The velvet underground : Dans l'effervescence de la Warhol Factory

The Velvet Underground je connaissais uniquement de nom grâce à deux ou trois titres mythiques dont « Walk on the wild side ».Leur référence en tant que groupe de rock légendaire ayant influencé passablement de « jeunes »rockers, ne m'était pas inconnue, sans que pour autant j'en porte un intérêt particulier.

Je remercie donc Masse critique et La Boîte à Bulles de m'avoir donné l'occasion de plonger dans l'histoire bien particulière de la formation de cette bande et de leur évolution dans l'effervescence de la Wahrol Factory.

C'était une agréable manière de découvrir en détail ce monde riche et foisonnant avec tous les bonheurs et malheurs qui vont avec la recherche de la célébrité.
Lorsque la pop art rencontre le rock une multitude d'opportunités s'ouvre, créant une des périodes les plus productives de l'art et de la musique.

Lou Reed, figure de proue de The Velvet, personnage un peu marginal, s'est bâti au gré d'un long chemin semé d'embûches.
Malgré un parcours personnel et professionnel rythmé par les excès, il n'aura de cesse d'affirmer une croyance infaillible dans le rock.

Dans cette bande dessiné le scénariste Koren Sahdmi embrasse le genre musical et artistique de l'époque et délivre une histoire passionnante avec une rare force.
C'est un album exigeante,dense, riche scénaristiquement et visuellement.

Les dessins sont parfois des images, des plans fixes et retracent avec acuité des moments clés d'intimité et d'éternité.
La palette de couleurs est restreinte et abonde dans les tons bleu/violet qui transcrit au mieux le ciel nocturne et les l'atmosphère sombre de la scène.

Il y a une sorte d'exigence du témoignage qui déborde allègrement des cases.

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée "All tomorrow's parties : Au coeur du Velvet Underground".
Cet ouvrage nous permet de découvrir ou redécouvrir l'histoire tumultueuse du Velvet Underground, le groupe de rock américain qualifié de « plus influent de notre époque » par le New York Times.
Issu de l'emblématique scène artistique du New York de la fin des années 60 et porté par l'esprit brillant et indompté de ses membres fondateurs, Lou Reed et John Cale, le Velvet Underground compte aujourd'hui parmi les légendes du rock.. mais il n'en a pas toujours été ainsi..
"All tomorrow's parties : Au coeur du Velvet Underground" est un roman graphique que j'ai souhaité lire, appréciant Andy Warhol. Ici, il est plus un personnage secondaire que le personnage principal (même s'il tient un rôle très important) mais je n'ai pas été déçue pour autant.
Andy Warhol est là malgré tout, d'ailleurs au début ils se retrouvent lors de son enterrement. J'ai aimé comment on part de cet événement pour revenir en arrière, dans le passé du groupe.
Nous suivons surtout Lou Reed et John Cale, les membres fondateurs du Velvet Underground. Je les connaissais de nom, sans plus. de même que le groupe, écouté de mon mari. Toutefois, je suis bien incapable au premier abord de donner de tête le nom de leur chanson. J'ai donc appris de nombreuses informations sur le groupe :)
J'ai trouvé ce roman graphique très intéressant.
Le scénario tient la route, on apprend plein de choses sur les fondateurs du groupe, sur leur musique, leur façon de vivre.. C'est pas mal du tout.
Les graphismes et la colorisation collent parfaitement avec l'ambiance des années 60, le scénario.
Je n'ai pas eu de coup de coeur toutefois j'ai apprécié ma lecture, que je note quatre étoiles.

N'étant pas férue de Velvet Underground, davantage de Lou Reed, mais ayant envie d'en apprendre plus sur ce groupe qui a longtemps été considéré comme une simple créature d'Andy Warhol, je me suis laissé tenter par une histoire graphique de celui-ci, dont la genèse nous est racontée du début à la fin, dans les moindres détails, par son auteur, Koren Shadmi.

L'on découvre donc, des balbutiements du groupe à sa déliquescence, ce qui l'a construit, une complémentarité musicale et individuelle de Lou Reed et de John Cale, qui se sont rencontrés par hasard à New York, mais aussi ce qui l'a détruit, cette même complémentarité qui est devenue, progressivement, affrontement d'egos, exacerbé par les délires paranoïaques de Reed qu'accentuaient ses prises de drogue à la Factory, lieu de rencontre de tous les poulains de Warhol, qui avait repéré, entretemps, le groupe déjà constitué, et y avait adjoint Nico, actrice et mannequin, pour le chant.

Le récit est complet, précis, l'on sent bien le travail de recherche qu'a demandé la réalisation de l'oeuvre, tant pour raconter l'histoire du groupe, que pour parvenir à faire prendre conscience de ce qui avait d'abord réuni, puis séparé, ses frontmen. C'est aussi ce que montrent les graphismes, à la fois réalistes dans les traits, permettant de reconnaître avec facilité chacune et chacun, mais aussi les lieux emblématiques représentés, mais jouant sur des couleurs plus surréalistes, pour davantage nous ancrer dans l'ambiance, et des années 1960-1970, et de la Factory.

Une découverte intéressante, plaisante à lire autant qu'à regarder. Je remercie les éditions La Boîte à Bulles et NetGalley de me l'avoir permise.

The Velvet Underground, groupe mythique par excellence, reste finalement assez peu connu dans son histoire. Cet album les raconte.
L'auteur l'explique à la fin, avant de commencer les recherches cet album, il pensait mettre Andy Warhol au coeur de l'histoire. Hors, s'il a été important dans l'avancé du groupe, il ne reste qu'un personnage secondaire de leur histoire. Il se concentre en effet plus sur les parcours de Lou Reed et John Cole, de leur adolescence jusqu'à la séparation du groupe, avant d'évoquer sa reformation. le récit est prenant, racontant une époque, qui marque un tournant de la société, et surtout les personnalités des deux membres du groupes, punk avant l'heure. Les deux hommes qui vont posé les bases d'une nouvelle façon de faire de la musique, avec l'émulation de la Andy Warhol Factory.
Côté dessins, le style de Koren Shadmi se rapproche des comics américains, avec des cases claires et régulières, des couleurs assez basiques et un coup de crayon assez simple. Parfait pour retranscrire cette époque qui a vu les oeuvres de Warhol ou de Lichtenstein au sommet.
Cet album raconte un pan majeur de l'histoire du rock au travers de l'histoire d'un groupe, faite d'amitié, de rivalité, de paranoïa et de drogues. L'histoire d'un mythe fondateur du rock.

Une Bd sous forme de Biopic sur le groupe Velvet Underground. J'ai découvert vraiment l'histoire de ce groupe que je connaissais par ces musiques mais beaucoup moins dans son histoire interne. Et là on découvre la vie du groupe avec ces amitiés, frasques, amours, échecs, réussites...
On est à New-York dans les années 60-70 et au travers de cet album on vit aussi un peu cette époque du coté des artistes avec la virulence des propos, les réseaux pas toujours simples, la drogue...
C'est un groupe qui a galéré, souvent mordu la poussière et pris des chemins compliqués avant d'avoir des réussites et succès. On a aussi la partie post groupe avec "Les Primitives", "Les Warlocks"...
J'ai découvert les cotés sombres de Lou Reed notamment dans sa relation avec les autres, en même temps avec un nom de groupe issu d'un ouvrage sado-maso !!!
On est dans le milieu artistique de la "Factory" d'Andy Warhol avec une liberté de ton et des essais musicaux détonants.
Au niveau visuel, j'ai bien apprécié avec des images et un univers qui me semble bien cohérent avec les années 60-70, les ambiances des soirs sont sous formes de filtres colorés. Un bel ouvrage, merci à la boite à bulles pour cette nouvelle création "histoire-biographies" !!