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EAN : 9782020054270
331 pages
Seuil (01/03/1980)
3.61/5   22 notes
Résumé :
Encore un livre sur la collaboration ? Pas tout à fait.
Le premier sur les collaborateurs, plutôt. Une topographie de ces itinéraires qui ont conduit à l'apologie de " l'Europe nouvelle " des Français convergeant de tous les points de l'horizon politique français, du communisme au royalisme. Le parti pris collaborationniste interpelle chacun et pose, au passage, quelques questions graves : glissements, conversions et reniements politiques, responsabilité de l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Surement pas facile pour un auteur, de s'attaquer à un sujet comme la collaboration pendant la Seconde Guerre Mondiale, et qui plus est, en France.

Pascal Ory s'y est risqué et l'on peut dire qu'il y réussit plutôt bien.


Il nous expose toutes les facettes (et elles sont nombreuses) de cette collaboration, tous les différents personnages rencontrés pendant cette période.

Depuis les ligues d'extrême droite des années trente aux mouvements d'anciens combattants de la Première Guerre ainsi que certains pacifistes de gauche, toutes ces différentes mouvances d'avant guerre, souvent auxiliaires de la propagande allemande, formeront le terreau de la collaboration.

Après avoir expliqué les multiples visages que cette collaboration pouvait revêtir, que se soit dans les grands corps de l'Etat, la presse mais aussi dans les milieux intellectuels, l'auteur évoque les personnages les plus impliqués en retraçant leurs parcours dans le but de comprendre ce qui a pu les conduire à se mettre au service de cette idéologie nazie.



Pascal Ory ne juge pas, ne condamne pas, il se contente d'apporter le plus d'éléments possibles pour nous permettre de nous faire une idée du comportement de ces institutions et surtout de ces hommes qui se sont compromis.

Parmi ces hommes, certains noms, pourraient vous surprendre pour les avoir croisés dans la presse ou dans des émissions de radio et télé et qui pour certains nous donnaient des cours d'Histoire.



Un livre remarquable, extrêmement documenté, dans lequel même si vous avez beaucoup lu sur cette période, vous trouverez de nouvelles informations.



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Beaucoup plus intéressant (la vérité, c'est toujours plus marrant, enfin pour moi):
DEUXIEME GUERRE MONDIALE: QUI ETAIENT LES COLLABOS, QUI ETAIENT LES RESISTANTS?

Je relisais hier une lettre de René Chirade, maquisard du Réseau Vengeance décédé le 13 avril 1945 à Bergen-Belsen: "Oui, mes chers parents, j'ai rejoint la Résistance, car je ne peux plus supporter qu'un peuple étranger fasse la loi chez nous Français" (août 1943) Et cela a enclenché un petit train de réflexions personnelles. (NdE: René Chirade a été arrêté au motif qu'il était éclaireur pour la BRIGADE DE MARCHE CHARLES MARTEL du grand résistant Raymond Chomel. Un lourd symbole que l'auteur de ce très intéressant article aurait pu exploiter pour renforcer encore ses propos!)

Combien de vrais collabos? Qui étaient les collabos?

Gérard Boulanger, l'avocat bordelais, infatigable militant des droits de l'homme - et le fameux responsable de la condamnation de Maurice Papon pour crime contre l'humanité -, avait publié un travail unique qui avait déterminé avec beaucoup d'exactitude la proportion exacte de collaborateurs sous l'Occupation. Un pour cent. Et Simon Epstein, professeur d'histoire à l'Université de Jérusalem nous a "appris" - pas à titre personnel, nous le savions déjà, mais à titre collectif - que presque 84% de ces collabos notoires venaient de la gauche: on pense à Déat, Doriot, Laval, Hersant, le SS Augier, alias Saint-Loup, le philosophe Alain (Emile Chartier, radical socialiste devenu membre actif de la Ligue de pensée française, organisation de gauche favorable à la collaboration avec l'Occupant nazi), Jérôme Carcopino passé de dreyfusard à anti-Juif avec le changement de régime, l'anarchiste Sébastien Faure, le psychanalyste et ami de Freud (voir note) René Laforgue, Jules Romains qui aimait tant les Jeunesses hitlériennes, et on ne parle pas des donneurs de leçons Jean-Paul Sartre et Marguerite Duras, collabos à l'heure allemande et résistants à retardement...

Quant aux communistes du PCF, jusqu'au 22 juin 1941, ils collaboraient ouvertement avec l'Occupant nazi en vertu du pacte de non-agression germano-soviétique et, aussi effarant que cela puisse paraître aux esprits pavlovisés par la propagande volontairement manichéenne de la télévision, ses responsables (Maurice Tréand, Jean Catelas, Jacques Duclos… tous téléguidés par un Maurice Thorez réfugié dans l'URSS de Staline suite à sa désertion pour ne pas faire de mal aux copains nazis) négociaient ouvertement avec Otto Abetz à qui ils donnaient avec zèle et application tous les gages de bonne conduite. Ainsi, demandant aux autorités nazies la reparution de L'Huma, ils déclarent par écrit (les documents sont disponibles à tous): "L'Humanité, publiée par nous, se fixerait pour tâche de dénoncer les agissements des agents de l'impérialisme britannique qui veulent entraîner les colonies françaises dans la guerre. L'Humanité, publiée par nous, se fixerait pour tâche de poursuivre une politique de pacification européenne et de défendre la conclusion d'un pacte d'amitié franco-soviétique qui serait le complément du pacte germano-soviétique et ainsi créerait les conditions d'une paix durable".

Ainsi, non seulement les membres du PCF ne font évidemment pas partie des résistants de la première heure, non seulement ils fraternisent avec les nazis, mais en plus - comme en témoignent les documents effarants rassemblés sur ce blog: http://pcf-1939-1941.blogspot.com/ - ils proposent de lutter contre l'"impérialisme britannique" (c'est-à-dire la Résistance organisée depuis Londres), contre le "dingaullisme" (sic!), et pour défendre la "pacification de l'Europe" orchestrée… par le Troisième Reich (!)

Cette belle harmonie s'effondre le 22 juin 1941 avec le déclenchement de l'opération Barbarossa. Les communistes staliniens du PCF rejoignent alors le maquis. le philosophe Emmanuel Mounier, du groupe Combat, les appellera avec mépris des "alternationalistes", parce qu'ils sont motivés par un "nationalisme" qui n'est pas l'amour de la France, mais celui de l'Union Soviétique.

Le Cas Gabriel Péri

Le cas Gabriel Péri en dit long sur la collaboration du PCF avec l'occupant nazi. Communiste antifasciste abondamment récupéré à la Libération par la fraction stalinienne du Gouvernement provisoire de la République française, il est peut-être le résistant qui en France a le plus grand nombre de rues, de ruelles, de places publiques et de squares à son nom. Qui ne connaît pas, ou n'a pas connu, ou n'a pas lui-même habité dans ou près d'une rue "Gabriel-Péri"! Pourquoi une telle abondance? Parce que, comble du comble, Gabriel Péri - cas rarissime d'antinazi parmi les membres du PCF - a servi de caution à la "Résistance communiste"... alors même qu'opposant à la ligne stalinienne de collaboration pro-nazie du PCF, il avait été arrêté le 18 mai 1941 suite à une machination orchestrée par l'adjoint du responsable aux cadres du PCF choisi par Duclos, Maurice Tréand. Evidemment avec son aval. On ne prenait pas d'initiative au PCF. Hiérarchie, hiérarchie, sicut ac cadaver, et les ordres venaient de Moscou.

A l'époque, Edmond Foeglin, dit "Armand", l'auxiliaire de Maurice Tréand à la commission des cadres depuis 1938, gère les listes noires du PCF. Tout indique qu'il est l'initiateur du déménagement de Péri à la porte de la Villette, chez André Chaintron. Ce déménagement chez un militant communiste connu des services de police et frère de Jean Chaintron, chef communiste de la zone sud déjà arrêté et condamné à mort, équivaut à jeter Péri dans la gueule du loup. le rapport des renseignements généraux confirme que "Gabriel Péri est arrêté à la porte de Champerret, dénoncé par un camarade." Après-guerre, Pierre Teruel-Mania, membre du PCF pendant plus de vingt ans, accuse violemment Jacques Duclos d'avoir livré Péri à la police, car il est impossible, selon lui, étant donné la tyrannie bureaucratique de la hiérarchie interne au parti que Foeglin, alias Armand, ait pris des initiatives; lui faire porter à lui seul la responsabilité de la trahison et de la livraison de Péri aux nazis est absurde.

L'historien du communisme Stéphane Courtois confirme: "Or, il semble avéré que Péri et Catelas sont « tombés » sur dénonciation d'un adjoint de Tréand […] lequel n'aurait jamais eu à subir les foudres vengeresses du Parti ce qui paraît très surprenant pour une pareille faute ou trahison (sauf s'il était en « service commandé »)"

La faute de Gabriel Péri? Courtois nous le dit. Il était le porte-parole de la tendance "nationaliste" du Parti Communiste Français. Quelle imposture, et quelle ignominie de constater la récupération bien pratique de Gabriel Péri par le PCF en 1945 - quelle caution morale que le sacrifice de ce grand homme quand le PCF se compromettait ouvertement, et avec zèle avec les nazis! - alors que c'est le PCF LUI-MEME QUI L'AVAIT VENDU AUX NAZIS!


Combien de vrais résistants? Qui étaient les résistants de la première heure?

Combien y a-t-il eu de résistants? Entre 1947 et 1974, le Ministère des anciens combattants et victimes de guerre en a recensé… un pour cent. Même proportion que pour les collaborateurs. Mais quelle était la composition politique de ces un pour cent aux premières heures de la Résistance, quand la gauche parlementaire votait les pleins pouvoirs à Pétain et que le PCF négociait cordialement avec Abetz? Elle était très logiquement le reflet inversé de celle des collabos: il y avait au moins 80% de nationalistes qui, comme René Chirade avaient "rejoint la résistance parce qu'ils ne pouvaient pas supporter qu'un peuple étranger fasse la loi chez eux". le Colonel Rémy, l'agent secret de la France libre? Nationaliste. Pierre Clostermann, l'as des Forces Aériennes Françaises Libres? Nationaliste. Car après tout, qu'est-ce que ça peut bien faire d'être envahi par une armée étrangère si on n'aime pas son pays par-dessus tout? Rien. Les antifascistes tonitruants, dans la Résistance? Les antiracistes officiels, dans la Résistance? Non. Simon Epstein l'a prouvé avec son Paradoxe français: une fois écartés les cas individuels - dont, d'ailleurs, mon père était (ce qui prouve leur existence) - ce n'est pas la Résistance qu'ils ont rejointe, mais la Collaboration. D'où le "Paradoxe" d'Epstein.

Alors, je me demandais, sérieusement, en me souvenant de ce que Noam Chomsky dit du néo-libéralisme, "cadet des totalitarismes issu du même terreau que le nazisme et le bolchevisme", comment les fantoches-dictateurs que la haute finance nous a imposés les qualifieraient aujourd'hui, nos résistants de 1940. Comme des voyous réactionnaires d'ultra-droite? Comme des "dingos" qui ne savent pas s'"adapter" au "progrès"? Oui, c'était bien le discours que les nazis et leurs alliés du PCF tenaient à l'époque. Rien n'a changé. Un pour cent de résistants, un pour cent de collabos, et quatre-vingt dix-huit pour cent de "sans-opinion", dont certes des Français - une poignée - qui donneront ici ou là un coup de main inattendu et providentiel à un aviateur anglais ou à un maquisard traqué (ceux qu'Alain Rafesthain appelle les "résistants aux mains nues"), et des Français opportunistes qui dénonceront aux Allemands un type ou un autre, sans conviction politique, par jalousie, par désoeuvrement, par méchanceté. Et parfois, oui parfois, c'étaient les mêmes.

Références
https://www.lemonde.fr/societe/article/2006/12/09/quand-le-pcf-negociait-avec-les-nazis_843769_3224.html


Note
Souvenons-nous, comme Michel Onfray a eu le courage de le rappeler, que Freud saluait en Mussolini un "héros de la culture" et qu'il se félicitait du parfait comportement de la GESTAPO ("Ich kann die Gestapo jedermann aufs beste empfehlen"). Il est bien commode - et parfaitement ridicule - d'y mettre aujourd'hui la prétendue "ironie" qu'on est censé y voir pour dédouaner Freud, et que personne n'a vue à l'époque (imagine-t-on que les fascistes et les nazis étaient incapables de la détecter? Ridicule, absurde, et abject!) de même, souvenons-nous que René Laforgue, pionnier de la psychanalyse en France, disciple et ami de Freud, avait demandé entre 1940 et 1942 une aryanisation des professions psychothérapiques...
Lien : https://censuresurleweb.blog..
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Il l'a dit :" les Français doivent rester vigilants".
Moi je suis prêt à repérer le moindre relâchement, les déviations, ces petits gestes qui indiquent un écart avec les valeurs de la république. Mais là c'est dur. Je suis tout chamboulé après les révélations de Pascal Ory. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit après la lecture de ce livre.
Comment a-t-il pu publier cet ouvrage aux éditions du Seuil, maison respectable entre toutes ?
Il va trop loin Pascal. Voilà qu'il écrit que les collabos sont aussi des anciens socialistes, des communistes, des anarchos syndicaux et même, même, un ancien dirigeant de la ligue des droits de l'homme.
C'est impensable ! Moi qui croyais que ce n'était que des fachos de l'extrême droite, il bouleverse toutes mes croyances.
Ce livre est dangereux. Dangereux pour les jeunes.
Vous savez ce qu'il a fait ce Pascal Ory ? Il a mis en annexe tous les noms des collabos ! Je me demande si ce n'est pas un peu de l'apologie ça...
ah l'attrait du fruit défendu ! Les jeunes vont vouloir se renseigner, lire ces ouvrages toxiques, nocifs pour leur éducation républicaine. On ne sait pas où cela peut nous conduire.
C'est criminel de jeter la jeunesse dans les bras d'un Louis-Ferdinand Céline, Lucien Rebatet, Robert Brasillach, Drieu la Rochelle...
Mais il y a pire. Imaginez qu'ils veuillent lire Mein Kampf !
Je suis consterné.
Contre la Haine je pousse de toutes mes forces ce cri : Alerta, alerta, antifascista !

Bonne journée les amis.
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Comme le dit le quatrième de couverture ce n'est pas un nième livre sur la collaboration mais un livre sur ses acteurs, pas ceux que l'on appelle généralement et péjorativement les collabos ; pas les petits d'à coté. Non ! Les grands, les chefs, les têtes de file. On pourrais presque dire les collaborateurs avec un "c" majuscule. 

Pascal Ory, historien politique, depuis longtemps spécialiste de l'occupation, nous présente les différents grands personnages de la collaboration. Laval et Brasillac bien  sur sont étudiés mais aussi toutes les autres figures peut être moins connu mais tout aussi influente : Marcel Deat et Jacques Doriot par exemple pour les dirigeants de partis pro allemand mais aussi Louis Ferdinand Céline ou  Benoist-Mechin qui lui sera ministre de Vichy. 

Pascal Ory va chercher dans tous les mouvements et toutes les mouvances  collaborationnistes les personnages principaux et essaye de trouver, d'expliquer ce qui a pu les mener à la collaboration. Tous ne sont pas des admirateurs des mouvements d'extrême droite, certaine vient du pacifisme, d'autre du défaitisme. Les causes sont multiples, les caractères aussi. 

C'est donc un livre très intéressant, mais dont le sujet fait qu'il faut avant de le lire avoir assez de connaissance pour ne pas s'y perdre. Hé encore. 
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Livre mal conçu. L'étude a trop d'ambition. le livre est déséquilibré. On veut tout dire mais en bout de ligne, on ne fait qu'effleurer la matière. Les idées ayant motivé ou guidé les collaborateurs ne sont pas exposées, développées ou comparées. En gros, on se limite à énumérer des individus et à établir leur influence par des statistiques de parution de tel ou tel journal. C'est indigeste, inintéressant et peu convaincant. À éviter.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Une anecdote veut qu'en arrivant à Paris, le premier gouverneur allemand ait eu en poche une lettre qui lui assignait deux objectifs non militaires à contrôler en priorité.
L'Hôtel de ville et la NRF. La deuxième partie de ce programme a été remplie, sans difficultés insurmontables.

Passant de la partie au tout du monde littéraire français, on peut se demander si la réussite n'a pas été plus satisfaisante encore.
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Il y eu bien en 1940, un "consensus" français à la dictature.

La parole collaboratrice s'est constituée sur fond de silence, le silence des garants convenus de la démocratie française, depuis les grands corps de la République jusqu'à son intelligentsia justificatrice, depuis les classes moyennes du radicalisme bon teint jusqu'au prolétariat des espoirs ultimes.
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Dans les colonnes d'une presse zélée où, à côté des classiques et romanesques Film complet (125000 exemplaires au printemps 1941) ou Vedettes, s'illustre le corporatif le Film, sans oublier les chroniques cinématographiques des organes d'information, Zarah Leander remplace Marlène Dietrich, les comédies viennoises tâchent de faire oublier les musicals américains et de "charmantes idylles berlinoises" la guimauve judéo-ploutocratique. La mise au service de la propagande est sans ambiguïté quand, dans le flot des titres à louanger, figurent soudain l'anglophobe Président Krüger, de Hans Steinhoff, présenté en septembre 1941 à Paris, le jeune Hitlérien (Quex) en 1933, "chef-d'œuvre du cinéma politique" pour le critique italien fasciste Lo Duca, ou l'antisémite Juif Süss (1940) de Veit Harlan, présenté en février 1941. Toutes versions diffusées évidemment en langue française, doublées par des comédiens connus.
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En 1942, symbole suprême, la rédaction [de Je suis partout] émigre du quartier d'Alésia à la rue de Rivoli. Malgré l'abandon de Pierre Gaxotte, l'équipe est, il est vrai, plus dynamique que jamais. Elle perd Claude Roy, passé insensiblement à la Résistance et au communisme, mais elle gagnera d'autres jeunes, Claude Maubourguet, F.-C. Bauer, Michel Mohrt, Lucien Combelle surtout, ancien secrétaire de Gide. Elle s'assure plus que jamais les signatures d'Anouilh (leocadia) et de Marcel Aymé (Travelingue), de Drieu et de La Varende.
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Le personnage de Marc Augier, le futur Saint-Loup, résume un peu tous ces destins, dans la mesure où il s'est trouvé là pour en chanter les premiers jours comme les derniers. En 1936, c'est encore l'une des voix les plus caractéristiques du Front populaire puisqu'il est le rédacteur en chef de la revue du CLAJ (Centre Laïc des Auberges de la Jeunesse), le Cri des auberges, où il célèbre la santé du corps, l'excellence du plein air, l'internationale de la jeunesse.
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Videos de Pascal Ory (57) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pascal Ory
Président du conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France, l'historien Pascal Ory a été reçu à l'Académie française en 2022. Spécialiste de l'Entre-deux-guerres, il publie et dirige de nombreuses publications d'histoire culturelle et politique. Son épée d'académicien est le fruit de ses échanges avec le joaillier Thierry Vendôme. Il revient dans cet entretien sur la genèse de cette rencontre et sur les éléments symboliques dont il a voulu doter son épée.
Pour en savoir plus, rdv sur le site Les Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/TRC
Crédits de la vidéo :
Pascal Ory Professeur émérite d'histoire contemporaine et membre de l'Académie française
Direction éditoriale Armelle Pasco, cheffe du service des Éditions multimédias, BnF
Coordination scientifique Charline Coupeau, docteure en histoire de l'art et chercheuse à l'École des Arts Joailliers
Coordination éditoriale Constance Esposito-Ferrandi, chargée d'édition multimédia, BnF
Lieu de tournage Institut de France
© Bibliothèque nationale de France
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