AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le Temps des Tempêtes (27)

D’une manière ou d’une autre, il va bien falloir arriver à résoudre ce problème de l’islam de France. Les musulmans français devront faire un effort important d’intégration de leurs pratiques religieuses à l’intérieur de la République. Cet effort, les chrétiens l’ont fait, au début du XXe siècle. Cela fut violent. Le processus qui nous a fait passer de la chrétienté à la laïcité fut difficile, parfois excessif, souvent intolérant. Mais nous y sommes arrivés. Les juifs ont connu un processus parallèle et c’est Napoléon qui en a été le maître d’œuvre. Ici encore, la contrainte fut utilisée plus souvent qu’à son tour.

Personne ne doit pouvoir s’imaginer qu’avec l’islam les choses se dérouleront sans opposition, sans sacrifice et sans polémique. L’autorité de l’État est en cause. Elle doit maintenant être utilisée pour contraindre s’il le faut. Au fond de moi, je pense qu’il y a eu assez de discussions, de colloques, de débats. Il est largement temps d’agir. Chacun connaît les têtes de chapitre et les données du problème s’agissant des imams indésirables, des mosquées où se déroulent les prêches inacceptables, des associations cultuelles où l’on tient des propos indéfendables, des radicalisés qui sont tolérés sur notre territoire, des comportements à l’endroit des femmes contraires à nos valeurs. La liste pourrait être beaucoup plus longue.

Il n’y a plus qu’à agir sans trop se soucier d’une pensée unique qui brandira le drapeau de l’islamophobie à la première occasion. Mais peu importe, chacun doit comprendre que c’est l’inaction qui renforce un peu plus chaque jour cette dernière. À l’inverse, je suis certain que c’est l’action qui nous en sortira. Nous n’avons plus le choix. C’est la cohésion de notre société tout entière qui est en cause. Les choses ont été très loin. Je veux espérer qu’il est encore temps d’agir pour éviter un affrontement dont les conséquences seraient incommensurables.
Commenter  J’apprécie          50
Je n’avais jamais considéré, en effet, les religions comme des adversaires de la République, cette dernière ayant pour mission d’organiser la vie alors que les premières cherchent à lui donner un sens.
Commenter  J’apprécie          30
Aimer son terroir, y vivre, y finir sa vie ne donne pas des œillères mais des racines.
Commenter  J’apprécie          20
En ces temps de contestation de l’autorité politique, je reste convaincu qu’elle est la seule apte à incarner une vision, à trancher les débats et à préparer l’avenir.
Commenter  J’apprécie          20
Monseigneur Lustiger était un homme que j'avais appris à connaître, et à apprécier. Il était une autorité morale dont l'éclat allait bien au-delà de la seule communauté chrétienne. Sa parole était entendue et respectée. Il bénéficiait d'une qualité somme toute assez rare, le courage. Il disait ce qu'il pensait, et s'exprimait toujours en termes compréhensibles. De plus, il était tolérant en même temps que bienveillant. Il ne portait pas de jugements à l'emporte-pièce. Sa pensée était nourrie des multiples références que sa grande culture lui autorisait.
Commenter  J’apprécie          10
Je crois encore aujourd'hui que l'Afrique a une part de responsabilité dans son propre malheur. (...) La colonisation fut une faute, mais elle a cessé dans les années 1960. Il était aussi grand temps de tourner la page et de considérer les problèmes tels qu'ils sont aujourd'hui et non tels qu'ils se posaient cinq décennies plus tôt.
Commenter  J’apprécie          10
Si nous nous occupions de l'Afrique, nous étions les nouveaux colonisateurs. Si nous ne nous en occupions pas, nous étions des égoïstes qui les abandonnaient à leur sort. Le dilemme était infernal et le piège était parfait.
Commenter  J’apprécie          10
Il m’avait demandé de choisir la ville où je souhaitais débuter le voyage. J’avais répondu Marrakech, car il s’agissait pour moi d’un lieu unique au monde. Cette oasis d’où l’on peut apercevoir les neiges éternelles de la chaîne de l’Atlas ne ressemble à aucun autre endroit. L’air descend des hautes montagnes et se réchauffe progressivement lors de la traversée du désert pour arriver à bonne température au moment d’entrer dans la ville. Le ciel est d’un bleu unique. Les peintures de Majorelle en portent témoignage. Elles ne mentent pas. Les fleurs sont omniprésentes. Les odeurs sont celles d’un Orient qui aurait choisi de se rassembler tout entier dans cette ville miraculeuse. L’art et l’artisanat y ont pris racine depuis des siècles. La population est joyeuse, accueillante, bigarrée et bruyante. L’air est doux. Le soleil y est garanti. J’ai toujours le sentiment d’être à la maison tant tout me paraît familier et différent, car c’est déjà le début de l’Orient.
Commenter  J’apprécie          10
Je dormis dans une des résidences royales au cœur de la Palmeraie. Le lieu est comme un paradis sur terre. Il est entouré d’un parc de quatre-vingts hectares d’orangers, de citronniers et d’oliviers. L’Atlas y apparaît dans toute sa splendeur. En me réveillant le lendemain, il était là, juste en face de ma terrasse. La neige y scintillait. Il faisait vingt-huit degrés et je la voyais !
Commenter  J’apprécie          10
Je voulais faire comprendre que le rôle de l’Éducation n’était pas d’aider nos enfants à rester des enfants, ni même à devenir de grands enfants, mais de les aider à devenir des adultes, à devenir des citoyens.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (293) Voir plus




    {* *}