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4,59

sur 22245 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dernier tome de la série Harry Potter. Autant le dire direct, ce dernier volet est vraiment excellent, mais gâché par ces longueurs que l'on trouve au début. Il aurait été allégé de 200 ou 300 pages, il aurait été génial. Je me suis ennuyé avec ces longs passages où il ne se passe rien. Pendant près de 6 mois, ils vont errer d'endroit avec leur tente à la recherche des Horcruxes.

Petit à petit, J. K. Rowling a abandonné cette littérature jeunesse pour s'orienter vers un univers plus sombre et adulte. J'admire l'évolution à la fois de l'auteure et des personnages, ici plus mature. Poudlard est un lieu magique et fantasmatique. J'ai une pointe de déception de ne pas participer à cette nouvelle rentrée scolaire, mais je le savais déjà, car il était annoncé dans le précédent ouvrage.

Mes regrets sont donc ces longs passages bien ennuyeux. Cette fin aussi m'a déçu.

Pourtant, je l'ai bien aimé ce dernier tome grâce à ces 300 dernières pages ou J. K. Rowling excelle et nous malmène par tant d'émotions. On pourrait même lui pardonner les quelques invraisemblances.

L'univers sombre décrit par J. K. Rowling dans ce dernier volume me fait penser un peu au régime nazis. Les sorciers et sorcières qui ne sont pas de “sang pur” sont envoyés à Azkaban. le régime totalitaire envoie même ses troupes d'élite (les mangemorts) à la manière des SS. Les journaux sont de la propagande, sans oublier de mentionner le réseau de résistants.

Notons que parmi tous les personnages amis ou ennemis, j'ai beaucoup apprécié Dolby et aussi Serverus Rogue (plus charismatique que Voldemort) dont ils sont ici justement mis à l'honneur. Je rajouterais que l'auteure nous parle de son dernier ouvrage « les contes de Beedle le Barde », comme si elle avait besoin de faire de la pub pour vendre des livres.
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Ce livre n'a vraiment aucunement besoin d'une critique de plus, mais je dois prendre quelques secondes pour écrire ceci: Harry aurait dû mourrir. C'est vraiment dommage que l'autrice ait été carrément obligée de devoir le «ramener à la vie» (on ne joue pas avec les menaces de mort). le dernier chapitre est terrible et termine d'une manière complètement affreuse une saga plutôt géniale, devenue classique de littérature jeunesse pour plus d'une raison !
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Dumbledore, le grand sorcier directeur de Poudlard, vient de mourir, et Harry se trouve seul désormais pour affronter Voldemort et son armée. Il peut malgré tout compter sur l'aide fidèle de ses deux amis Hermione et Ron, mais il est condamné à l'exil et au secret par la prise de pouvoir des partisans de Voldemort, qui ont fait passer sous leur contrôle le ministère de la Magie. Avant de mourir, Dumbledore a confié à Harry la mission de détruire les Horcruxes, ces objets dans lesquels Voldemort a fractionné son âme, grâce à sa puissante magie noire, pour devenir immortel. Mais où les trouver, et surtout comment les détruire ? Heureusement pour Harry, tandis qu'il mène sa quête improbable et solitaire, la résistance au Mal s'organise en silence dans le monde des sorciers.

L'avis de Benoît, 15 ans : J'adore Harry Potter, et j'ai beaucoup aimé ce dernier tome, mais j'ai été un peu déçu par la fin du livre, que j'ai trouvée un peu trop rapide.

L'avis de la rédaction : Les talents de conteuse de J. K. Rowling ne sont plus à démontrer : dans ce dernier tome, le puzzle d'intrigues disséminées dans les six précédents livres se met en place, jusqu'au combat final tant attendu entre Harry et Voldemort. Seul point faible, très paradoxal pour ce récit rempli d'action : le rythme de l'intrigue piétine parfois au milieu du roman, à l'image de Harry qui peine à se sortir de sa situation.
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Bien mais sans plus j'ai moins accroché que les autres tomes harry commence a s'essouffle beaucoup moins passionnant dommage manque de suspense
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Après avoir dévoré la saga, je ne pouvais pas faire l'impasse du tome final.

Je suis assez mitigée sur ce tome...
Durant une période (1er tiers) je m'y suis ennuyée et je me suis demandée à quel moment le rythme allait s'accélérer pour aboutir à la fin que je connaissais déjà. J'ai eu l'impression que l'on était dans la répétition à chaque passage pour la recherche d'horcruxes. Les chamailleries dans le trio deviennent lassantes. La fin a l'air d'être "bâclée" avec le tout dernier combat... Et l'épilogue est de trop même si cela présage une suite (déjà sortie).
Cependant, il y a aussi du positif. Je trouve que la boucle est bouclée au niveau de l'histoire intime des personnages et le voile est levé sur les éventuels traîtres. Dès que le rythme s'accélère on sent la tension qui règne dans l'atmosphère et cela donne l'impression d'être en guerre (ce qui est le cas, effectivement).

Contente d'avoir lu cette saga.
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Ainsi donc, tout est bien qui finit bien. On ne pouvait rêver une fin dramatique... Cette fin, surprise ou déception ? Harry bat Voldemort grâce au fait que l'amour est plus fort que la mort (vieille rengaine chrétienne) et que l'on ne combat vraiment la mort qu'en l'acceptant. La morale d'Harry Potter est on ne peut plus simpliste, ce qui explique son succès sans doute. On accepte avec délectation l'originalité dans l'imagination (et là, il n'y a rien à redire, le monde imaginaire est accrocheur) et dans la construction de l'intrigue, mais pas au niveau des idées. Un bon bouquin, celui qui se vend, doit refléter l'idéologie dominante. L'intrigue ? Nouveau retournement de situation. Celui qu'on croyait méchant (Rogue) est finalement gentil. le problème, c'est que c'est attendu. Peut-être m'en avait-on trop dit mais il ne faisait pas l'ombre d'un doute pour moi que Rogue était dans le bon camp, que le retournement ne pourrait que le concerner, que la confiance de Dumbledore en lui allait trouver son explication, à nouveau simpliste. Rogue aimait Lily... L'histoire de la baguette expliquait bien avant la longue explication finale pourquoi Rogue avait tué Dumbledore. le coup de théâtre, qui est le même que dans le premier Harry Potter, ne surprend pas. Bref, cette intrigue si bien ficelée qu'on m'avait vendue n'a pas ébranlé l'ancien lecteur d'Agatha Christie que je suis. Reste que comme divertissement, la lecture d'Harry Potter est très agréable et que je ne regrette pas les heures que j'y ai passées.
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Je suis plutôt déçu par ce dernier tome des aventures du jeune sorcier. Bien sûr, on le retrouve avec ses deux fidèles comparses. Hermione qui lui ajoute de l'intelligence, et Ron qui lui ajoute du nombre. Et bien sûr, il combat encore et toujours Voldemort.Hélas, le coeur n'y est plus.La raison en est très simple : dans les six premiers tomes, le jeune Potter se balade entre les murs de Poudlard, où il vit des aventures plus ou moins heureuses. Dans ce dernier, du fait des catastrophiques aventures du tome précédent, il choisit d'aller combattre Voldemort dans le vaste monde. Et si Potter n'est pas prêt à ce combat, l'auteur n'est elle vraiment pas prête à nous décrire ce vaste monde des socriers qui se retrouve fort logiquement d'un vide assez tragique. Parce que bon, en un an de camping, Harry visite deux villages, se promène dans d'innombrables et interchangeables landes et forêts, mais ne voit hélas que très peu de gens, qu'ils soient sorciers ou moldus.Oh, bien sûr, entre temps, il visite le ministère de la magie (lors d'un chapître touchant de mauvaise qualité) puis la banque Gringotts (où pour une fois l'auteur arrive enfin à exprimer toute la puissance de la magie grâce à des gobelins de mauvais goût et un dragin qui fera une scène très spectaculaire dans le film), mais hélas, ça n'apporte pas grand chose au récit : une vision d'un monde empli de purges dans le premier cas, et une coupette dans le second.Il faudra évidement attendre le retour au pays d'Harry pour qu'enfin il se passe des choses, qu'on comprenne certaines des choses se passant dans le tome précédent (merci Rogue), et qu'on assiste à un premier faux dénouement, puis enfin à un second authentique et plus larmoyant.Parce que si le récit souffre de faiblesses, ça n'est rien face au mauvais goût de ce faux dénouement où Harry accepte son destin de sacrifié pour se soumettre librement à Voldemort. Cette scène là est, en soi, absolument pharaonique : après bien des revirements moraux (présentés par un Dumbledore déja mort à un Rogue tout aussi mort - mis néanmoins effaré par la cruauté du plan du directeur de Poudlard), Harry se livre enfin et s'en va, seul, affronter le mal. Et devinez quoi ? Grâce à la force de l'amour de sa mère, et à la stupidité de Voldemort. il survit, le bougre ! Et ça, vous vous en doutez, ça m'a profondément déçu.Tout ça pour pouvoir abbatre Voldemort dans la salle commune de Poudlard devant tous ses amis ? Ben merde alors, ça valait vraiment pas le coup que Fred se batte pour lui ! 802 pages pour arriver à ce résultat, il y a quand même de quoi être déçu. Et déçu, je le suis effectivement.La seule bonne chose là-dedans, c'est que cette épopée est finie.Bon, je ne regrette pas de les avoir lus tous les sept, car certains sont effectivement très bons (comme par exemple le précédent, qui se termine suffisament mal pour moi). Mais ce dernier tome, pouah ! Quelle gimauve !
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Note avant de commencer. Attendu que la moitié des personnes passant par ici ont certainement déjà lu ce livre et que l'autre moitié ne le lira jamais, je ne me soucie pas de spoiler le livre dans ce billet.

Harry l'avait annoncé à la fin du tome 6 : il ne retournera pas à Poudlard pour sa dernière année d'études. D'autres tâches l'attendent : retrouver les Horcruxes, les détruire et puis détruire Voldemort lui-même. Avec l'aide de ses amis de toujours : Ron et Hermione. C'est dans un monde sans-dessus-dessous, dominé par la terreur qu'impose Voldemort (y compris chez ses partisans) qui a écrasé le Ministère de la Magie, qu'Harry se lance dans cette quête ultime.

"Il ne savait pas par où commencer, mais cela n'avait pas d'importance car au même instant, une longue forme argentée tomba à travers le dais, au-dessus de la piste. Gracieux et luisant, un lynx atterrit avec légèreté au milieu des danseurs surpris. Des têtes se tournèrent tandis que ceux qui se trouvaient le plus près de lui se figeaient en plein mouvement, dans une pose absurde. le Patronus ouvrit alors largement sa gueule et parla avec la voix lente, forte, profonde, de Kingsley Shacklebolt :
- le ministère est tombé. Scrimgeour est mort. Ils arrivent !"

Et le lecteur de se lancer à corps perdu dans Harry Potter et les Reliques de la Mort : bagarres, fuites éperdues, blessés, morts, résistance, découverte d'une magie aussi ancienne que puissante, lutte finale ... Ce septième opus possède un souffle épique, que les six premiers n'ont jamais atteint.

Outre le souffle épique, ce qui est particulièrement marquant c'est que le manichéisme de la lutte Bien vs Mal, prend un petit coup de nuance de gris. Voilà que l'on apprend que Dumbledore a lorgné, dans sa jeunesse, vers les Forces du Mal avec une ambition qui ne ressemble pas au personnage tel que nous l'avons toujours connu. de la même façon, Rogue, qui est sans conteste LE personnage tragique de la série, avec ses cheveux gras, sa haine viscéral de Harry Potter et surtout le meurtre de Dumbledore sur la conscience, n'est finalement pas du tout du côté du Prince des Ténèbres : il se sacrifiera par amour pour ... Lily Potter.

Conclusion

Je trouve enthousiasmant que les enfants et les ados soient attirés par cette série et en aient fait un succès mondial. Elle n'est certes pas exempte de défauts mais il est difficile d'y rester indifférent. Puissent les sceptiques mettre de côté la démesure marketing qui a accompagné ce succès (que j'aurais envie de dire mille fois plus mérité qu'un Twilight, mais je ne peux pas, je n'ai pas lu Twilight. Bon j'ai vu le premier film, peut-être que ça compte ?) de Harry Potter.

Selon moi, avec ses défauts et ses qualités, Harry Potter a sauvé le désir de lire d'une génération perdue dans l'excès de loisirs qu'on lui propose.

Quant à l'épilogue si longtemps battu et rebattu par les fans, avec le recul d'une deuxième lecture et des années, il me parait plus anecdotique qu'autre chose et pas si déplaisant que ça.

Un petit mot pour Neville, le véritable héros de la série Harry Potter. Neville Londubat, à la tête de l'Armée de Dumbledore, organisera la résistance à l'intérieur même de Poudlard. Ce qui lui vaudra de devoir se cacher dans la Salle sur Demande, bientôt rejoint par d'autres élèves. Lors de la bataille finale, il rejette la proposition de Voldemort de rejoindre ses rangs :

"-Tu as montré du caractère et de la bravoure et tu es issu d'une noble lignée. Tu feras un précieux Mangemort. Nous avons besoin de gens comme toi, Neville Londubat.
-Je me rallierai à vous quand il gèlera en enfer! répondit Neville. L'armée de Dumbledore ! s'écria-t-il."

Il tuera Nagini, le dernier Horcruxe de Voldemort, participant ainsi activement à la victoire. Un héros, vous dis-je ! Dans l'épilogue, on apprendra quil est resté ami avec Harry et qu'il est devenu professeur de Botanique à Poudlard.

INFOS

Publié pour la première fois en 2007.
2007 pour la traduction française, chez Gallimard Jeunesse.
Traduit de l'anglais par Jean-François Ménard.
Titre original : Harry Potter and the Deathly Hallows.
882 pages.

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Comme je l'avais dit précédemment, plusieurs éléments ne me plaisent pas beaucoup dans les 2 derniers tomes.

Dans ce T7, rien n'est fait pour vous charmer.
Des morts injustifiées s'enchaînent un peu vite.
La bataille finale contre LE seigneur du mal qui se déroule dans une école ? Peu crédible. Je comprends la logique, toute l'histoire s'étant déroulée à Poudlard, mais il s'agirait de bouger.
Un trio de meilleurs amis qui s'embrouille dans la forêt alors que le destin du monde repose sur leurs épaules de 17 ans ? Encore moins crédible. Toutes ces disputes, surtout entre Hermione et Ron, fragilisent fortement la foi du lecteur en l'amitié de ce trio.
La prophétie aussi, ça n'a jamais trop été mon truc.

Bien sûr, tout n'est pas à jeter.
Ce que j'ai aimé, au-delà de la plume toujours exquise de Rowling, c'est la conclusion. C'était une bonne fin.
Autre chose que j'ai adoré : le conte des 3 frères.
Les batailles était intéressantes à suivre, aussi. C'était épique.
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J'ai mis pas mal de temps à apprécier ce tome. Toute la première partie du livre où Harry, Ron et Hermione sont en fuite et partent à la recherche des horcruxes m'a ennuyée.
Pour cette partie, je préfère mille fois le film.

Par contre, j'ai adoré la deuxième partie où le trio retourne à Poudlard et affronte Voldemort et les Mangemorts avec l'Ordre du Phénix et l'Armée de Dumbledore.

J'ai versé quelques larmes après la mort de certains personnages auxquels je m'étais attachée.

Néanmoins, je préfère également le film.

Dans mon classement, il est en 6e position sur 8
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