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Citations sur Les chroniques des vampires, tome 6 : Armand le vampire (28)

Aucune Voie du Diable ne se déroule sous mes pas et aucun carillon de l'Enfer ne résonne a mes oreilles.
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Etudier l'art te mènera à étudier l'humanité, étudier l'humanité te conduira à célébrer le monde ou à pleurer sur lui.
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Je croule sous les souvenirs comme sous autant de vieilles fourrures,
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D'un romantique morbide ,je fis un véritable tueur; j'amenais à la réalité dans ses veines l'horreur qu'il se plaisait à croire comprendre dans les miennes. A l'instant ou je pressais son visage contre la chair du premier jeune innocent qu'il lui fallut massacrer pour étancher son inévitable soif, je tombais du piédestal sur lequel m'avait juché son esprit de mortel dément, trop imaginatif, fiévreusement poétique et exalté
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Bruits orduriers, images ordurières, au milieu des ordures. D'accord. Moi, je te veux. Je suis bien le seul.
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En Marius, je voyais les cieux ensoleillés du Nord sauvage, des iris dont le rayonnement constant rejetait toute teinte extérieure – fenêtres parfaites ouvertes sur une âme elle aussi des plus constantes. — Viens avec moi, Armand, dit-il. — Où cela, maître ? Où voulez-vous que j’aille ? Je désirais me montrer civil, moi aussi : s’il arrivait à mon créateur de faire assaut d’intelligence avec moi, il avait toujours su mettre en lumière ce que j’avais de meilleur. — Chez moi, avec Sybelle et Benji. Oh, n’aie aucune crainte. Pandora est restée auprès d’eux. Ce sont des mortels étonnants – brillants, très différents et pourtant semblables. Ils t’aiment, ils en savent beaucoup, et ils ont parcouru un long chemin en ta compagnie. Le rouge me monta au visage – une chaleur douloureuse, déplaisante – puis le sang reflua. À l’instant où ma peau se rafraîchit, le simple fait d’avoir ressenti quoi que ce fût me donna un étrange sentiment d’infériorité.
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Mais, bien avant l’aube, il changea. Les autres étaient depuis longtemps couchés. Je tournais les pages de mon livre, obéissant, lorsque son œil fixe, animal, me frappa. Il me regardait de son fauteuil comme si quelque rapace était entré en lui, chassant toutes ses facultés de civilisé pour l’abandonner ainsi, affamé, les yeux vitreux, la bouche rougissante, tandis que le sang luisant trouvait sa myriade de petits chemins sur la bordure soyeuse de ses lèvres.

La bête enivrée se leva et s’approcha avec des mouvements au rythme si étranger qu’une terreur glacée me frappa au cœur.

Ses doigts s’animèrent, se refermèrent, me firent signe.

Je courus à lui. Il me souleva à deux mains, toujours aussi doux, afin de loger le visage dans mon cou. De la plante des pieds au cuir chevelu en passant par les bras, le dos, la nuque, je sentis son étreinte.

Où me jeta-t-il, je ne sais. Sur notre lit, ou sur quelques coussins rassemblés à la hâte dans un salon plus proche ?

— Donnez-m’en, demandai-je d’un ton endormi – et lorsque le nectar se répandit dans ma bouche, je perdis connaissance.
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- Non, mon enfant, déclara-t-il, je ne suis pas le Christ mais un être qui apporte son propre salut. Viens dans mes bras.
- Je me meurs, maître.
[...]
- Non, tu ne meurs pas. Tu te trouves dès maintenant sous ma protection, et peut être, si les étoiles sont avec nous, si elles nous sont favorables, ne mourras-tu jamais.
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Ses lèvres, toujours d’une nuance pastel, comme les pétales intérieurs des roses à peine teintées, foncèrent lentement. Un flot rouge luisant courut entre elles puis le long des lignes gracieuses qui les composaient, les colorant à la perfection, ainsi que l’eût fait du vin, mais ce fluide était si brillant que sa bouche étincelait ; lorsqu’elle s’ouvrit, le carmin en jaillit telle une langue démesurée.
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— Le brun de tes yeux devient d’ambre lorsque le feu s’y reflète, murmurait-il. Oh, ce lustre, cette noirceur. Ce sont deux miroirs luisants où je me contemple, tandis qu’ils gardent leurs secrets, portes obscures d’une âme profonde.
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