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4,05

sur 6142 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bon j'ai aimé : querelle de famille, amour impossible, duels sanglants, confesseur complaisant… pas mal d'ingrédients étaient réunis pour faire mouche chez moi.
J'ai eu du mal avec Roméo. Fou amoureux de Rosaline, un seul regard de Juliette lui suffit pour lui être attaché à la vie à la mort. Sanguin (défaut qu'il reproche à d'autres personnages) il dégaine son épée (et son coeur) plus rapidement que son cerveau. Ah que la jeunesse est fougueuse !
Juliette m'a plus « parlé ». Bon ok, elle aussi tombe amoureuse en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, mais rappelons que la mignonne n'a que 14 ans ! Et à 14 ans, l'amour est prompt et total. Elle me semble avoir un peu plus de jugeotte que son jules. Je ne saurais pas dire ce qui me fait penser cela précisément mais c'est ainsi. Bon il faut avouer aussi qu'elle n'a tué (directement) personne dans cette pièce. Ne pouvant pas décemment s'opposer à la décision de son père, elle tente la ruse pour pouvoir échapper à Paris et vivre son amour. Elle semble prendre plus de risques que son chéri dans cette histoire. Cela n'est pas forcément logique comme sentiment puisque c'est bien Roméo qui est banni, mais en tant que fille, elle est dans une situation plus délicate que Roméo. Elle risque sa dignité, sa vie, son honneur. Oui, je suis solidaire avec Juliette.
Mon personnage préféré est frère Laurence. Voilà un homme religieux comme je les aime ! Bon, dans les pièces de théâtre bien sûr. Il voit bien l'inconstance de Roméo mais voit aussi là l'occasion de mettre fin à une vieille querelle familiale. Il complote avec les amants contre leurs propres parents ! Il y a de la prise de risque chez ce confesseur ! Bon…quand le poteau rose est découvert, il ne tient pas bien longtemps avant de cracher le morceau, après avoir bien pris ses jambes à son cou… Lucide et pleutre.
Ce que je regrette en général dans cette pièce de Shakespeare c'est la rapidité, voire la précipitation. On tombe amoureux en un regard. Les duels durent 3 lignes, dégainages d'épées compris. Roméo et Juliette meurent en 5 secondes : « O heureux poignard, voici ton fourreau…Elle se frappe. Rouille-toi là et laisse-moi mourir ! Elle tombe sur le corps de Roméo et expire ». Mais il n'a pas le temps de rouiller le pauvre couteau ! Et les deux familles qui se haïssent depuis une éternité se réconcilient avant même que les corps aient refroidis. Non mais ça valait vraiment le coup de mourir dis donc !
Ouais, j'ai décidé d'être critique avec mon ami Shakespeare. Mais quand on a un dramaturge de cet acabit, on peut se le permettre, tant il ne craint pas d'être ô très légèrement égratigné. Je le préfère dans Othello, Macbeth, Hamlet… Quand on prend 3 heures à mourir en ayant le temps de vider tout ce qu'on a sur le coeur.
Mais Roméo et Juliette reste une très belle histoire d'amour (tragique, mais ce sont les meilleures en littérature). Avoir le courage de tout risquer, de tout perdre, de tout quitter par amour… Un amour tellement absolu qu'on ne peut envisager de vivre sans lui, que sans cet amour, la seule solution est la mort. Un tel amour ne peut être que bref, instantané et puissant. Un vrai coup de foudre : aveuglant et destructeur, dont il ne reste rien. Je redis un peu sur la rapidité des événements, mais en même temps sans cette immédiateté, « Roméo et Juliette » n'aurait jamais pu exister et nous aurions raté surement l'une des plus belles histoires d'amour littéraire.
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Malgré le succès incontournable de cette pièce de théâtre, ce n'est très certainement pas ma préférée.

J'avoue avoir réussi a me "moquer" gentillement des deux amoureux. Que je trouve niais et gnangnan a souhait. Certes c'était sans doute la volonté délibérée de l'auteur mais j'avoue avoir eu du mal a ne pas les dénigrer au fils de ma lecture. Pour essayer d'être concise l'histoire d'amour en elle même ma cruellement ennuyée.
Par contre tout le côté politique et la rivalité des 2 maisons Capulet et Montaigu m'ont effectivement beaucoup plus intéressé.

Je ne suis pas grande fan de pièces de théâtre en général, mais quitte a comparer le peu que j'en connais (Shakespeare et Molière en fait), mon côté chauvin ressort brutalement. Je préfère de beaucoup Jean Baptiste Poquelin au grand Will. Sans doute une préférence pour la comédie plutôt que pour la tragédie.
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Y-a-t-il couple plus célèbre que Roméo et Juliette ? Une tirade plus célèbre que celle du balcon ?
Ah, quand le sort tragique s'abat sur les 2 amants de Vérone ...
S'il est bien une oeuvre qu'il n'y a pas besoin de présenter c'est bien celle-là !

Une fois de plus ce que je vais écrire risque de faire grincer des dents, mais tant pis!

Je ne nie pas la puissance de cette pièce, le texte de Shakespeare est même très beau. Mais, l'histoire n'est pas la plus belle que Shakespeare ait écrite. Et le fait d'en avoir lu plusieurs me conforte dans cette idée.

Faut-il avoir lu Roméo et Juliette ? Oui, pour dire qu'on a lu la plus connue, et pour apprécier la plume du maître.
Mais je trouve dommage de limiter Shakespeare à ce titre, qui est loin d'être le meilleur pour moi, vous l'aurez compris !
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Honte à moi, mais 'faute avouée...' : je ne connaissais pas Roméo et Juliette. Je savais juste que ces deux-là s'aimaient, que cela n'avait pas été tous les jours facile pour eux, et que Shakespeare avait écrit leur histoire. Et point final.

J'ai donc découvert une haine ancestrale entre deux familles, un coup de foudre au premier regard, un amour impossible, des combats de coqs, de tragiques malentendus, une plume "d'époque" (et pourtant remaniée, car cette traduction par le fils de V. Hugo date du XIXe siècle)… et je vous laisse quelques surprises si vous souhaitez découvrir cet incontournable.

Amour exalté, lyrique, humour et surtout tragédie. Texte tour à tour captivant et agaçant, j'ai savouré quelques répliques, soit par l'aspect désuet, soit par le côté (très) imagé et/ou ambigu qui peut amuser, soit pour la justesse et la sagesse.

Pièce lue en édition Biblio Collège, donc enrichie, commentée... Beaucoup de mots sont expliqués en bas de page, trop, et de trop simples. Mais à bien y regarder, j'ai finalement appris : des termes sur le sens desquels je me méprenais. Les patronymes (Capulet et Montague) déclinés au pluriel, comme en anglais, m'ont étonnée. Je n'en ai pas trouvé l'explication dans le recueil, malgré la postface intéressante et riche.

Cette lecture m'a rappelé que j'appréciais beaucoup les tragédies de Racine au lycée. Auteur à relire, donc - et plus volontiers que d'autres pièces de Shakespeare !

[ Un peu difficile pour des collégiens, je trouve ! n'est-il pas ? ]
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Tout le monde connaît l'histoire de Roméo et Juliette. Mais cette pièce de théâtre toute en vers en laisse apparaître les moindres détails. Un classique incontournable du grand Shakespeare !
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Écrite en 1597, « Roméo et Juliette » est une pièce de Shakespeare qui raconte l'histoire des amants les plus connus de la littérature. Seulement voilà, beaucoup ne l'ont pas lu et j'en faisais partie.
J'ai réparé ce manque car je vais aller à la Comédie Française voir la pièce prochainement.
J'ai pris plaisir à lire cette pièce car l'écriture de Shakespeare est puissante et poétique, même traduite.
A Vérone, au 16ème siècle, deux grandes familles, les Montecchi et les Capelletti (les Montaigu et les Capulet), vivaient depuis longtemps dans une inimitié qui avait souvent donné lieu, dans les rues, à des combats sanglants.
A la faveur d'un bal où ses amis et lui se rendent masqués, Roméo Montaigu rencontre Juliette Capulet et en tombe amoureux. Cet amour est réciproque et les deux amants sont secrètement mariés par le Frère Laurence. Mais Tybalt, du clan des Capulet, tue Mercutio, du clan des Montaigu. Roméo tue Tybalt et est condamné à l'exil à Mantoue, qu'il rejoint après une nuit passée avec Juliette. Pressée par son père d'épouser le comte Paris, Juliette, sur les conseils de Frère Laurence, boit un narcotique qui, pour quelques heures, la fait paraître morte. Roméo apprend la fausse nouvelle ; chez un apothicaire, il se procure un poison violent qu'il absorbe dans le caveau où repose son épouse. La belle se réveille et, trouvant Roméo mort à son côté, se poignarde. Les funestes amants enseveliront avec eux les luttes de leurs parents, Capulet et Montaigu.

Que c'est tragique et beau !
Seulement voilà, j'ai une déception. Je pensais qu'il s'agissait d'un amour absolu mais non, c'est plutôt l'histoire d'un amour impossible.
En effet, Roméo est plutôt volage. Avant Juliette, il aimait éperdument Rosaline. Il l'idolâtrait et après avoir vu la belle Juliette, il change complètement : « cette beauté pour qui l'amour gémissait et demandait à mourir, comparée à la tendre Juliette, a maintenant cessé d'être belle. »
Et puis, Juliette n'est pas Antigone. Elle se soumet vite au beau gosse : « j'irai mettre à tes pieds toute la fortune de ma vie, et je te suivrai comme mon seigneur jusqu'au bout de l'univers. »
Bon, je critique mais j'adore quand même !

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J'adore Shakespeare...Et pourtant, je n'ai pas du tout accroché à cette pièce. J'ai essayé pourtant, plusieurs fois même! Mais non, ça ne passe pas. le sujet a été tellement repris de tous les côtés (livres, films, musiques, bd, ...) que, lorsque j'ai lu la version originale de ce mythe, j'ai été déçu, avec la fâcheuse impression de déjà vu. C'est un pièce de qualité, mais le sujet ne m'a pas transporté.
Et finalement, je suis déçu d'être déçu...
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Roméo et Juliette est probablement l'une des histoires d'amour les plus célèbres au monde. Adapté un nombre incalculable de fois, sous différentes formes, c'est un classique du théâtre anglais, dont beaucoup connaissent l'histoire, même s'ils ne l'ont jamais lu. Pour ma part, c'est la deuxième fois que je lis cette pièce et c'est drôle parce que je n'ai absolument pas le même ressenti que la première fois.

Commençons par l'histoire. du point de vue du lecteur d'aujourd'hui, elle est vraiment désuète et apparait comme presque gênante. Déjà, Juliette n'a que 13 ans (presque 14), et Roméo ne semble guère plus vieux. Au début de la pièce, Roméo ne jure que par Rosaline. Il est fou amoureux d'elle et malheureux comme les pierres parce qu'elle ne lui accorde pas même un regard. A ses yeux, aucune autre femme ne vaut Rosaline. Et pourtant, il suffit qu'il croise le regarde de Juliette pour que pouf, subitement, Rosaline n'existe plus. Ah il est beau l'amour fou ! Evidemment, l'amour est réciproque et les deux adolescents se marient en secret dès le lendemain, comme ça, sans même faire plus ample connaissance. Et toute cette histoire va, bien entendu, les mener à leur perte à tous les deux.

Le regard du lecteur d'aujourd'hui ne pourrait que soulever l'intensité du sentiment adolescent. Pour eux, tout est "trop", ils sont dans l'extrême, dans l'exagération. Ils font une montagne d'une toute petite chose. Mais pour le lecteur de l'époque, comment a-t-il pu ressentir cette histoire qui, rappelons-le, a été écrite vers la fin du XVIème siècle ? Quoiqu'il en soit, comme beaucoup de classiques, il est intéressant de voir comment l'histoire a vieilli, au regard de l'évolution de la société et que des choses qui étaient peut-être normales à l'époque peuvent sembler totalement incohérente aujourd'hui. Il n'en demeure pas moins que c'est Roméo et Juliette et que, quoi qu'on en dise, c'est l'une des plus célèbres histoires d'amour de tous les temps et ce n'est pas pour rien.

Passons à la plume de Shakespeare maintenant. Là encore, le lecteur d'aujourd'hui porte sur cette pièce un regard probablement autre que le lecteur de l'époque. On ne peut cependant que reconnaître que Shakespeare sait manier les mots. Dans cette histoire, rien n'est dit vraiment, de façon totalement explicite et compréhensible. Shakespeare emprunte des tournures plus subtiles, plus poétiques, il exprime à mi-mot, avec des formes alambiquées qui, personnellement, ont pu me perdre à plus d'un moment. Pour comprendre ce que Shakespeare veut dire, il faut rester concentrer et s'accrocher. C'est que nous n'avons plus l'habitude de ce style d'écriture aujourd'hui.

Enfin, je voudrais dire un dernier mot sur l'édition que j'ai eu entre les mains qui est paru chez Tibert éditions. L'objet livre est tout simplement sublime et laisse la part belle aux illustrations de Livia Pastre. C'est vraiment un très bel objet, on sent que l'éditeur a vraiment fait un travail soigné.

Pour finir, difficile de dire si j'ai vraiment aimé Roméo et Juliette. C'est un texte tellement... presque "sacré" en fait. Ce n'est pas un classique du théâtre anglais pour rien. Et tout ça, tout ce contexte, ce "poids" en quelque sorte, fait que c'est difficile d'avoir un avis totalement objectif parce que quand même, hey, c'est Roméo et Juliette !
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Il est très difficile de critiquer une oeuvre qui a traversé le temps et qui n'a rien perdu pour autant de son géni.

Quand on demande aux gens à quoi ils associent les noms "Roméo et Juliette", on peut avoir des réponses très diverses: le film Roméo + Juliette, la comédie musicale (aimeeeeer ...), le bac (j'y ai miraculeusement échappé),...
J'avoue avoir lu cette pièce uniquement dans le but de ne plus passer pour une fille aux références plus que douteuses. Aujourd'hui, je peux donc le dire: j'ai lu Roméo et Juliette.

Sauf qu'en fait je suis assez septique. Tout le monde connaît très bien l'histoire de cette pièce de théâtre. Les amants maudits sont cultes depuis des générations.

Roméo et Juliette sont membres de familles en guerre depuis des décennies. A une fête organisée par la famille de Juliette, les deux jeunes gens se rencontrent et tombent éperdument amoureux. Même si leur histoire est condamnée par leur clan, ils décident de s'aimer en secret. Avec l'aide d'un prêtre, Juliette feint d'être morte. Roméo apprend la nouvelle et se suicide. Juliette se réveille et découvre le cadavre de son bien-aimé. Elle se tue à son tour.

Ce résumé très grossier montre bien que quiconque lira cette pièce de théâtre n'y trouvera rien de nouveau. Aucun suspens, aucune angoisse quant au dénouement, on connait déjà tous la fin par coeur. Et c'est bien là mon plus grand regret. J'aurais aimé découvrir des éléments de surprise et me prendre au jeu du suspens. Or, quand on lit cette pièce, on ne ressent pas grand chose du fait qu'on connaisse déjà la fin de l'intrigue.

S'ajoute à cela le fait que ce soit écrit en vieux français. Il y a nombre d'expressions qu'on n'utilise plus du tout en français moderne, ce qui fait que bien souvent, il est impossible de comprendre toute une réplique. le texte n'est vraiment pas accessible à tout le monde. Les plus jeunes n'y comprendront sûrement pas grand chose. Personnellement, ça ne m'a pas plus dérangé que ça, mais un texte écrit de façon plus abordable m'aurait certainement permise d'apprécier davantage l'intrigue.

> Incontournable classique du théâtre anglais, je n'ai été emballée ni par l'intrigue ni par l'écriture. Mais il est difficile, je pense, d'apprécier un livre qui a été tant de fois adapté, réécrit,... Il n'empêche que tout bon littéraire doit avoir lu ce livre une fois dans sa vie. C'est maintenant chose faite!
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Roméo et Juliette, la fameuse pièce de théâtre, mondialement connue.

Mais pas par moi! Je me suis donc dis qu'il serait plus que temps de m'y pencher... mieux vaut tard que jamais.

Je n'aime pas tellement lire du théâtre, mais m'y contrains de temps en temps, afin d'alimenter ma culture générale.

En commençant la lecture de cette pièce, je l'ai trouvée particulièrement niaise. Toute cette guimauve dégoulinante d'amour m'a fait lever les yeux au ciel. Que de belles phrases, que de grands discours et de sentiments surjoués et largement exagérés, pour ne pas dire peu crédibles.

Et puis j'ai réalisé que je lisais une pièce de théâtre, donc le déroulement du scénario est forcément différent que dans un roman. Il faut que ce soit court, intense, percutant. En un mot : théâtralisé.

Au fil des scènes, mon intérêt a toutefois été éveillé. J'ai senti venir les embrouilles, les conflits, les drames. (Oui je sais, ça en dit long sur mon esprit pervers ).

Je savais bien sûr que ça se finirait mal, mais j'ignorais comment et pourquoi. Maintenant, je sais!

Je pense que cette pièce a dû faire son petit effet à son époque, dans sa langue d'origine. Il y a en effet quelques allusions à des évènements ou des expressions de jadis, mais qui n'évoquent évidemment rien pour un lecteur moderne, qui plus est francophone.

Il ne me reste plus qu'à lire les autres oeuvres de ce bon vieux Shakespeare. Elles m'attendent sagement sur mes étagères en attendant le bon moment.

Bonne lecture ;-)
Lien : https://lebouddhadejade.blog..
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