Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer avec cette série. Si les informations arrivent en flux continu, l'action en est de même. A y réfléchir, cela pourrait être un point négatif car donner trop de réponses dès le début et ne pas laisser de répit au lecteur peut s'avérer "dangereux". Cependant, l'histoire ne donne pas l'impression d'être bâclée et le fil conducteur est respecté et encore une fois.
Nous oscillons entre les passages d'humour, de tendresse et de drame, donnant à ce tome trois une très bonne dynamique. Les deux parties de ce volume ont d'ailleurs chacune leur intérêt. J'ai beaucoup aimé les retrouvailles des trois amis d'enfance, notamment : Hayate, Kohaku et Aoba. le prince perd de sa froideur et devient un jeune homme comme les autres. Il est ainsi plus facile de s'attacher à lui. On sent tout de suite que le poids des responsabilités qui l'étouffe la plupart du temps s'envole facilement avec ses deux compères auprès de lui. C'est une facette très intéressante de lui. Tout comme sa relation avec son oncle. J'ai l'impression de retrouver Takuto et Izumi de la série Fullmoon. Et ce n'est pas pour me déplaire. Surtout que Fuji cache bien son jeu. Derrière son côté "je m'en foutiste", il est loin d'être un simple coureur de jupons et je pense et j'espère qu'il sera un allié de poids dans l'avenir.
En parlant d'avenir d'ailleurs, on apprend enfin qui est Enju et c'est la révélation de ce tome. J'en arrive de plus en plus à haïr l'Empereur alors que d'un point de vue technique, c'est Enju l'ennemi. Mais il est si facile de comprendre d'où lui vient cette haine, qu'il est aisé de lui pardonner ces gestes comme le fait Sakura. L'Empereur, lui, au contraire, n'a aucune excuse mis à part vouloir plus de pouvoir. Il n'est pas très présent pour l'instant, mais j'espère sincèrement qu'il se fera remettre à sa place par Sakura, car il est son ennemi principal à mon goût.
Même si ce tome est plus intéressant, le côté naïf global de l'histoire n'arrive pas à disparaître. le design d'
Arina Tanemura ne se prête pas réellement à un univers plus seinen, il est vrai. Mais il y a déjà plus de maturité.