les temps morts sont rares, les rebondissements s'enchaînent avec fluidité et rapidité. J'ai néanmoins trouvé que le dénouement était un peu trop complexe. En effet, on ressent une volonté réelle de la part de Bernard Minier d'embrouiller l'esprit de ses lecteurs dans une enquête qui sorte de l'ordinaire. Mais à trop vouloir en faire, on s'y perd. Peut-être que je n'étais pas assez attentive, mais j'ai eu du mal à comprendre la fin de l'histoire, à bien cibler quel était le véritable coupable, quels étaient ses motifs, comment l'enquête a pu déterminer son implication dans l'affaire. L'articulation finale manquait de cohérence : je reste donc sur ma faim… mais je re-tenterai avec plaisir de lire un prochain Bernard Minier !

Une première découverte de l'auteur qui ne m'a pas forcément convaincue. le rythme est effréné, le scénario original, mais les personnages trop effacés et le dénouement peu crédible.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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C'était mon premier "Minier", et je pense qu'en cela réside ma semi-déception. je m'explique : le roman est parsemé de multiples références aux opus précédents, et il me manquait les éléments qui en permettaient la compréhension. Donc du coup cela m'a agacée. Tout comme les erreurs au niveau linguistique, le vocabulaire mal employé ainsi que certaines incohérences de l'intrigue. Je ne vais pas les lister, ce serait fastidieux, mais la relecture et la correction n'ont pas été très rigoureuses (c'est mon côté prof-doc chieuse qui parle, là !). Par ailleurs l'intrigue en elle-même est un peu tordue, avec un des personnages qui n'est finalement pas celui qu'on pensait, et il me semble invraisemblable qu'on ne s'en aperçoive que si tard dans l'histoire.
Ce qui m'a plu par contre, c'est la comparaison entre les méthodes de la police des années 90 et celle d'aujourd'hui, tant pour l'utilisation de la science (recherches ADN par exemple) que pour les techniques d'interrogatoire plus ou moins "musclées" selon l'époque. Après, est-ce que cela correspond vraiment à la réalité, je n'ai pas testé ! Mais cela m'a évoqué la fameuse affaire du petit Grégory, cet enfant retrouvé noyé dans la Vologne il y a plus de 30 ans, et dont on ne connaît toujours pas le fin mot. Les avancées de la police scientifique ont permis de rouvrir le dossier et certains protagonistes ont été à nouveau interrogés récemment. Sans résultat probant pour l'instant, mais cela a quand même mis en lumière les failles de l'enquête initiale, tout comme dans ""Soeurs". Un autre aspect intéressant : cette adoration sans bornes des vrais "fans" qui existe, mais que j'ai vraiment du mal à comprendre, n'en ayant jamais fait l'expérience. Ça m'a rappelé le fameux roman du grand King : "Misery". Là aussi l'admiratrice est prête à toutes les extrémités quand son écrivain fétiche la déçoit.
En résumé une lecture qui ne m'a pas transportée, je ne sais pas si j'y reviendrai. Mais cependant pas inintéressante non plus.
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Je suis moyennement convaincue.

Alors, oui, il y a quelque chose, une ambiance sombre, même sinistre. Une histoire qui a un fond intéressant, et qui semble un minimum maîtrisée. Mais ça ne va malheureusement pas plus loin.

Parce que c'est long, beaucoup trop long, pour finalement pas grand-chose.

Beaucoup de longueurs, une affaire qui s'éternise, et personnellement,ça ne me donnait pas spécialement envie d'avoir le fin mot de l'histoire. Surtout que celui-ci...eh bien, il n'est pas très surprenant. On a un coupable trop parfait et trop prévisible. Des personnages totalement extrêmes et peu crédibles, qui manquent cruellement de nuances.

L'affaire des deux soeurs, donc dans le passé, manque de relief. En fait, j'ai surtout eu l'impression que les choses intéressantes n'étaient pas suffisamment approfondies et que les autres l'étaient trop. Un très mauvais dosage qui n'aide pas à la fluidité du récit.
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Deux enquêtes qui se croisent à 15 ans d'intervalle et un écrivain dont les livres sont adaptés en meurtres véritables : ça partait d'une bonne idée mais, pour ma part, ça fait un petit flop.

Les débuts de ce roman policier étaient prometteurs. Et puis c'est devenu long. Je trouve le style de l'auteur peu naturel. L'enquête n'est pas très prenante, on devine ce qui se trame très rapidement. J'ai eu l'impression que l'auteur voulait bidouiller quelque chose de sordide mais les ficelles sont trop grosses et le scénario complètement maladroit. Je n'y ai pas cru. J'ai trouvé ça surfait.

Pour autant, j'ai eu envie de découvrir les autres romans de l'auteur. Il a disséminé quelques allusions qui ont éveillé mon intérêt... bien qu'il spoile ses propres oeuvres, Ô crime suprême !
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