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Alice Seelow (Traducteur)
EAN : 9782253123019
406 pages
Le Livre de Poche (02/12/2009)
3.79/5   36 notes
Résumé :
Robert Conklin, professeur d’histoire à l’université de Buffalo, et trois de ses anciens élèves ont pris goût à l’exploration urbaine : visiter des lieux abandonnés et en général interdits d’accès. Cette nuit, ils vont investir les ruines de l’hôtel Parangon, accompagnés d’un journaliste qui cherche à comprendre l’intérêt d’une telle transgression... L’hôtel Parangon, un modèle de luxe lors de sa construction en 1901, semble receler plus d’un mystère : son propriéta... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Il y avait bien longtemps que je n'avais plus pioché dans ma pile à lire physique de livres, étant donné que je lis beaucoup sur ma tablette ces derniers temps. Je regrette cela, mais en même temps c'est tellement plus pratique (et léger !).

Il n'empêche que je ne m'en rendais pas compte, mais j'avais oublié à quel point il était agréable de toucher le papier avec mes doigts et de sentir l'odeur typique des livres. En plus, point de déception, puisque j'ai eu la main chanceuse, je suis tombée sur un roman qui m'a énormément plu !

J'ai sélectionné celui-là en particulier car j'ai toujours été attirée par les histoires qui se passent dans des vieux bâtiments abandonnés, tels que des hôpitaux, hôtels, etc. Celui-ci m'a transporté et amplement convaincue puisque j'ai passé un excellent moment de lecture !

Dans « Accès interdit », nous suivons les aventures d'un groupe d'explorateurs urbains composé de trois étudiants, Cora, Rick et Vinnie, un journaliste nommé Frank Balenger et a la tête de ce groupe, Robert Conklin, professeur d'histoire à l'université de Buffalo. Ils tiennent absolument à pénétrer dans cet hôtel abandonné avant sa destruction prévue.

Par chance, ou pas ?! Ils parviennent se frayer un chemin en passant par les égouts et nous découvrons au fil de leur parcours ce lieu abandonné et hermétiquement clos de l'intérieur par des volets métalliques depuis un très long laps de temps et laissé totalement en l'état d'origine.

L'histoire de cet hôtel Paragon est mystérieuse et intrigante ! Bâti en 1901 dans une station balnéaire luxueuse à Asbury Park. Il est haut de sept étages et est de forme pyramidale. Son propriétaire, Morgan Carlisle, un homme étrange et agoraphobe, souffrant d'hémophilie l'emménage de sorte à ne plus jamais devoir en sortir jusqu'à sa mort survenue à l'âge de 92 ans.

Je vous le dis d'avance ! Préparez-vous, mes chers lecteurs, à vivre une nuit d'enfer ! Car vous ressentirez un huis-clos pesant qui ne manquera pas de vous entraîner au coeur de ce lieu plein de mystères irrésolus. Il y a beaucoup de suspense dans ce roman et l'atmosphère y est angoissante à souhait ! Vous évoluerez principalement dans le noir à la lumière des lampes torches et ne manquerez pas de sursauter de temps à autre !

Il y a beaucoup de rebondissements qui apportent énormément de rythme a ce récit ! L'écriture de l'auteur y est bien entendu pour quelque chose car je me suis laissé porter par sa plume très aisément ! J'ai d'ailleurs fini ce roman plus rapidement que je l'aurais voulu ! Les émotions qu'il donne à ses personnages m'ont permis de m'y attacher très facilement et de me soucier d'eux et de leur destin.

C'est le coeur battant à tout rompre et la peur au ventre que j'ai assisté à leur plongée dans l'horreur de manière imprévisible et inimaginable. J'en redemande ! Après quelques recherches, j'ai vu qu'il existait un tome 2 « le sépulcre des désirs terrestres », le quatrième de couverture me tente un peu moins pour le coup, mais je pense quand même le lire un de ces jour, juste pour voir 😉

/*\ Rendez-vous sur mon blog pour lire l'intégralité de cette critique ^^ /*\
Lien : http://www.chibigeeky.be/acc..
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Ce thriller est un rottweiler qui t'attrape par le colback et qui ne veut plus te lâcher. le genre de bouquin tu sursautes la nuit au moindre bruit, tu écartes les rideaux et tu essaies de déchiffrer l'obscurité...Tu ouvres les placards, tu vérifies que les portes sont fermées...Il y a vraiment trop de bruit la nuit dans les maisons. Rien de meilleur que l'immersion prolongée dans un polar captivant. Et les tempes qui résonnent des battements du sang, ça te fait la bande son du film que t'es en train de lire.
Il y a un hôtel perdu, voué à la démolition, dans une ville fantôme. Rues désertes rythmées par le bruit d'un sinistre martèlement métallique. Quatre explorateurs urbains et un journaliste, Balenger, veulent s'y introduire pour le conserver dans les mémoires. « Nous détruisons le passé et faisons comme s'il n'avait jamais existé. » Ils sont équipés de lampes torches, de bougies, d'allumettes, de piles de rechange, de gants de travail, de couteaux, de corde, d'un rouleaux de chatterton, de talkies-walkies et très important: le pied-de-biche. Une règle essentielle pour ces infiltrateurs: on ne dégrade pas, on ne laisse pas de trace. Pour pénétrer dans l'hôtel Parangon, une seule solution: les égoûts.
Cette nuit, après des années sans la moindre présence humaine, il accueille de nouveaux hôtes : nous.
Le point de vue du roman est axé sur le journaliste Balenger, le héros, qui va se découvrir peu à peu. On est collé à lui, on le suit de près et on voit les péripéties par ses yeux. On a affaire à du vrai bon thriller, une atmosphère de huis clos dans un lieu qui a un long passé morbide. J'ai beaucoup aimé me laisser mener, emporter. L'écriture est sèche, efficace. Et l'avantage d'une immersion prolongée dans un tel livre c'est qu'il nous en reste une représentation mentale forte.
Ce vieil hôtel, son chat à trois pattes, son hall vaste et sombre, sa piscine qui contient encore une eau verte où ont poussé des algues. Et ces escaliers qui se déroulent autour d'un puits de lumière qui s'évase en corolle jusqu'en haut de l'édifice. Et ses planchers pourris.
Voilà je n'ai rien dévoilé de toutes les péripéties qui s'enchaînent avec une efficacité imparable, laissant la bouche sèche, le coeur battant. David Morrell, une valeur sûre.
Lien : http://killing-ego.blogspot...
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- Des "rampants" ou explorateurs urbains : un journaliste, Frank Balenger, 3 étudiants, Cora, Rick et Vinnie. A la tête de ce groupe Robert Conklin, professeur d'histoire à l'université de Buffalo.

- Un luxueux hôtel bâti en 1901 dans une station balnéaire fabuleuse, Asbury Park. Comportant sept étages et en forme de pyramide maya : bienvenue à l'hôtel Parangon !
(son propriétaire, Morgan Carlisle, hémophile et agoraphobe y emménagea pour ne jamais en sortir. Il mourut à 92 ans).

L'hôtel étant voué à la destruction, notre groupe s'apprête à 22h à l'infiltrer en passant par les égouts. Dans leurs sacs à dos tout le matériel nécessaire à leur mission - Talkie-walkie, nourriture, bouteilles d'eau, gants de travail, casque, ceinture d'équipement militaire, lampe torche avec piles de rechange, couteaux, portables, bouteille en plastique pour uriner dedans et un pied de biche.

Et bien préparez vous, lecteurs, à vivre une nuit d'enfer! Une nuit qui commence par la traversée des égouts pour accèder à l'hôtel. La rencontre avec des rats à 2 queues ou un seul oeil. Puis un chat albinos doté de 3 pattes arrière. Et ce n'est pas là le pire.... si si je vous assure! Je ne dévoilerai rien de l'intrigue. Mais je peux simplement vous dire que j'ai été prise d'une profonde angoisse. Qu'à 2 h du matin j'avais envie d'aller aux WC et que par trouille je me suis abstenue. J'ai eu du mal à respirer pendant tout le temps de cette exploration de l'hôtel, la progression de pièces en pièces, le coeur battant et la peur au ventre. C'est un univers très noir où on est dans le noir, où on regarde les choses à la lampe torche avec les personnages. Où on bascule dans l'horreur. Et tout ce qui va se passer n'est pas prévisible ni imaginable. A 80 pages de la fin j'avais hâte que l'histoire se termine tellement je me trouvais mal. Bref un excellent thriller qu'on a du mal à lâcher et qui ne nous lâche pas non plus une fois la lecture terminée.
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Un livre que j'ai beaucoup apprécié parce que il m'a projeter bien plus loin qu'une simple lecture, en effet j'avais l'impression d'être à coté de Balenger, ou même d'être Balenger, de ressentir toutes ses émotions, ses impressions, et aussi ses mal physiques. le film se déroulait dans ma tête en même temps que les actions. L'histoire est bien trouvée et vraiment bien écrite, l'histoire des "rampants" est fascinante, moi - même j'ai toujours été attiré par les vieilles maisons, ou même les vieux bâtiments parce comme les livres ils nous sortent de notre quotidien. Enfin bref les personnages sont tellement attachants que on est sous le choc en même temps qu'eux. Un très bon livre avec actions, terreur, amitié, et espoir.
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j'ai relu le roman que j'avais lu il y a plusieurs années. Morrell est celui qui m'a intéressé à la lecture dans mon jeun âge et j'ai toujours adoré ses romans.

Dans Accès Interdit, nous suivons un groupe qui explore un hôtel abandonné. Je ne recrirai pas le résumé. Mais je vais vous dire que l'atmosphère est bien rendu. On a l'impression de faire partie de l'escapade et d'avoir de la misère à y voir clair nous aussi.

c'est enlevant, ça se lit très bien, c'est efficace. J'avais donné un 4/5 avant ma relecture. Je conserve mon 4/5.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Il s’en voulait de n’avoir pas remarqué combien tout était étrange. Tandis qu’il s’approchait du motel, le bruit des vagues sur la plage, à deux rues de là, lui avait semblé anormalement fort. Un souffle de vent avait étalé du sable sur le trottoir délabré, entraîné des feuilles mortes sur la chaussée craquelée. Mais le bruit dont Balenger se souvenait le mieux, et qui, selon lui, aurait dû le faire fuir, était un sinistre martèlement métallique qui résonnait dans les rues abandonnées. C’était un son sec et discordant, comme celui d’une cloche fêlée ; il allait bientôt apprendre son origine, et constater qu’il était l’écho précis de l’angoisse dans laquelle il allait plonger.
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— Bienvenue à l’hôtel Parangon, déclama-t-elle. (Sa beauté éclatante était rehaussée par les lampes braquées sur elle.) Je suis sûre que votre séjour ici sera agréable. Il n’y a pas de plus bel hôtel au monde. (Elle se baissa sous le comptoir pour prendre une boîte en bois, la posa sur le meuble, faisant voler la poussière.) Mais c’est notre saison la plus active. Congrès. Mariages. Vacances familiales. J’espère que vous avez fait vos réservations, monsieur… ? Elle regarda le professeur. — Conklin. Robert Conklin. Cora fit semblant de fouiller dans la boîte. — Non, désolée. Il n’y a pas de réservation au nom de Conklin. Êtes-vous sûr de nous avoir contactés ?
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Nous avons une culture de consommation. Êtres humains, principes, plastiques, bouteilles de soda, tout est jetable, et la nation souffre de troubles de la mémoire. Il y a deux cents ans ? Impossible à imaginer. Cent ans ? Trop difficile à penser. Cinquante ans ? C’est de l’histoire ancienne. Un film réalisé il y a dix ans est considéré comme vieux. Une série TV d’il y a cinq ans est un classique. La plupart des livres ont une durée de vie sur les étagères qui ne dépasse pas trois mois. Les organisations sportives n’ont pas plutôt construit des stades qu’ils les font sauter pour pouvoir les remplacer par de nouveaux et de plus laids.
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Alors il y a vraiment un coffre-fort dans la suite de Danata ? s'enquit Balenger.

- Tout ce que je peux vous dire, c'est que je n'ai trouvé aucune trace de son retrait.

- Nom de Dieu, ça risque d'être encore plus intéressant que d'habitude ! fit Vinnie en se frottant les mains. Bien sûr, nous devons encore découvrir quelle suite avait Danata.

- La 610, informa Conklin. D'après son journal, elle bénéficie de la meilleure vue de tout l'hôtel.

- Ce n'est donc pas l'appartement sur le toit ?

- A cause de son agoraphobie, Carlisle ne supportait pas les grandes fenêtres. Une vue sur l'océan l'aurait terrifié. Mais il avait d'autres moyens de regarder. Quand je vous ai dit tout à l'heure qu'Aristote Onassis avait voulu acheter le Parangon,j'ai oublié d'ajouter que Carlisle n'aurait pas pu le lui vendre même s'il l'avait voulu. La démolition et la reconstruction de l'hôtel auraient été nécessaires ; Carlisle aurait été publiquement démasqué et probablement arrêté.

- Arrêté ? s'étonna Rick.

- A cause de son voyeurisme. Le bâtiment possède des corridors cachés qui lui permettait d'observer ses hôtes à leur insu.
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En s'effondrant par terre, Balenger entendit le bang bang de la plaque de tôle. une autre partie du bâtiment s'écroula. Mais l'enfer comme le passé ont plusieurs niveaux. "Que nous est-il arrivé?" répéta-t-il dans un murmure. C'est à peine s'il put articuler ces mots: " Le Parangon"
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Video de David Morrell (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de David Morrell
Rambo I First Blood (1982), Réalisation : Ted Kotcheff Trailer
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