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sur 1958 notes
Qui ne connaît pas, ne serait-ce que de nom, le Songe D'Une Nuit D'Été ? Comprenez-moi, une telle notoriété ne pouvait que m'attirer, sachant, qui plus est, qu'elle est l'oeuvre de mon petit Shakespearounnet, j'en avais l'eau à la bouche. Or, si l'on me pardonne ce clin d'oeil de basse lignée, je dirais à présent que c'est beaucoup de bruit pour rien.

Oui, on l'a connu meilleur l'ami William. Les fleurs d'amour, les sortilèges, les quiproquos à deux balles… pfff ! ce n'est vraiment pas mon truc. J'ai pour principe de considérer que quand une comédie, à aucun moment, ne me fait rire, ni même sourire, selon mes critères, c'est une comédie ratée.

De vous à moi, si l'on gommait le nom de Shakespeare, si l'on effaçait également le nom de la pièce passé à la postérité, et si je vous emmenais au théâtre la voir sous un autre nom, en vous disant qu'il s'agit d'une pièce quelconque d'un auteur méconnu, je suis prête à prendre les paris que vous me confieriez sans détour après le spectacle que vous vous y êtes emm… euh… ennuyés ferme.

Bien sûr, ce n'est que mon avis. Je sais bien qu'il existe un snobisme — conscient ou inconscient d'ailleurs — qui consiste à s'extasier quand c'est du Shakespeare et à regarder d'un oeil dédaigneux ceux qui ne goûtent pas ce plaisir, voire à les prendre pour de sombres ignares. Je sais tout ça. Pensez ce que vous voudrez. J'ai dis combien j'aimais certaines tragédies de Shakespeare, je dis combien celle-ci m'endort et présente peu d'intérêt à mes yeux.

Donc, pour celles et ceux qui ont les muscles des paupières solides et non sujets à la narcolepsie, sachez que la pièce se déroule en Grèce à l'époque héroïque de Thésée et d'Hippolyta, la reine des Amazones. (Je vous en supplie n'achetez pas ce livre chez Hippolyta, déjà il n'est pas terrible et en plus votre libraire ferait ça très bien.)

Ces deux-là ont échafaudé de se marier mais comme l'intrigue a besoin de sel (à défaut de piment), Shakespeare a imaginé de former deux ou trois autres couples boiteux histoire de compliquer la donne.

Ainsi, Lyssandre aime Hermia, fille d'Égée, et elle l'aime aussi. Tout va bien alors ? me direz-vous. Non, pas tout à fait, car Égée, lui, ne veut pas entendre parler de Lyssandre et n'a d'yeux que pour Démétrius, ce qui, évidemment, n'est pas du tout du goût d'Hermia. Vous me suivez ?

Mais ce n'est pas tout, car Démétrius était au préalable amoureux d'Héléna, la meilleure copine d'Hermia, avant de changer de cap et de lorgner sur cette dernière. Mais elle, Héléna, est restée raide dingue de Démétrius. On n'en sort pas. Et comme si tout ça n'était pas suffisant, voilà-t-y pas qu'il y a de l'eau dans le gaz chez les Fées également !

Obéron, le patron des farfadets, trolls et autres sortilégineux se prend le bec avec sa bourgeoise Titania, la taulière des elfes & fées. du coup, l'Obéron, qu'a plus d'un tour dans son sac se dit qu'il va lui faire mettre un coup de fleur d'amour dans le nez à la Titania pendant son sommeil et que ça va pas traîner.

Au passage, dit-il à Robin, son homme de main, en te promenant, tu vas mettre aussi un p'tit coup de fleur à Démétrius, histoire qu'il regarde à nouveau Héléna avec des yeux lubriques à son réveil.


C'est là qu'intervient la scène censée être d'anthologie où Titania se réveille et tombe en pâmoison devant un gugusse à tête d'âne. Rrrrr ! Zzzzz ! Rrrr ! Zzzzz ! [ceci symbolise les " elffets " du sortilège d'Obéron sur moi]

Cependant, vu qu'Obéron donne à Robin des instructions claires comme du jus de boudin, l'autre, pas plus consciencieux qu'il ne faut, badigeonne des grands coups de fleur d'amour à… Lyssandre ! Aaah, le couillon ! La gaffe ! Ouh, là, là ! Ça va être dur à rattraper un coup comme ça ! J'aime mieux vous laisser découvrir la suite par vous-même.

Faut-il encore que je vous parle d'une troupe de comédiens amateurs qu'essaient à tout prix de faire une pièce pas drôle, et que c'est vraiment pas drôle de les voir faire leur pièce pas drôle… Zzzzz ! Rideau.

Bon, à l'extrême — extrême — rigueur, on pourrait supputer une toute petite once d'intérêt à la réflexion de l'auteur à propos de l'éphémère sensation qu'est l'amour en nos vies… Ouaip. Vous aviez besoin de ça pour avancer ? Bon, en ce qui me concerne, la pièce a des vertus soporifiques intéressantes en cas d'insomnie. À vous de voir ce que vous pourrez en faire car ce n'est que mon avis, un songe creux, une faribole, un pétard mouillé du 14 juillet, autant dire, pas grand-chose.
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Curieuse pièce de Shakespeare qui osa présenter en 1600, une comédie où se mêlaient théâtre antique, personnages populaires et conte. Et pour la partie « antique », il semble bien avoir emprunté des noms de héros de la mythologie grecque, et pour ma part, je n'ai pu m'empêcher d'aller vérifier l'origine de ces personnages pour me rappeler que le célèbre Thésée qui combattit le minotaure est le fils d'Egée et le roi d'Athènes et non duc, marié à Hyppolite dans la pièce, fut bien reine des amazones. Lysandre, lui, fut un général spartiate, quant à Démétrius, il ne fait pas partie de la mythologie grecque puisqu'il fut l'accusateur de Paul de Tarse. Emprunt donc à l'histoire, ce qui ne manqua certainement pas de troubler le public, mais qu'importe, on comprend vite que cela n'a aucune importance dans la pièce.

Le roi des fées et son peuple viennent créer une rupture dans cette pièce qui commence par une intrigue des plus classiques, un duc demande à Hermia, fille d'Egée, de choisir entre le mariage avec Démétrius qu'elle n'aime pas, le cloître où elle vivra recluse pour le restant de ses jours, où la mort.

Mais elle aime Lysandre et il l'aime, d'un amour pur. le couple décidera de fuir et trouvera refuge dans la forêt ou interviendront le roi et la reine des fée, Oberon et Titania, en désaccord car Oberon veut faire un page d'un enfant recueilli par Titania. On entre alors dans la partie magique de l'histoire, les épreuves subies par les héros, l'affrontement entre les deux amants qui, par magie, tombent amoureux d'Hélène, scène où l'écrivain sert au public, un bon quiproquo oeuvre combinée d'oberon et de Puck, lutin facétieux et taquin.

Shakespeare ne manque pas d'y joindre une bonne dose d'humour qui transformera la pièce en farce : Titania, reine des fée y tombera amoureuse de Bottom, alors grimé en âne. Bottom est membre d'une troupe d'acteurs médiocres qui se préparent à jouer dans une pièce à l'occasion du mariage d'Hyppolite et Thésée, pièce qui sera interprétée dans l'acte V, passage le plus comique où se mêlent l'absurde (ce qui m'a rappelé brièvement Lewis Caroll), l'incompétence des acteurs en contraste avec le sérieux des spectateurs.

Ce n'est certainement pas la pièce la plus représentative de l'oeuvre du dramaturge, mais elle est appréciable pour son charme, pour la fantaisie qu'elle offre, pour sa poésie et son aspect parfois caricatural. Présentée en ballet narratif, elle est extraordinaire, aussi, si vous avez l'occasion et la chance d'assister à un de ces spectacle, lisez d'abord cette pièce.

Je l'avais lue déjà, mais n'avais gardé que le souvenir de Puck, personnage clé, et cette relecture m'a permis un nouveau regard sur cette oeuvre.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Pour moi (n'en déplaise à Nastasia) ‘Le Songe d'une nuit d'été' est la reine des pièces de Shakespeare. La plus originale, la plus folle, la plus étrange. Trois mondes s'y entrechoquent : celui des nobles, celui des artisans, et celui des fées. Et qu'on ne s'y trompe pas : les deux premiers sont aussi étrangers l'un à l'autre que du troisième. Ils se côtoient, se frôlent, mais en temps normal Bottom et ses amis sont aussi invisibles aux yeux du roi qu'Obéron et ses féaux.

Le monde des fées est purement l'invention de Shakespeare. Il l'a créé en fusionnant trois sources d'inspirations différentes : Obéron vient de la geste du chevalier Huon de Bordeaux, Titania de la mythologie grecque, Puck du folklore populaire. Mais ce ne sont pas que les personnages ; les ambiances fusionnent également. Est ainsi matérialisé et tiré dans la littérature un monde de croyances populaires. Kipling l'approfondira avec ‘Puck of pook's hill', oeuvre étonnante et peu connue. Mais c'est, je crois, la première fois qu'un écrivain crée de toute pièce un univers de fiction.

Nick Bottom et ses camarades sont tournés en dérision : de braves gens, pleins de bonne volonté mais ignorants et incultes, dont la « farce grossière » n'est bonne qu'à distraire les nobles un moment, comme aujourd'hui on regarde un nanard pour rire de ses incohérences. Mais leurs plaisanteries sont sans méchanceté, et ils sont touchés de tant de bonnes intentions.

Une triple histoire amoureuse prend place dans ce cadre. Puck, petit lutin farceur, se voit confier les fonctions de Cupidon, et s'en acquitte bien mal. Confusions et triangles amoureux étaient déjà classiques, mais Titania amoureuse d'un homme à tête d'âne, c'est l'amour ridiculisé ! Une métaphore d'Élisabeth Ière et de ses (probables) amants, souvent d'un rang social bien inférieur au sien ? La « reine vierge » n'était plus si populaire à la fin de sa vie... Dans ce cas, Obéron n'est nul autre que le bon peuple anglais, son seul et véritable amour !

Tout finit bien. L'amour triomphe, Obéron et Titania se réconcilient, les hommes du peuple sont récompensés de leurs efforts. À l'image de leur pièce, rien n'est vraiment tragique.
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Certaines pièces de Shakespeare sont d'une noirceur absolue, mais celle-ci au contraire est lumineuse comme une nuit d'été, fraîche comme une cascade nordique, gaie comme un jardin sauvage, dans lesquels des lucioles ou bien sont-ce des fées, vire-volteraient avec grâce et bonheur.

Deux histoires d'amour s'entremêlent dans une forêt magique et une confusion d'elfes et de fées. Sur scène, les personnages sont tous aussi fascinants les uns que les autres, quoique Bottom, avec sa tête d'âne, intrigue profondément.
Le songe se termine lorsque le jour se lève, et avec lui, l'ordre reprend ses droits. Spectateurs, nous nous réveillons aussi de notre hypnose et nous gardons longtemps la sensation, c'est vrai, d'avoir eu un songe... mais un merveilleux, parce que la pièce nous a plu.
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« Songe d'une nuit d'été » de Shakespeare est une comédie théâtrale et fantasque où s'entremêlent des situations conflictuelles entre couples d'amants.
Par une nuit d'été, dans une forêt enchantée, Puck le lutin, sous les ordres d'Obéron roi des fées, va malencontreusement verser un filtre d'amour à Lysandre amoureux d'Hermia, deux amants en fuite endormis l'un près de l'autre, ces derniers sont poursuivis par Dimitrius amoureux d'Hermia, mais également suivit d'Héléna amoureux de Dimitrius. Tout cela paraît déjà très compliqué mais la situation devient rocambolesque car à son réveil Lysandre aidé de la potion magique tombe amoureux d'Héléna qui se retrouve devant lui à son réveil.
Entre-temps, Puck toujours sous les ordres d'Obéron, verse également le même filtre à Titiana reine des fées et femme d'Obéron, en effet le roi est jaloux d'un jeune page que sa femme éduque et ainsi désire créer la discorde entre leur couple.
En parallèle se déroule au coeur de cette même forêt, la répétition d'une pièce de théâtre dirigé par Bottom un tisserand, pour la célébration du mariage de Thésée duc d'Athènes et Hippolyte reine des Amazones...
Sous l'effet du filtre d'amour va régner alors une confusion de quiproquos, de poursuites, d'espiègleries, de drôleries dans un rythme léger, une ambiance festive, une jolie balade féerique au fond d'une forêt étrange et spectatrice où se déchaînent des passions amoureuses.
Un conte lumineux entre réel et rêve, où la réflexion majeure se porte sur la sincérité et la fidélité de l'Amour.
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À Athènes, Thésée s'apprête à épouser Hippolyte, reine des Amazones. Toute la ville est en fête. de leur côté, Hermia et Lysander aimeraient se marier, mais le père de la jeune fille l'a promise à Demetrius, dont Helena est éperdument amoureuse. Lysander a beau plaider sa cause, tout semble vain : « You have her fathers'love, Demetrius : Let me have Hermia's. Do you marry him. » (p. 48) Résolus à échapper à la tyrannie paternelle, Hermia et Lysander s'enfuient. Dans la forêt où ils décident de passer la nuit, ils sont rejoints par Demetrius qui poursuit Hermia et Helena qui poursuit Demetrius.
Alors que les humains se prêtent au jeu délicat de l'amour, le roi de la Forêt, Obéron, décide de se venger de son épouse, Titania, qui a contrarié un de ses projets. Par un sort, il la condamne à tomber follement amoureuse du premier être qui croisera son regard. À son réveil, la belle reine des fées aperçoit Bottom, artisan qui répète une pièce pour le mariage royal. Mais Bottom est loin d'être beau : le valet d'Obéron, Puck, l'a changé en âne pour lui jouer un tour.
Et, par erreur, Puck a administré un autre sort à la mauvaise personne : voilà que Lysander et Demetrius poursuivent de leurs ardeurs la vilaine Helena, laissant la belle Hermia désespérée dans les sombres profondeurs de la forêt. « O weary night ! O long tedious night, / Abate thy hours, shine comforts from the East, / That I may back to Athens by daylight / From these that my poorcompagny detest. » (p. 96) Heureusement, dès les premières lueurs de l'aube, les tourments de la nuit disparaissent comme un vilain rêve.
Dans cette pièce, Shakespeare s'amuse à chahuter les histoires d'amour et surtout les femmes qui sont les pigeonnes de la farce : Titania s'éprend d'un âne, Hermia est délaissée au profit d'une plus vilaine qu'elle et Thisbé, dans la pièce jouée en l'honneur du mariage de Thésée et Hippolyte, vit un amour malheureux. « Cupid is a knavish lad / Thus to make poor female mad. » (p. 96)
La tragédie sur les amours malheureuses de Pyramus et Thisbé est une mise en abyme à la fois réussie et hilarante. Les artisans qui la mettent en scène et incarnent les personnages sont des amateurs sans talent, ni finesse. le drame devient bouffon quand un des personnages est obligé de se déguiser en mur pour représenter un mur, et même un trou dans le mur.
L'intrusion du monde magique des fées dans le monde rationnel des humains est permise par l'arrivée de la nuit, domaine du rêve et de l'incertitude. Après le lever du soleil, c'est à peine si l'on entend le facétieux Puck qui nous présente ses excuses, comme une voix lointaine venue du fond des songes.
Chaque fois que je relis cette pièce, je m'amuse toujours autant et je me régale avec l'anglais si désuet et archaïque de Shakespeare. Voilà un morceau à déclamer pour bien ressentir tout le rythme d'un texte parfaitement versifié et rimé.
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Roméo et Juliette est mon histoire préférée que je décline sous toutes ses formes: théâtre, album, film, comédie musicale et j'en passe. J'espérais avoir un nouveau coup de foudre avec cette pièce au titre enchanteur mais il n'en fut rien.

Si j'ai apprécié la première partie assez classique d'un amour contrarié je me suis vite trouvée perdue et ennuyée dans la partie qui se passe dans la forêt en compagnie des fées et d'une troupe de comédiens (qui répète une pièce pour le mariage d'Hyppolyte et de Thésée). C'est un joli bazar et ma foi j'ai eu du mal à m'y retrouver et à être enthousiasmée.

L'emprunt de certains noms à la mythologie grecque m'a aussi déstabilisée (Thésée et encore Hélène !)

L'histoire commence par une histoire d'amour contrariée: Hermia est sensée épouser par obligation Démétrius que bien sûr elle n'aime pas ou choisir le cloître où elle y passera le restant de ses jours. Mais Hermia aime Lysandre. Les amoureux s'enfuient alors dans la forêt domaine des fées.

Je ressors déçue de ma lecture. Je préfère les drames finalement.






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Le songe d'une nuit d'été est une farce pleine de magie. L'histoire fait se croiser 3 mondes qui s'ignorent le reste du temps : les fées, les nobles et les artisans.
A travers les amours contrariées de 2 couples de jeunes amants, l'histoire fait s'entrecroiser les personnages dont la magie change l'objet de leur affection. le jeu du "je t'aime, moi non plus" s'achève pour que tout rentre dans l'ordre et que chacun aime sa chacune.
Le résultat est drôle, un brin moqueur et féérique, les personnages charmants et la fin heureuse.
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Ce que j'ai ressenti:…Petite ritournelle revisitée féerique…

Puisque William Shakespeare a écrit cette pièce dans sa jeunesse, rien ne m'empêche de retomber en enfance…

« Thésée. -Je veux entendre cette pièce: tout ce qui est offert par la simplicité et le zèle est toujours bien. «

« Là où la bonne volonté échoue, un noble coeur considère l'intention, non le mérite de l'action. »

♫Promenons nous dans les bois,
Pendant que William est là,
Si les fées y étaient,
Elles nous enchanteraient.
Mais comme Shakespeare n'est plus là,
Il nous en parlera,
Fée, Y est-tu?
Que fais tu?
Entends Tu? ♫

(Shakespeare): Je mets en scène…

♫Promenons nous dans les bois,
Pendant que William est là,
Si les fées y étaient,
Elles nous enchanteraient.
Mais comme Shakespeare n'est plus là,
Il nous en parlera,
Fée, Y est-tu?
Que fais tu?
Entends Tu? ♫

(Shakespeare): Je mets ma touche de fantaisie…

♫Promenons nous dans les bois,
Pendant que William est là,
Si les fées y étaient,
Elles nous enchanteraient.
Mais comme Shakespeare n'est plus là,
Il nous en parlera,
Fée, Y est-tu?
Que fais tu?
Entends Tu? ♫

(Shakespeare): Je mets de la comédie…

♫Promenons nous dans les bois,
Pendant que William est là,
Si les fées y étaient,
Elles nous enchanteraient.
Mais comme Shakespeare n'est plus là,
Il nous en parlera,
Fée, Y est-tu?
Que fais tu?
Entends Tu? ♫

(Shakespeare):

♫Je mets un peu la zizanie.

♫Je mets une pointe de talent.

♫Je mets un parfum d'amour.

♫Je mets de la rêverie.

♫Je mets de la féérie.

♫Je prends ma plume, et j'écris! ♫



Ma note Plaisir de Lecture 8/10

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Des amoureux qui fuient l'autorité d'un père qui leur est contraire, un amoureux qui poursuit celle qu'il aime et qui ne l'aime pas, accompagnée de celle qui l'aime et qu'il n'aime pas... - vous me suivez?
Bon, rien de très original me direz-vous, mais dans la forêt il y a aussi du théâtre et de la magie, des mondes qui s'entremêlent dans une joyeuse confusion, artisans d'Athènes venus répéter une pièce pour le mariage du roi, êtres féeriques et facétieux, ensorcelants, fleur magique qui prodigue toute l'énergie de l'amour pour la première créature aperçue au réveil - eût-elle une tête d'âne.
Pas besoin de méchant dans le Songe pour tenir en haleine le spectateur. Les problèmes s'envolent par magie, il faut juste se laisser ensorceler, on est comme en apesanteur dans cette pièce qui célèbre le jeu théâtral, la bienfaisante légèreté, la belle et merveilleuse fantaisie de l'imaginaire qui nous libère de la pesanteur du réel. Et c'est si bon!
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