Ma réflexion était voilà un grand classique de la littérature qu'il faut avoir lu. C'est incontestablement une belle écriture mais j'ai peiné à lire ce pavé de près de 640 pages en petits caractères, interligne réduite du moins en édition de poche et au surplus l'auteur affectionne une description assortie d'une foule de détails dans lesquels les lecteurs s'enlisent, d'autant plus que le dire en vingt fois moins de phrases n'aurait pas altérer le fil conducteur de l'histoire. J'ai repris courageusement ma lecture entrecoupée de fréquentes conjonctivites.
La famille Joad, ce sont des métayers de l'Oklahoma contraint de quitter leur terroir à la suite de sécheresses consécutives, de difficultés économiques, de prêteurs qui ne peuvent faire indéfiniment crédit et d'un monde où la mécanisation se substitue à la main d'oeuvre. Il leur est promis des jours meilleurs en Californie ou il faut de la main d'oeuvre pour cueillir des pêches, des oranges, du coton, … . Ils partent donc, comme tant d'autres.
Le descriptif de la famille Joad qui s'exile vers la Californie se situe dans les années 1929 à 1939. La famille part avec un vieux camion acheté d'occasion. Ils ont quelques 2400 kilomètres à accomplir sur la route 66.
Dans les années 2020 l'automobile devient performante en technique, en vitesse, en confort, en capacité de réservoir, … . Pour cette lecture, il convient de nous plonger dans le contexte de l'époque.
La famille Joad accompagné du pasteur Casy et du mari de rose de Saron sont treize à s'entasser dans ce vieux camion avec matelas, tente, casseroles, vivres.
Ils sont pauvres et doivent dépenser l'argent qui leurs reste en essence, en réparation de la mécanique qui cède et en alimentation pour tant de monde. Steinbeck nous montre la solidarité qui existe entre personnes en détresse et le peu à attendre de gens qui ne connaissent pas la difficulté et s'est vrai qu'il faille souvent avoir été mis soi-même en difficultés pour comprendre celle des autres.
Au cours du voyage, il y a des morts, des pannes, la faim, la douleur et petit à petit, la famille Joad apprend que la terre promise ne les accueillera pas vraiment, ils seront exploités.
Dans un camp al et
Tom Joad se font un ami en la personne de Floyd qui veut tenir tête à un employeur potentiel qui promet du travail sans vouloir clairement énoncer le salaire à la clef, ce qu'exige Floyd. Dans ce différent l'employeur potentiel fait tout simplement venir la police pour embarquer Floyd, qui bouscule un policier, s'enfuit en zig zag, car le policier tire en sa direction. Ensuite, Tom assomme un policier dans l'idée de défendre son ami. le pasteur Casy dit à Tom : tu dois t'enfuir car suite à ton geste, ils risquent de prendre tes empreintes digitales suite à quoi ton passé de prisonnier refera surface et tu seras à nouveau mis en prison. Tom s'enfuit donc. Ensuite le pasteur invite al à rejoindre sa tente au plus vite. L'idée du pasteur est de se déclarer responsable des faits se disant être sans famille et bien déterminer à sauver les Joad. le pasteur Casy, s'étant déclaré responsable est emmené par la police.
Tom Joad peu rejoindre les siens.
Rose de Saron, la soeur de Tom, devra accoucher dans les pires conditions. A de multiples reprises, la famille se disloquera et c'est
Man, la matriarche, qui est incontestablement le modèle de la personne serviable, qui a l'esprit de famille et le sens pratique des choses, qui raisonnera les uns et les autres pour les remettre sur le bon chemin. Il n'y avait que deux chauffeurs pour la transmigration, un devra quitter la famille parce qu'il était recherché pour homicide involontaire et l'autre voulait se marier et faire sa vie ailleurs.
Cette histoire nous le voyons du haut de notre confort. Ces difficultés de vie, des émigrants les connaissent encore au vingt et unième siècle. L'assistance à personne en danger est l'affaire de tous. Les politiques et les citoyens donc, connaissent des difficultés à gérer la problématique. Avec l'union européenne, les Etats et pays fédérés l'action se mondialise.
Le livre pousse à la réflexion, le débat est ouvert. Il peut renvoyer le lecteur à sa propre conscience.