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4,28

sur 521 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici une plongée dans le Japon du XVIIème siècle avec ses samouraïs et son théâtre du Kabuki. Contemplatif, ce roman nous invite à suivre le jeune Ichiro, apprenant à manier le sabre comme un vrai guerrier avec son maître jusqu'à la mort de celui-ci. Fuyant son meurtrier mais désirant se venger aussi, ses pas le conduiront jusqu'à la ville d'Edo (anciennement Tokyo) où de rencontres en rencontres, il travaillera dans un théâtre. Là, un nouveau monde s'offre à lui, celui du spectacle, des danses, des récitations. Un jour, dans un jardin, il découvre une jeune fille au visage caché par un masque, sa curiosité est exacerbé. Mais il n'oublie pas pour autant le meurtrier de son maître.

C'est bien ?

Ici, point de longs combats ou de trahisons de trône comme on peut le lire dans le Clan des Otori, mais une quête initiatique et des rencontres qui jalonnent le parcours de notre héros. Il passera par divers maisons, divers noms aussi pour se cacher, se chercher, nouer des liens. Les personnages secondaires ont une grande importance, la quête d'Ichiro se construisant avec eux. Il y a Daichi le poète fou amoureux d'une courtisane. Shin, un jeune vendeur d'éventails passionné de théâtre ou encore Hiinahime le fameux personnage qui donne son nom au premier tome dont l'histoire fascine. Chaque personnage a sa propre vie, est extrêmement développé et c'est ce qui donne une grande force au récit.

C'est aussi cette abondance de détails et de descriptions qui rendent ce livre vrai. On est immergé dans un Japon précis, dans des ruelles qui sentent une certaine odeur, dans des modes de vies qui sont décrits à la perfection. On découvre une société cadenassée avec ses propres codes, violente, sans compromis avec le poids de la religion et de la haine des chrétiens.

L'autrice a fait le choix d'aborder la place du nouveau théâtre Kabuki, ouvert à des femmes, des danseuses et courtisanes maquillées. Ces prostituées légales coutaient moins chères que de vrais acteurs. C'est très intéressant de le voir ainsi évoqué dans un roman jeunesse. J'ai été fascinée par tout ces moments de répétition, de costumes, à l'abri des regards derrière une boutique.

On parle aussi de Samouraï dans ce roman, le jeune Ichiro ayant été éduqué à manier un sabre. Mais l'ascension vers les écoles de guerrier est rude et fortement politisé et cette thématique ne prend pas le pas sur les autres. Les samouraïs sont simplement omniprésents autour du héros: dans la rue, dans ses pensées, dans sa vengeance. Ils sont les garants de la sécurité.

C'est un beau roman, écrit à la manière d'un conte, un peu long au début mais qui prend tout son intérêt lors de l'arrivée à Edo. On se ballade, on vit des aventures passionnantes... J'ai vraiment beaucoup aimé ce voyage. A la fin du premier tome, on reste cependant sur notre faim: beaucoup de questions qui attendent une réponse et cette histoire du masque de Nô qui ne peut pas se terminer ainsi! Non! Mais ce n'est qu'un détail. Accrochez-vous et laissez-vous tenter.
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Après avoir vu ce livre partout lors de sa sortie, il était temps pour moi de le lire. Et je dois avouer que je suis un peu déçue de cette lecture.

Autant le début m'a beaucoup séduite, j'ai adoré cette ambiance "vieux Japon", entre vie recluse, découverte de l'art samouraï, décor et lieu ancien aux multiples symboles .... Autant lorsqu'Ichirô arrive à Edo, j'ai perdue cette magie; j'ai trouvé que l'action était trop complexe et je me suis perdu plus d'une fois entre les lieux, les personnages, leurs fonctions ...

J'ai trouvé que tout s'enchainait vite, trop vite; tout me paraît presque facile pour Ichirô. J'ai aussi été surprise qu'il "oublie" complétement tout ce que son maître lui a appris étant jeune et qu'à l'adolescence, tout lui revient comme si il n'y avait eu de coupure dans sa vie et dans l'apprentissage pour devenir un samouraï.

J'ai déjà le tome 2 dans ma bibliothèque (je suis d'ailleurs en train de la lire depuis le début de la semaine) donc je vais continuer ma lecture de cette saga en espérant que je retrouverai ce Japon et ses samouraï d'autres fois dans le 2éme tome.
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Je me suis lancée dans cette tétralogie avec quelques appréhensions quant à sa complexité, ainsi que son côté descriptif et contemplatif.
Quelle erreur !

J'ai pris un vrai plaisir à suivre le parcours d'Ichirô, élevé comme un fils par un mystérieux samouraï qui lui enseigne la voie du sabre, un art subtil qui demande de l'endurance et du courage.
Ichirô est bien placé pour le savoir, son maître ne laissera rien passer…
Le poids de la solitude, les non-dits, l'incompréhension, une curiosité non-rassasiée, notre jeune héros devra faire face aux conséquences d'une vie coupée du monde.

Il ne faut pas s'attendre à un roman d'aventures rempli d'action et de rebondissements, mais plutôt à un doux plongeon dans le Japon du XVIIème siècle.

Ce livre m'a complètement sortie de ma zone de confort, mais je suis plus que ravie d'avoir pris part au voyage !
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J'ai, tout d'abord, complètement craqué sur la couverture de ce livre, entre son aspect parcheminé, et les tranches des pages colorées, faisant apparaître de superbes fleurs de cerisiers… Il n'y a pas à dire, les éditions Gallimard ont fait un travail remarquable sur le livre-objet en lui-même. Pour le reste, étant fan du Japon, j'étais curieuse découvrir l'ambiance propre à ce roman.

Abandonné alors qu'il n'était qu'un bébé, Ichirô a toujours vécu en montagne, éloigné de la civilisation, avec pour seule compagnie un maitre samouraï et une vieille servante, Oba. Une vie jusqu'alors insouciante, rythmée par les enseignements de la voie du sabre, jusqu'à ce que son maitre meurt, assassiné. Ichirô est alors contraint de rejoindre la civilisation et va découvrir la capitale, Edo…

J'ai beaucoup aimé découvrir ce Japon médiéval que nous décrit l'auteure. Edo est une ville bouillonnante, où la culture et les traditions cohabitent, tout comme les nombreuses classes sociales. de plus, le style de Camille Monceaux est très beau, très doux, très poétique, ce qui permet vraiment de nous immerger dans l'ambiance du Japon du 17ème siècle.

Par contre, j'ai été quelque peu déstabilisée par le rythme du récit. Car, il ne faut pas se le cacher : il ne se passe pas grand-chose dans ce roman. L'intérêt est plutôt philosophique, le cheminement d'Ichirô dans sa découverte de la ville, et la perte de l'innocence qu'il avait jusque-là. Mais, sincèrement, même en ayant refermé ce livre, je ne trouve toujours pas quel en était le but final…

Ainsi, si j'ai adoré l'ambiance générale du roman, je reste bien plus mitigée sur le contenu de l'intrigue. le rythme est trop inégal, et je n'ai pas réussi à me laisser transporter dans l'univers de Camille Monceaux. Et, lorsque l'action démarre, le roman est déjà bien avancé (plus de la moitié) et, là encore, je n'arrivais pas à cerner là où l'auteure voulait m'emmener. Ce qui est dommage, car ce roman reste un très beau voyage philosophique, mais il ne m'aura pas assez convaincue pour me donner envie d'en continuer la découverte…
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Bien que je sois curieuse de savoir où l'histoire ira, je reste néanmoins avec un bilan somme tout mitigé concernant ce premier tome. Je déplore le fait qu'il faille plus de la moitié de ce volume pour que l'action démarre enfin, même si je comprends les raisons de ce rythme imposé. Ce sera à chacun de se faire une appréciation de celui-ci mais pour ma part, ça a desservi le récit et m'a fait décrocher régulièrement. Je recommande toutefois ce livre aux amateurs du Japon médiéval qui trouveront ici un portrait fidèle de la vie d'antan et aux amateurs d'aventures qui s'inscrivent dans la durée.

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Ce premier roman est très immersif dans la culture traditionnelle japonaise et la nature, grâce à une plume qui se prête bien aux descriptions poétiques sans être décourageante. Ce qui aurait pu me décourager de finir cette lecture, cependant, c'est le manque d'action : l'histoire est longue à démarrer, le rythme est lent, et il y a finalement beaucoup de questionnements qui restent sans réponse à la fin. Je comprends que le but d'un premier tome est d'attiser la curiosité du lecteur et le pousser à lire la suite en conservant du suspens, mais ici, j'ai trouvé que ça tombait dans le « trop ». de plus, j'ai apprécié les personnages mais je n'ai pas réellement réussi à m'attacher à eux, surtout dans la première moitié.
Ce premier tome des Chroniques de l'érable et du cerisier, finalement, possède à mes yeux un gros potentiel pour être le début d'une belle épopée, mais à cause du manque d'action, d'émotions et d'éclaircissements, je ne suis pas certaine que je lirai la suite.
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Plutôt déçue, on va pas se le cacher.

Même si j'ai bien aimé les personnages (avec peut-être une petite préférence pour Oba et Shin), aucun réel coup de coeur. J'ai trouvé qu'ils restaient des personnages assez classiques.
En terme d'intrigue et de rythme de récit, j'ai vraiment eu du mal à adhérer. Il ne se passe pas grand chose pendant une grande partie du livre et d'un coup, tout s'accélère. Les événements s'enchainent pendant le dernier quart du livre et cela, un peu trop vite à mon goût.
Certaines petites choses m'ont faite tiquer, voire m'ont agacée. Je pense notamment à un très court passage qui concerne une relation lesbienne et le seul sentiment que ça m'a laissé, c'est "ok, t'as coché la case représentation LGBT, cool."
La fin m'a laissée complètement indifférente, ça révèle bien mon investissement dans le livre ^^"

Tout ça est très négatif et c'est sûrement dû au fait que je suis pas dans un mood très généreux et que j'avais peut-être trop d'attentes par rapport à ce livre.
Je reconnais que ça se lit vite et que le style de l'autrice est très agréable. J'ai particulièrement aimé la première partie et ses descriptions de la nature.
De plus, cela reste un premier tome, ce qui peut en partie expliquer la mise en place lente de l'intrigue. L'autrice a voulu poser son décor et ses personnages, je peux le concevoir.

J'ai globalement bien aimé ma lecture mais j'en attendais beaucoup plus. Et je suis vraiment pas sûre de continuer la série :/
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Mme le Gallais : Je suis partagée quant à la lecture des chroniques de l'érable et du cerisier. L'histoire, l'époque et les personnages m'ont plus. Mais j'ai eu du mal à me mettre dans l'histoire. J'ai trouvé l'intrigue et certains passages longs. Je pense que je ressaierai de lire ce roman dans quelques mois !
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Un récit qui nous plonge dans la vie quotidienne d'un petit japonais au passé obscur et au futur incertain, au coeur d'une dictature féodale.

Si les premiers chapitres m'ont parut un peu longs, l'histoire prend ensuite une dimension plus vaste et j'ai alors été prise dans les rouages de l'intrigue qui s'installe lentement mais sûrement. Malgré l'épaisseur du livre, il s'agit un tome d'introduction. Il y a donc beaucoup de choses, c'est dense tout en étant relativement « calme » dans le sens où les actions sont courtes et simples. Peu de suspense mais beaucoup de questions en suspens.

Malgré cette lenteur, l'histoire coule donc et j'ai eu envie de savoir, de continuer. Mais sans le craving d'un page-turner. Ce qui en fait une lecture distrayante mais sans pression, qu'on feuillette tranquillement et sans pression. de plus j'ai trouvé ce côté contemplatif très adapté au lieu de l'intrigue: en adéquation avec la culture et la mentalité japonaise.
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Japon, 17e siècle. Un samouraï recueille une jeune bébé abandonné, Ichirô, et l'élève comme son fils. Ichiro grandit sur une montagne isolée, en sa compagnie et celle de Oba, sa domestique.
A 7 ans, outre une éducation "classique", il commence à être formé à la voie du sabre. L'apprentissage est exigeant, mais lui plaît. Tout va pour le mieux pour le garçon qui grandit, jusqu'au jour où le passé du samouraï le rattrape... Ichirô doit alors fuir seul.

Avec ce roman, l'autrice nous propose une immersion dans un Japon historique qui ravira les fans du Pays du Soleil Levant : rituels, fêtes, quotidien...
Par contre, il y a peu d'action au début de ce 1er tome, c'est assez long à démarrer.

Je ne me suis pas particulièrement attachée à Ichirô, c'est lorsqu'il quitte le foyer où il a grandi que je suis vraiment entrée dans l'histoire, avec les personnages de Shin et de Daichi notamment.

J'ai apprécié la découverte du théâtre japonais et de la rivalité entre le théâtre traditionnel Nô et le Kabuki, plus récent. J'ai découvert également la rivalité qui oppose les acteurs aux actrices, celles-ci étant peu à peu remplacées et mises à l'écart.

Le texte est très poétique, les descriptions assez précises. C'est l'un des points forts de ce roman.

Ce n'est pas un coup de coeur pour moi, même si au final la lecture était sympathique. Je vais quand même lire le tome 2 pour connaître la suite 😁. Je le recommande aux ados qui souhaitent en apprendre plus sur l'histoire du Japon et de sa société.
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