Berthile et le monde sans espoir

J'ai pris cette bande dessinée à la médiathèque parce que sa couverture m'a attiré. L'encre rose fluo en relief, le robot en arrière plan en négatif, la gamme de couleur entre le vert, le noir, contrastant avec ce rose lumineux. Mais passé les premières pages, j'ai trouvé ce style très artificiel, les effets de déliés semble importés d'un logiciel informatique, le style est froid et très peu naturel. La silhouette de la petite fille et celle du nounours paraissent nous amener dans un récit pour enfant, mais l'histoire est vraiment très violente. C'est un récit post-apocalyptique, une guerre entre les ours et les corbeaux, les ours envoient des rayons laser avec leurs yeux et volent avec leur cape. Et il y a un petit ours qui ressemble à une peluche et une petite fille qui se trouve là perdue dans ce monde où elle semble être la dernière humaine. de la baston avec une petite fille au milieu, le scénario est sans nuances, je n'ai pu me prendre au jeu, cette lecture est presque dérangeante. À qui s'adresse cette bande dessinée ? Aucune idée. Je n'y ai pas décelé le moindre second degré, pas d'humour, pas d'allégorie, de parabole et encore moins de poésie, tout est à prendre au premier degré. N'est pas Winshluss qui veut.

Attirée par la couverture, puis pas les illustrations très douces et très fluo.

Me voici plongée dans un graphique post-apocalypse où les hommes ont disparu. Ainsi que les animaux. Dans ce décor onirique, les seuls survivants sont les corbeaux et les ours (volants) qui se font la guerre.

Un petit ourson qui ne sait pas encore voler se lit d'amitié avec une petite fille, seule rescapée.

J'avoue que je ne sais pas quoi penser de cette lecture. J'ai beaucoup aimé les illustrations. Mais les dernières pages sont confuses. Je n'ai rien compris. Il n'y a pas de fin. Pas d'explication. Quel dommage !

Conte onirique

Berthile et le monde sans espoir est le tout premier album Maurizia Rubino qui y fait montre de ses talents de conteuse…

Car son récit poético-onirique tient indéniablement du conte dans lequel chaque lecteur ou lectrice y projettera une part de lui-même, de ses peurs et de ses rêves. Elégant et généreux, son dessin est une petite merveille de douceur et d'inventivité et permet à l'autrice d'aborder des thématiques universelles tels que l'amitié ou la difficulté de ressentir ou d'exprimer des sentiments…

Après Rune Ryberg, Xulia Vicente ou Ileana Surducan, les Aventuriers de l'Etrange continuent de nous faire découvrir des artistes talentueux qui devraient refaire parler d'eux dans un avenir proche… Sot qui s'en plaindrait !
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

Une BD qui m'a attiré grâce à sa couverture très pop, du rose, du bleu, du graphique ! Les personnages principaux sont attachants. Un passage plutôt émouvant, une aventure chouette à découvrir, une fin un peu confuse...
Cette fin me donne une impression de non abouti, ce que je trouve assez dommage !