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4,15

sur 1246 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici encore une histoire comme seule J.K. Rowling sait nous les compter.
Tout comme pour "L'Ickabog", je me suis laisser prendre dans l'histoire. Un conte jeunesse mais qui m'a fait pétiller mon imagination d'adulte.
Elle répond, dans ce joli roman, à la question : où vont les jouets, objets, sentiments,...perdus ?

C'est grâce à L.C., le cochon en peluche de Jack, petit garçon qui vit avec sa maman, son beau-père et sa fille Holly, qui a été auparavant l'amie de Jack avant de devenir une ado, que nous allons le découvrir.
Un jour, Holly s'en prend à L.C. et celui-ci quitte la vie de Jack. Elle aura beau le remplacer par le Cochon de Noël, Jack en sera dévasté et fera tout ce qui est en son pouvoir pour le retrouver.
A la veille de Noël, tout est possible et Jack pourra compter sur le Cochon de Noël pour vivre une aventure inoubliable à la rechercher de L.C.

C'est un compte merveilleux à lire le soir ou dans la journée à toute la famille réunie.
Bon, je me suis tellement prise d'affection pour Jack que je l'ai lu seule en deux jours, mais je le relirai avec plaisir à toute la famille pour les fêtes de Noël qui avancent à grands pas.
Avec tous ces mois difficiles que nous avons vécus, nous avons tous besoin d'une histoire merveilleuse, de chaleur humaine, de bons sentiments et de câlins.
Elle est très forte J.K. Rowling car maintenant, j'ai envie de faire mon sapin et de manger des chamallows en prenant soin de tout mon petit monde, peluches comprises !

A votre tour de vous faire embarquer et d'avoir les yeux et le coeur qui pétillent.
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Tout le monde s'accordera à dire que la nuit de Noël est la plus propice aux miracles.
Et c'est bien d'un miracle dont aura besoin le petit Jack en ce jour du 24 décembre. En effet, sous le coup d'un accès de colère, sa demi-soeur par alliance a commis l'irréparable, le plus impensable des sacrilèges : balancer son doudou par la fenêtre de la voiture, sur l'autoroute.
Lo cochon est perdu à jamais.
À jamais ?
C'est sans compter sur l'imagination fertile et débordante de J.K Rowling, qui va nous entraîner dans le monde des jouets perdus, dont les villes ont déjà des noms familiers : Jetables-city, Zutcéouça en passant par la rocaille des Indéplorés ou encore la Cité des Regrettés.
La thématique assez classique aurait pu faire pencher le récit dans le mièvre, la guimauve. Il n'en sera rien, le talent de J.K Rowling veille. le livre est d'une grande empathie et après un retournement de situation, se termine évidemment bien. Ce conte de Noël est un petit chef-d'oeuvre rehaussé d'illustrations de Jim Field  venant agrémenter chaque début de chapitre.
Imagination, frisson, émotion… A mettre entre toutes les mains.
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Sans ma copinaute Bianca me proposant ce roman en Lecture Commune, je n'aurais jamais lu le dernier roman de J.K. Rowling (et encore moins à Noël !).

Il faut croire qu'elle est capable de changer mes habitudes ! Et je ne lui donnerai pas tort (pour ne pas dire que je lui donne raison).

Le pitch ? Un jeune garçon de 7 ans a vu son cochon doudou passer par la fenêtre et c'est la crise de colère, d'angoisse… le doudou, pour un enfant, c'est sacré. Nous sommes le soir de Noël et tout le monde sait que c'est une nuit spéciale où le fantastique sort de sa tanière.

Sans être exceptionnel, ce roman jeunesse est plaisant à lire, même s'il souffre de quelques défauts qui ne sont pas énormes. Enfin, tout dépendra du ou de la lectrice. J'avoue avoir été bon public.

Jack est un garçon attachant, même s'il a parfois en entêtement qui lui vaudra des ennuis. Mais à 7 ans, nous devions être plus ou moins le même que lui. le sentiment d'injustice était grand, aussi : sa demi-soeur qui a un sale caractère, qui fout tout en l'air, à qui on ne dit rien, qui ne se fait pas gronder et qui, par-dessus tout, commettra un crime de lèse-majesté.

L'univers des choses perdues est bien pensé, tel qu'il pourrait exister. L'autrice ne s'est pas contentée d'un univers où seules des choses perdues coexisteraient, attendant qu'on les retrouve, non, non ! On a aussi des émotions qui se baladent dans ce monde.

Le parallèle entre le monde des choses perdues et un pays totalitaire est très bien mis en scène. Un gosse ne le remarquera pas, ou l'adaptera à son monde à lui (l'école, les copains, les emmerdeurs), tandis qu'un adulte y ressentira les affres d'une société dictatoriale.

Dans ce monde, les dénonciations ont lieux, la peur règne à certains endroits, les objets de valeur sont mieux traités que les autres, on a une brigade de répression pour les objets qui ne se trouveraient pas à leur juste place et un potentat qui fout la trouille à tout le monde.

C'est aussi une belle illustration du consumérisme débridé, de ces objets qui ne fonctionnent plus, qu'on n'utilise plus, que l'on perd et dont on rachète de suite son remplaçant. Nous possédons tellement que nous ne faisons plus attention à ce qui est perdu ou pas, sauf lorsqu'on en a besoin… Zut, c'est où encore que j'ai mis ça, moi ??

Sans oublier les divorces qui blessent les enfants plus qu'on ne pourrait le croire...

Avec des phrases courtes et des chapitres tout aussi court, le récit est dynamique, bien que le départ soit plus lent, le temps de nous présenter les personnages et de nous parler d'eux. le reste du récit ne manquera pas de rythme et est très visuel. Les dessins à l'intérieur donnent un plus à ce roman jeunesse.

L'écriture semble enfantine, comme si c'était bien le petit Jack qui nous la contait. J'ai apprécié ce procédé utilisé par l'autrice, cela m'a encore plus donné l'impression de voyager avec Jack et le Cochon de Noël et même en tant qu'adulte, j'ai vibré durant leur périple.

Au rayon des petits bémols, je dirai que si la quête est longue, l'affrontement entre Jack et le Grand Perdeur est un peu trop court. Trop facile aussi. Autant je suis bonne joueuse pour leur périple dans le monde des Choses Perdues, autant j'aurais aimé que le final soit un peu plus long.

J.K Rowling a mis en scène un monde fantastique, pensant à plein de choses, imaginant des situations, faisant évoluer son jeune Jack, lui faisant comprendre certaines choses et puis pchiiiitttt, le final est expédié rapidement (pour l'adulte que je suis, pour un enfant, je ne sais pas).

C'est une jolie fable de Noël, un bon conte qui plaira aux enfants, mais aussi aux adultes, tant qu'ils ont gardé une partie de leur âme d'enfant…

Sans être exceptionnelle, cette lecture était agréable, m'a détendue totalement et maintenant, je ne verrai plus les objets perdus de la même manière et lorsque l'on me parlera de LC, je ne penserai plus qu'à Lecture Commune, mais aussi à Lo Cochon, le doudou de Jack, celui qu'il aime plus que tout.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un merveilleux conte de Noël qui est resté un an dans ma PAL. L'ayant reçu en version originale, j'ai eu tendance à le faire traîner j'avoue.

Pour autant, le langage est accessible et quelle n'est pas ma fierté, moi qui me débats tellement avec l'anglais, d'être parvenue à le lire en entier.

On suit les incroyables aventures de Jack qui part retrouver son doudou dans le Monde des Objets Perdus, aidé en cela par la nouvelle peluche qui est censée remplacer son "DP", nommé Christmas Pig.

J.K. Rowling a un incroyable talent de conteuse, on le savait déjà. A une folle imagination qui permet de développer un univers onirique, s'ajoutent de l'humour et beaucoup, beaucoup d'émotions. On a des messages divers tels qu'une certaine dénonciation du consumérisme mais aussi l'importance d'accepter le changement de manière positive, de ne pas rester figé dans le passé tout en chérissant ces moments, ...

Avec une ambiance à la croisée d'Alice au pays des merveilles et de Toys Story, ce conte peut ravir petits et grands.
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Difficile de noter autrement ce roman de J.K. Rowling...

Oui, car en matière de littérature jeunesse, on aura beau dire, elle est la reine incontestable. D'abord, grâce à ses choix de mots merveilleux : juste ce qu'il faut de difficile pour apprendre, juste ce qu'il faut d'absurde pour sourire, juste ce qu'il faut de tendre pour se blottir... Ensuite, pour sa construction impeccable de l'intrigue : imparable, tirée à quatre épingles, on va de rebondissements en rebondissements dans un univers ultra cohérent qui ne souffre d'absolument aucune faille. Enfin, par sa façon bien à elle de parler à toutes et tous, enfants, adultes, d'aborder tous les sujets sans complexe, mais toujours avec la dose exacte de double-lecture nécessaire à chaque âge, elle émeut et touche, qu'on le veuille ou non, elle bouleverse et assume.

Une masterclass donc, tant dans le style que le fond, et une bien belle aventure dont on sort avec l'impression de l'avoir nous aussi rêvée bien des fois... Une fois de plus, la magie de J.K. Rowling opère.
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Traînant oublié sur l'étagère de mon faune depuis Noël dernier, j'ai songé, l'époque aidant, que ce serait chouette de le lire pour débuter l'avent.
Véritable ode à l'attachement des objets et plus largement à ce qu'on réserve à tout le bric à brac qui nous entoure comme une armure forgée au fil des ans dans notre temple-société de consommation.

J'ai trouvé ça très juste, émouvant, peut être un petit peu longuet par moment, mais vraiment le livre à lire en cette saison.
Et à relire peut-être puisque le voyant dans mes mains mon faune l'a réclamé en lecture commune, ce qui est d'autant plus chouette qu'avec le temps (assassin qui emporte avec lui toussa) les sessions mère-faune se font disparates.
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Grand fan de Harry Potter, j'ai voulu me plonger dans une autre histoire de JK Rowling :
Une fois passé les quelques premières pages où je me suis dit "Mouais c'est très enfantin", j'ai pu rentrer dans cette formidable aventure au pays des choses perdues.
On ne s'ennuie pas une seconde, il y a plein de rebondissements. L'auteur ne manque pas d'imagination.
Les personnages sont vraiment très attachants, tout mignons.
A lire si, comme moi, vous êtes resté un grand enfant, ou encore mieux, a lire avec vos enfants !
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Ce livre me faisait déjà envie à Noël dernier, je me suis donc lancée cette année mais pour tout dire, je ressors assez mitigée de cette lecture. D'un côté j'ai adoré, mais de l'autre, quelques petites choses m'ont dérangée.

Pour commencer et c'est ce qui m'a le plus frappée, c'est le côté jeunesse. Dès le début, on sent que le public visé est très jeune (autour de 8 ans), et je me suis demandé si j'allais pouvoir le lire jusqu'au bout à cause de ça. Les premiers chapitres sont très enfantins et le narrateur nous le fait bien comprendre. Mais connaissant J.K Rowling et son imagination débordante, je souhaitais attendre le moment où le récit bascule dans le fantastique pour savoir si j'allais poursuivre ou non. Et ça n'a pas raté puisque l'intrigue autour de la recherche de LC au pays des choses perdues a su me tenir en haleine. Des thèmes plus matures sont abordés et l'autrice nous transmet un message sur la surconsommation, autant aux adultes qu'aux enfants. Chose que j'ai grandement appréciée, je pense qu'il est important de sensibiliser à tout âge sur le sujet. Outre la question écologique qui est bien entendu très importante, surconsommer ne rend pas heureux et nous emprisonne à ce sentiment de désir insatiable, qui fait de nous de parfaits esclaves. Sans oublier les autres thèmes abordés toujours avec finesse, tels que l'amitié, le pardon, la séparation, le deuil.
L'univers est bien étoffé, on se sent complètement immergé dans ce monde particulier où règne une certaine terreur. Je me suis attachée aux personnages et la relation entre Jack et le Cochon de Noël était vraiment adorable à suivre. Quant à la plume, comme il est de coutume, elle est fluide, les descriptions bien retranscrites, je n'ai eu aucun mal à visualiser les objets rencontrés ou encore les paysages. Les illustrations viennent peaufiner le tout et j'ai trouvé l'idée vraiment sympa.

Cependant, le détail qui m'a le plus laissée sceptique c'est le fait d'avoir personnifié des attributs humains comme l'ambition, le bonheur, le pouvoir, la persévérance, la beauté, la mémoire ou encore les principes. D'abord, ça m'est apparu comme « hors sujet » puisque ce ne sont pas véritablement des objets, ça semblait de « trop ». Et surtout, loin de moi l'idée de douter de l'intelligence des jeunes enfants, mais à qui s'adresse ce livre ? Comme je l'ai dit, le public visé est jeune, mais je me demande si ce public sera capable de comprendre toute la subtilité du propos ? Cela complexifie inutilement le récit. Par ailleurs, j'ai trouvé que ces différents traits avaient été traités de manière manichéenne. le pouvoir et l'ambition sont forcément mauvais, la beauté stupide et les autres sont bons ? Je suis restée perplexe. J'aurais préféré que l'histoire continue sur sa lancée du départ avec des objets matériels, c'était suffisant.
Quant à la fin, je suis un peu déçue par le côté expéditif du « grand affrontement » final, j'attendais autre chose, ça m'a laissé sur la faim. Toutefois, j'ai été conquise par la moralité de l'histoire, j'ai d'autant plus affectionné cette relation qui s'est construite entre Jack et CN.

Enfin, même si quelques détails m'ont déplu, dans sa globalité et avec du recul, j'ai tout de même apprécié ma lecture, J.K Rowling véhicule de beaux messages à travers son roman. L'univers est très prenant, et j'ai repensé à toutes ces choses que j'ai perdues, qui se retrouvent peut-être à la merci du terrible grand Perdeur.
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Sur les conseils plus que dithyrambiques de ma fille de 13 ans, je me suis empressé de lire ce conte en cette période de fin d'année qui s'y prête particulièrement bien.

Résultat : pas déçu du tout ! Elle, elle le place direct sur le podium de ses livres préférés (à égalité avec le passeur, de Lois Lowry, pour donner un peu de relativité à son classement). Pour ma part, je n'en suis pas à ce niveau-là, mais j'avoue qu'il est tout à fait plaisant. Enfantin, mais comme je le suis un peu resté, ça m'a permis de me dire que cette vision des choses perdues (je ne parle volontairement pas d'"objets" perdus car absolument tout ce que l'on peut perdre est passé en revue) va me faire passer de douces nuits rêveuses dans ces mondes dont j'ignorais l'existence.

Avec un soupçon de Toy Story et Peter Pan en tête, ces différentes strates de mondes cachés aux yeux des adultes m'ont vraiment permis de m'évader. La version papier est brillamment illustrée (par Jim Field) et permet de faire une mini-pause sous forme de résumés ou d'entrer directement dans l'univers sans trop en dire. Bien vu, J.K. !

Le style d'écriture est dynamique avec des phrases courtes, des chapitres resserrés, des descriptions très visuelles, idéales pour rythmer des actions qui s'enchaînent pourtant déjà extrement vite : les 300 pages défilent à toute vitesse et je n'ai ressenti strictement aucun temps mort ! Presque comme s'il n'y avait qu'un seul chapitre.

Et je suis d'accord avec ce que m'a dit ensuite ma fille : après ça, nous ne verrons plus jamais les choses perdues de la même manière.
Et le simple fait d'arriver à faire vivre un livre bien longtemps après l'avoir refermé est en soi un gage de réussite pour moi.
Encore un excellent souvenir commun avec ma fille plus mature que moi en matière d'avis avisé.

Un bon 7/10 dans mon échelle de goût.
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Le récit de ce roman pour les jeunes commence dans la réalité avant de bifurquer vers le fantastique. Cela ne vous rappelle rien ? Comme dans la saga Harry Potter, J.K. Rowling a le don de permettre aux lecteurs, petits et grands, de se retrouver d'abord dans un monde bien connu d'eux et de les faire basculer dans celui qu'elle a créé de toutes pièces à leur intention.

En cette veille de Noël, le petit Jack a perdu irrémédiablement son doudou cochon. Il partira à sa recherche dans le monde parallèle des objets perdus, accompagné par un cochon de remplacement (CN = cochon de Noël, cela fait très agent secret).
Il y trouvera ces objets répartis en villes selon la valeur que leur donnaient les humains : Jetables-City, Zutcéouça... le Grand Perdeur est l'ogre qui fait la loi et dévore tout.

Ce récit donne l'occasion à l'auteur de distiller des notions qui lui tiennent à coeur : sa méfiance vis à vis de la société de consommation, les êtres qu'on aime et qu'il faut savoir quitter pour les laisser vivre leur vie, le dépassement du deuil, la compassion et l'aide apportée à ceux qui en ont besoin.

Comme toujours, le style d'écriture de J.K. Rowling nous entraîne à tourner les pages, on a l'impression d'être dans un monde connu et moelleux malgré le côté fantastique, on se love dans l'histoire, on pleure un peu mais tout finit bien pour le héros et ses compagnons d'infortune.

Les illustrations en N&B de Jim Field nous accompagnent agréablement dans ce voyage.

C'est donc un livre qui peut être lu par tous, et le mieux sera une lecture à deux, adulte-enfant, pour encore plus de chaleur.
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