AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Aline Zalko (Autre)Pixel Vengeur (Autre)
EAN : 9791096794065
300 pages
L'écran fantastique collections (04/11/2022)
4.6/5   35 notes
Résumé :
Depuis l'enfance jusqu'à nos jours, l'incroyable épopée de l'un des plus grands auteurs de notre époque: Stephen King. Le Maître du Maine, l'expert de l'horreur et du nouveau gothique américain est raconté à travers une biographie de fan écrite par Justine Niogret(La série "Chien du Heaume) illustrée par vingt auteurs de bandes dessinées élevés au culte de King. Analysant ses traumas, suivant ses combats contre l'addiction, pour finalement parvenir au succès et à l'... >Voir plus
Que lire après Stephen KingVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
4,6

sur 35 notes
5
10 avis
4
0 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Donald, un père disparu, Maman Nellie se battant pour ses enfants ( elle travaille dans des usines pour un salaire de misère) et David, un frère adopté.

Stephen King avait 4 ans et jouait avec un voisin, près de la voie ferrée.
"Une heure après environ, j'étais rentré à la maison.
-Tu es blanc comme un fantôme!" fait sa maman. Stephen ne parla pas le reste de la journée. L'enfant qui jouait avec lui, avait été happé par un train de marchandises. "Ca " s'était passé sous ses yeux...
-"Je n'ai gardé aucun souvenir."

Il garde le souvenir d'une baby-sitter ( Eulah ou Beulah?) mais elle jetait l'enfant sur le canapé, pour s'asseoir sur son visage et lui péter dessus longuement... Elle lui fait manger plusieurs oeufs au plat avant de l'enfermer dans le placard, où il vomit dans les chaussures de sa mère!
Misère de "Misery"...

"A 6ans, Stephen prend un crayon, un cahier et griffonne sa première histoire en recopiant ici et là"
- Ca, Stephen ,ce sont des inepties sans nom. Tu peux faire mieux"
Nellie lui offrira sa première machine à écrire.

Et ce sera sa femme Tabitha qui ramassera l'ébauche de "Carrie" dans la corbeille à papier, en lui disant qu'il faut le retravailler et l'envoyer.
Son premier succès: 400 000 dollars ( alors qu'ils étaient aux abois !)

Et ce Richard Bachman mort et enterré en 1985, mais qui revient pour écrire d'autres livres, après cette date. Il ( le double virtuel de King ) est encore penché sur l'épaule de Stephen, pour lui souffler d'autres idées?
Comme "Marche ou crève" en 1989, "La peau sur les os" en 1993,,"Les régulateurs" en 1996, signé Richard Bachman.

"Alors, qui sont les monstres de King, au fond ? Des gens, comme nous ou presque, et c'est bien là que l'atrocité réside. Des gens, sous simplement."
Commenter  J’apprécie          8213
Certes la vie de Stephen King ne débute pas comme un « Conte de Fées » : son père disparu, son frère aîné étrange surdoué peut-être autiste, sa mère qui fait tout pour sortir la famille de la misère-Misery en anglais-, … Il découvre les livres, les Pulp ou les illustrés de SF qui débordent de monstres, puis à son tour l'écriture et sa mère lui offrira bientôt sa première machine à écrire ! Il écrit dans le journal du lycée et sous le manteau distribue un journal clandestin, se passionne pour tout un tas d'engins , motos, camions, voitures -Christine-,…
Si vous voulez dévorer la suite de cette vie incroyable, elle se trouve dans cette magnifique « bio-graphique » dans la même collection « Pop Icons » que la dernière bio passionnante de H. P. Lovecraft qui influencera notamment…SK!
Un livre étonnant où l'on découvre tout ce vécu personnel qui sous-tend la vie littéraire de SK. Par exemple quel est le rapport entre le Seigneur des Anneaux et La Tour Sombre et quel lien uni le Pistolero et Clint Eastwood dans le rôle du « Bon »?
Un livre à lire de toute urgence pour qui aime le King, avec de superbes illustrations et un texte érudit et plein d'humour de Justine Niogret.
Commenter  J’apprécie          3616
Dans les mains, un mook d'exception. de la taille d'un magazine, de l'épaisseur d'un roman. 300 pages pour un biographie de Stephen King richement imagée par 70 illustrations inédites, un projet proposé par l'équipe du magazine L'écran fantastique.

Ce n'est pas le premier livre sur le King, et certainement pas le dernier. Mais celui-ci est singulier, bien loin des bios traditionnelles. Par sa forme et par son fond.

Le texte tout d'abord, proposé par l'écrivaine Justine Niogret, bien connue des lecteurs de fantasy et de SF. Tombée dans l'escarcelle du King dès l'âge de 9 ans avec Cujo, un auteur qui a donc clairement compté dans le fait qu'elle se lance elle aussi dans l'écriture.

Les illustrations ensuite, réalisées par 29 dessinateurs, tous reconnus dans le domaine, avec chacun leur patte personnelle, dans des ambiances très différentes, imageant avec talent la vie et l'oeuvre de Stephen King.

Le tout se révèle particulièrement riche et résolument moderne.

L'autrice nous retrace avec soin l'enfance compliquée du King, ses débuts dans la misère, son parcours, ses embûches de départ, ses addictions, ses thèmes de prédilection, ses livres et le lien entre eux…

Ce n'est pas juste un « simple » texte, mais une vraie oeuvre littéraire, Justine Niogret imprimant elle aussi son empreinte à coup de phrases chocs et de bons mots. Toujours avec une grande admiration qui déborde de ses lignes.

C'est absolument passionnant à lire, et les illustrations en mettent plein la vue. La carrière de Stephen King est un modèle d'abnégation, un homme qui n'a jamais rien lâché, malgré son existence miséreuse du début, malgré ses démons intérieurs. Sans jamais donner de leçons aux autres.

Cette biographie permet de mieux comprendre l'homme derrière l'écrivain et découvrir comment s'est forgé ce mythe populaire.

Les 70 illustrations donnent vie au texte et à l'objet, pour en faire un livre unique et précieux. Pour les collectionneurs, mais aussi pour tous les lecteurs fidèles ou occasionnels de Stephen King. Une biographie à élever au rang d'oeuvre d'art.
Lien : https://gruznamur.com/2022/1..
Commenter  J’apprécie          331
Voici mon cadeau de Saint-Valentin...
Mon homme me connaît bien ;)

Entre les mains un mook.
MOOK (prononcez mouk) : n. m. (anglicisme)
Publication périodique intermédiaire entre la revue et le livre illustré.

En fait, c'est vraiment un livre, qui peut se lire d'une traite ou quasiment, du début à la fin. Moi j'aime bien chipoter sur les définitions, le lexique, l'idonéité des mots (si si c'est un mot qui existe ! vous chercherez), c'est une déformation professionnelle. Après ce que je pense ou autre chose, c'est égal...

Une biographie/bibliographie qui se dévore, assaisonnée par la plume de Justine Niogret, tout juste ce qu'il faut de sel et de piquant. Un régal, je vous dis !

Il est vrai que je n'ai pas appris grand chose de neuf mais quelques anecdotes et certains rapprochements avec ses oeuvres ont éclairé ma lanterne de fan-qui-n'a-pas-encore-tout-lu-de-son-auteur-favori. On m'excusera tant l'auteur en question est prolifique.

On ne pourra que regretter que ce mook soit assez difficilement procurable ; il mériterait une très large diffusion pour édifier un peu les cons qui n'ont toujours pas compris que King est un auteur majeur, non à cause de ses revenus mensuels et ses ventes par millions, mais par ce qu'il touche à la vraie nature de l'être humain : la peur et la souffrance nous forment, nous modèlent et le monde part en cacahuète parce que le mal naît en chacun de nous.

Commenter  J’apprécie          210
Second numéro de la revue Pop Icons, rédigée par Justine Niogret et illustrée par de nombreux artistes.

« Je n'ai jamais eu l'occasion de lire de 'l'horreur'. J'ai toujours eu l'impression de lire un bon livre. King est un auteur, un très bon auteur, et il se trouve qu'il écrit de l'horreur. [...] Stephen King est un grand auteur, avec tout ce que cela peut comporter de noble : une façon d'écrire qui emporte, mais aussi une humanité profonde. » (p. 7) Dans son édito, profondément juste, et tout au long de cette biographie richement illustrée, Justine Niogret prouve qu'elle aime l'auteur et qu'elle a compris qui est Stephen King, ce génie intarissable qui parle de nous. « Tout ce que dit Stephen King est vrai. Ses vérités ont parfois des masques de clown, de Pistolero, de vieilles femmes qui parlent à leur dieu. Mais, au fond, tout est juste... Stephen King n'est pas un auteur de livres, c'est un auteur d'humains. » (p. 8)

En découpant la vie de Stephen King par périodes, Justine Niogret revient sur des étapes clés. Elle parle de la jeunesse, des débuts et de la reconnaissance, de son épouse Tabitha King et de leurs enfants, de l'alcool, de l'acharnement au travail ou encore de son double, Richard Bachman. « King a toujours été d'une grande cohérence dans sa création, ce qui est impressionnant, encore plus quand on prend conscience que sa carrière s'étend, à ce jour, sur plus de cinquante ans. »(p. 109) J'ai appris quelques anecdotes, sans rien découvrir vraiment. Mais ce que j'aime surtout avec ce genre de textes, c'est lire comment d'autres personnes chérissent autant que moi Stephen King et combien il a marqué leur vie. Ça me fait oublier les nombreuses coquilles de cet ouvrage dont je retiens surtout les illustrations. Certaines sont dans la droite ligne des romans pulps, férocement colorées : ce n'est pas le beau qui est recherché, mais le sensationnel, le frisson. D'autres sont plus douces et nous parlent de l'homme derrière l'auteur, un Monsieur Tout-le-Monde qu'on adorerait avoir pour voisin. Ce sont des pages pleines de détails et de références, dans le genre Où est Stephen ?

L'ouvrage m'a donné une féroce envie de relire le cycle de la tour sombre. Ce n'est pas comme si ma PAL menaçait de s'effondrer, n'est-ce pas ? Si ce n'est pas déjà fait, lisez Stephen King : je vous promets que vos a priori s'envoleront ! « Alors, qui sont les monstres de King, au fond ? Des gens, comme nous ou presque, des autres et c'est bien là que l'atrocité réside. Des gens, sous simplement. » (p. 51)

Je vous laisse avec cette phrase très juste sur deux éléments majeurs de l'oeuvre de Stephen King. « Si les voitures sont l'outil qui emmène ailleurs, la machine à écrire est celui qui permet de raconter tout ce qu'on y a vu. » (p. 35)
Commenter  J’apprécie          110


critiques presse (1)
LigneClaire
12 décembre 2022
En fait rien à jeter chez King qui aura marqué des générations et ce bouquin non plus, car très étudié, accrocheur et simple d’accès.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
King n’a jamais oublié ses années de pauvreté et de labeur. Lorsqu’il écrit l’effort, le mépris, les fins de mois qui commencent le quinze, il sait.
Commenter  J’apprécie          40
Ce qui est touchant, aussi, chez King, c'est qu'il ne se présente pas en professeur. On a l'impression qu'on pourrait aller pique-niquer avec lui, lui raconter nos soucis, jouer au base-ball, promener son chien. King n'a jamais de grands airs. King est humble.
King, c'est le grand frère qu'on n'a pas eu, qui vous raconte des histoires horribles, les soirs d'été, cachés sous les couvertures. Il a ce goût-là. Les soirs d'été d'enfance, quand le monde vous fait si peur mais qu'il vous appartient encore, parce qu'on a pas encore fait de choix. Et puis, la vie vous pousse à en faire, et de plus en plus, et on se retrouve adulte.
Alors, des fois, on lit et on relit Stephen King. Pour retrouver les soirs d'été sous les couvertures.
Commenter  J’apprécie          00
Stephen King n'est pas un auteur de livres, cest un auteur d'humains. Il parle de notre nature, de nos peurs, de nos espoirs, de nos angoisses. Sans prose de poète maudit, sans grand mots qui rendent timides, sans tours de manches de soap-opéras. C'est un conteur.
Je suis persuadée que le plus vieux métier du monde est raconteur d'histoires. King pratique le plus vieux métier du monde. Il raconte. Il y a sans doute eu des Stephen King à côté des cheminées des siècles passés, dans les navires où l'on s'ennuie, dans les grottes peintes. Il y a toujours eu des Stephen King. Il y'a toujours eu des conteurs de génie qui ne cachent pas nos vérités.
Stephen king est précieux. Ses romans sont précieux.
Commenter  J’apprécie          00
Peut-être que si Stephen King avait rencontré l’horreur dans la littérature anglaise, ses écrits auraient eu le goût d’un Earl Grey empoisonné et le parfum du vieux velours tapissant une bibliothèque close depuis des années, mais ce sont les vampires gominés qui lui ont donné sa première gorgée d’angoisse. King ne les a jamais oubliés ni trahis.
Commenter  J’apprécie          10
En 1979, Richard Bachman publie son second roman, Marche ou crève. Le livre a été écrit dix ans auparavant. Il s’agit d’une dystopie. Dans une dictature militaire, cent jeunes gens doivent marcher. Le dernier survivant est récompensé. Là aussi, on retrouve les idées de King… enfin, de Bachman, qui ne le quitteront jamais. La méfiance envers le gouvernement, sa violence, l’aveuglement du système.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Justine Niogret (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Justine Niogret
Présentation de Quand on eut mangé le dernier chien de Justine Niogret par l'autrice. Parution 24 août 2023. Découverte en littérature ! Un roman tranchant comme une lame dans l'étendue glacée de l'Antarctique. Inspiré par l'expédition Aurora dirigée et rapportée par l'explorateur australien Douglas Mawson en 1911 pour explorer et cartographier les confins de l'Antarctique, ce roman sous tension est une plongée immersive aux côtés de ces aventuriers dans un environnement grandiose et mortel, le froid, le blizzard, la neige et la faim, l'épuisement et l'implacable hostilité de la nature. L'écriture organique, d'une précision sans fard, de cette autrice révélée et suivie en imaginaire, transfigure l'histoire réelle pour restituer, hors du temps, la violence et la dureté des éléments et écrire un inoubliable roman de femme sur le courage de survivre.
+ Lire la suite
autres livres classés : biographieVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (104) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1741 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..