Apostasie

Anthelme est un garçon rêveur qui vit surtout dans les livres. Déçu par le monde, il s'exile et trouve refuge dans une cabane au coeur d'une forêt étrangement magnétique, dont la flore est couleur de sang, la Sylve Rouge. Contacté par un être vivant dans cette forêt, il est conduit au maître des lieux, le vampire Aphélion. Ce dernier lui conte l'histoire d' Apostasie, une princesse au bois dormant comme les aime Anthelme. Telle sera sa nouvelle quête, retrouver Apostasie. En cours de route, il rencontrera d'autres êtres étranges, qui l'aideront, dans leur propre intérêt, à chercher Apostasie.
L'ambiance du roman m'a rappelé l'univers de Anne Rice, dans son "Entretien avec un vampire". Des châteaux, des donjons, une forêt enchantée, des êtres surnaturels offrant des visions cauchemardesques autant que sublimes. Je suis tombée sous le charme de l'écriture, des mots utilisés, comme un envoûtement. J'ai cheminé entre rêve et cauchemar, entre imagination et réalité. Il y a une forte opposition entre pulsion de vie (Anthelme) et pulsion de mort (les vampires). Des sentiments ambivalents nous traversent.
Ce fût une expérience étrange que cette lecture, quelque chose de magique et d'envoûtant, avec l'impression d'avoir pénétré un royaume secret et interdit. Ce qui est sûr, c'est que j'y pense encore trois jours après avoir achevé ma lecture...

C'était une lecture qui m'attendait depuis longtemps ! C'est une parfaite lecture de saison, gothique, sombre et poétique. Vincent Tassy insuffle à son roman l'ambiance onirique et brutale des contes d'antan, quand ils étaient encore sans pitié, peuplés de princesses tristes, de femmes jalouses et de rois sous emprise. La plume de l'auteur est très poétique et propose des scènes sophistiquées qui alternent entre le sang et la beauté. Comme le livre comporte des personnages de vampires, il y aussi quelque chose de nostalgique dans le texte, une forme de lassitude de l'éternité, une éternité qui se révèle en plus maudite. Attention cependant à ne pas attendre un texte qui donne les explications, car nombreuses sont les questions sans réponse à la fin d'Apostasie.
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Presque un coup de coeur, parce que l'écriture est absolument sublime et le récit contemplatif, mais que le gothique c'est un peu moins mon truc. Tant d'images se sont imposées à moi durant cette lecture, mais je suis un peu restée sur le côté à certains moments, que j'ai trouvé très longs. Et ce côté très sensuel presque glauque à certains moment, j'y suis un peu restée à côté aussi.
Ça reste néanmoins un très bon récit à mon goût.

Que ça va être difficile de parler de ce livre qui est tellement étrange. On suit Anthelme, cet homme qui rêve d'être ermite, qui lit tous les livres de l'imaginaire qu'il peut, qui trouve une forêt étrange dans laquelle il décide de s'installer. Et puis il fait des rencontres qui n'étaient pas prévu et qui vont radicalement changer sa vie. Surtout quand il va entendre la tragique histoire d'Apostasie.

J'ai eu du mal à me mettre dans le roman, c'est quand l'histoire d'Apostasie, et surtout celle de sa mère commence à se conter, que j'ai été accroché, voir happé par cet univers. C'est un livre très particulier, qui mêle plusieurs récits, plusieurs personnages, plusieurs destins. Au final Apostasie est très peu présente, elle est surtout un objectif, un rêve, mais j'ai vraiment aimé l'histoire de sa mère Lavinia et de son père Irvine, qui est assez dur, triste et tragique. C'était prenant, l'auteur a une écriture assez poétique et c'est étrange car on se plonge dans l'horreur et l'angoisse, mais de manière poétique du coup. Je me suis beaucoup attachée à Lavinia mais également aux personnages qui gravitent autour d'elle (sauf Irvine), Ambrosius et les autres. C'est difficile d'en parler sans trop vous dévoiler l'intrigue.

C'est une histoire vraiment spéciale, l'auteur a une sacrée imagination. Je ne suis pas sûre d'avoir tout saisie, surtout sur la fin, mais je suis contente d'avoir fait cette lecture, de m'être plongée pendant un temps dans ce monde un peu macabre. C'était une lecture un peu bizarre mais également assez belle.
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À mi-chemin entre les frères Grimm et Bran Stoker Apostasie nous plongeau coeur d'un univers hors du temps dans un style baroque et très poétique. On est loin des vampires "boule à facettes"et autres inepties de la nouvelle tendance vampirique l'auteur nous confronte à la beauté mais surtout à toute l'horreur inhérente à ces légendes de la nuit. La métamorphose est d'ailleurs ici plutôt présentée comme une délivrance, une façon de se soustraire à un pathétique destin. Cependant, au fil du temps les protagonistes n'aspirent plus qu'à un repos éternel tant ils sont désabusés et pleins de mélancholie. Finalement, l'éternité ne représente pas un idéal permettant d'accéder au bonheur mais une errance sans fondement., La chute du royaume d'Altrosa que raconte Aphelion est un tragique et belle histoire dans l'histoire et ne fait qu'appuyer le propos. Vincent Tassy alimente son récit de multiples références tant gothiques que lyriques dans un style parfaitement maitrisé. Il réussit à mêler la perversité et la tendresse comme la démence et l'espérance, inspire bien des réflexions et pose nombres questions à travers ce roman... En résumé, une lecture peu classique, hors normes par certains aspects, mais d'une beauté aussi tragique que surréaliste, qui nous entraine dans un conte captivant et cruel.

Une histoire de vampires atypique, parfois assez gore, rendant hommage à tout un pan de la littérature romantique et fantastique du XIXe siècle.

J'ai lu ce roman entre envoûtement et répulsion et l'ai terminé sans savoir s'il m'avait plu ou non.

Un étrange hymne à la déchéance et à l'imaginaire, empreint de poésie et de désespoir.

Impossible pour moi de noter ce livre. Je lui donnerais bien un WTF/5.
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Anthelme est un amoureux de la lecture fantastique, un jour décide de tout quitter et de partir vivre en autarcie, il ne sait pas encore où se poser jusqu'à ce qu'il découvre une forêt aux arbres rouges emplis d'une mystérieuse magie. Il s'y installe donc et n'en sort que pour se rendre à la bibliothèque de la ville la plus proche, pour faire le plein de romans aux histoires envoûtantes, qui le font toujours rêver davantage.

Alors qu'il flâne dans les rayons, il découvre un roman qui semble parler de sa forêt, de la Sylve Rouge, il veut alors découvrir les mystères de celle-ci. C'est ainsi qu'il rencontre Alvaron, l'auteur du roman, qu'il l'emmène dans un donjon où règne un étrange personnage, Aphelion, qui lui conte l'histoire de la princesse Apostasie. Subjugué par l'ambiance du lieu, la bougie d'Ellébor et le son de la harpe, Anthelme se laisse porter par cette histoire pleine de poésie, de drame et de mélancolie.

Ce roman est un véritable mystère, il est découpé en trois parties, la première nous racontant la décision d'Anthelme et son installation dans la forêt, la seconde, la rencontre entre notre héros, Alvaron et Aphelion et la dernière... restera un mystère pour vous, car il faut lire le roman pour découvrir cette histoire à la fois envoûtante, déroutante, fascinante, poétique et tellement mélancolique.

J'ai été un peu surprise par la rapidité du début de l'histoire, à l'instar de ma polpette Dawn, je pensais apprendre à connaître Anthelme dans le «monde réel» et connaître les raisons de son départ qui semble un peu précipité, mais ceci est rapidement effleuré pour suivre le jeune homme au coeur de la sylve. Et au fil des pages, on oublie assez rapidement ce point de détail pour se laisser bercer par l'écriture et l'histoire ou plutôt les histoires qui nous sont contées.

Anthelme est un rêveur, un être doux et fondamentalement bon, il veut vivre simplement, avec ses romans et sans les soucis de la réalité, il trouve ce qu'il cherche au creux de la forêt, du moins pendant un temps. La première partie dans la sylve est propice aux rêves et à la douceur, on suit le jeune homme à travers ses pérégrinations au milieu de la faune et de la flore, c'est un plaisir de découvrir tout cela à ces côtés, on se laisse volontiers emporter par les descriptions et le calme qui règne dans cette forêt mystérieuse.

Le second temps fort se passe dans la maison des effraies, où Alvaron emmène notre héros à la rencontre d'Aphelion, ce moment nous fait entrer dans un cadre plus mélancolique, à la fois macabre et poétique, romantique et cruel. Je vais vous l'avouer, je suis assez souvent passer de l'envoûtement à la consternation dans cette partie, j'ai été mal à l'aise et même horrifiée par ce qui pouvait se passer au sein de cette tour et, pourtant, je ne pouvais m'empêcher de continuer ma lecture, tant l'écriture est belle et que l'auteur sait retenir l'attention de son lecteur. Surtout quand vient l'histoire d'Apostasie, qui imbrique plusieurs récits tous plus fascinants les uns que les autres.

La plume de l'auteur est magique, chaque mot, chaque tournure de phrase est pensée pour nous emporter toujours plus loin dans son univers, son ambiance. Il arrive à mêler tant d'émotions à la fois, que l'on peut parfois se sentir perdu, comme j'ai déjà pu le dire juste au-dessus. Même les époques se mélangent et le récit en devient intemporel, l'auteur mêle également les univers, de la modernité aux contes de notre enfance, des vampires aux faes, de l'ombre à la lumière, de l'espoir à la détresse. Tout cela s'imbrique pour créer un univers des plus poétique et fascinant. J'ai également apprécié les ambiguïtés qui existent dans le roman, mais sur ce point je n'en dirais pas plus, on va finir par dire que je fais une fixation.

Et puis, il ne faut pas oublier l'histoire d'Apostasie qui est vraiment magnifique, si triste est pleine d'espoir à la fois, j'ai été touché par le récit de cette princesse et celui de ses parents. On rencontre beaucoup de personnages que j'ai aimé et particulièrement Ambrosius, un être si fort, si puissant et pourtant tellement fragile, ce personnage m'a vraiment touché et ému.

En conclusion, ce roman se lit avec beaucoup d'intensité, on se laisse submerger par toutes ses émotions, ses sensations, le macabre, la poésie, la mélancolie, l'horreur, l'amour, le rêve, tout cela se mêlent avec brio et nous met dans des situations contradictoires. L'auteur est vraiment talentueux, j'ai vraiment adoré son style, son phrasé, sa poésie. C'est un roman magnifique, même si par moments, je me suis vraiment sentie mal à l'aise, les histoires, l'écriture et les personnages que contient ce livre, nous font passer par dessus ce sentiment et profiter des meilleurs moments de ce titre simplement magique !
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Apostasie est un livre somptueux qui nous entraîne dans un univers à la fois sombre et merveilleux. Vincent Tassy et sa plume envoûtante nous donnent envie d'aller nous promener dans la Sylve Rouge !

Les personnages sont tous très bien créés et l'histoire ne souffre d'aucune lenteur. L'action et l'aventure sont toujours au rendez-vous et le lecteur tente de lire plus vite pour connaître la suite de l'histoire. Aphelion arrive à nous atteindre à travers les pages et on ne veut pas briser l'enchantement !

Un livre totalement envoûtant
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Sorti en 2016, Apostasie a connu un joli succès jusqu'à devenir une référence de genre dans l'imaginaire francophone (jusqu'à inspirer l'autrice Maude Elyther pour son roman le Bois Ecarlate). Il était temps que je me tourne vers ce roman qui a fait tant parler de lui, surtout que j'ai vu passer de nombreux avis dithyrambiques (je ne compte plus le nombre de lecteurs l'ayant classé dans leurs coups de foudre littéraires et/ou les livres ayant changé leur vie). Bon, je connaissais aussi des lectrices qui avaient eu un avis plus mitigé, donc c'était à moi de me faire mon propre avis…

Après avoir tourné la dernière page, je suis restée abasourdie, incapable de formuler une pensée catégorique. Avais-je apprécié ce roman ? Je ne l'ai pas détesté (loin de là), mais je ne peux dire l'avoir adoré. Un sentiment tout aussi fort me traverse, que je ne peux nommer. Cette lecture m'a profondément marquée et je ne suis pas près de l'oublier tant certaines scènes sont restés imprimées au fer rouge dans mon esprit. Apostasie m'a fait passer par tant d'émotions contradictoires qu'il m'est difficile d'en parler : dégout, fascination, colère, émerveillement, tristesse, mélancolie… Et c'est ce mélange de tout ça à la fois qui reste en bouche.

Son incipit m'a chamboulée. La plume de l'auteur est à la hauteur de ces premières phrases. Car Apostasie est un roman écrit comme un poème, une ode à la beauté et au macabre, une réflexion sur l'amour et l'immortalité. le style est beau et pour ma part, il ne m'a jamais semblé artificiel. Il a quelque chose d'ancien. On m'aurait donné certains passages en me disant qu'ils avaient été écrits au XIXe siècle, je l'aurais cru. En s'appropriant et réinventant le mythe du vampire, Vincent Tassy écrit un vrai hommage à la littérature gothique, qu'il lie aux légendes et contes de fées. Certaines scènes m'ont dérangée (attention, des scènes de torture sont vraiment choquantes), d'autres m'ont émerveillées. J'ai été partagé entre haine et compassion envers certains personnages, ce que peu de romans sont parvenus à faire.

Je suis plus mitigée sur la gestion du rythme. le récit est composé de plusieurs histoires imbriquées les unes dans les autres, un peu comme des poupées russes. Un personnage nous conte son histoire où un autre personnage conte son histoire où un autre personnage conte la sienne… Anthelme > Aphelion > Lavinia, Irvine et Elaine > et enfin Ambrosius et ses compagnons en son centre. La présence d'Apostasie est un flottement sur l'ensemble du texte, car la princesse (bien qu'elle donne son nom au roman) reste un personnage tertiaire. Si d'un point de vue narratif, cette construction est un tour de maître, elle n'a pas entièrement fonctionnée sur moi car je n'avais pas un attachement égal à tous les personnages. Ma partie préférée est le conte d'Apostasie et ses parents, celui qui m'a fait vibrer de toutes sortes d'émotions. Alors quand d'autres narrateurs venaient s'immiscer pour porter l'intrigue ailleurs, j'étais frustrée. Je voulais rester avec Lavinia et sa fille. A cause de cela, j'ai ressenti certaines longueurs dans les passages qui m'intéressaient le moins.

Apostasie reste une lecture marquante. C'est une beauté sanglante qui me hantera pendant longtemps, c'est une certitude. Et vous, vous êtes-vous déjà perdu dans la mystérieuse Sylve Rouge ?
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Amateurs de rêveries gothiques et mélancoliques, de châteaux en ruines au sommet de montagnes enneigées, de vampires à jabots, d'amours cruels et de forêts aussi mystérieuses que dangereuses, ce livre est pour vous ! Si vous savez apprécier l'ambiance plus que l'action, alors n'hésitez plus et foncez vous procurer ce petit bijou de ténébreuse poésie.

Le style de Vincent Tassy est recherché, soigné et très poétique. Il n'est pas facile d'accès et un paragraphe nécessite souvent plusieurs lectures pour être compris. C'est un roman qui demande un certaine concentration, et appelle à de nombreuses relectures (un peu comme la Sève et le Givre, de Léa Silhol, qui est d'ailleurs l'une des inspirations avouées de l'auteur). L'utilisation de noms sonnant comme s'ils étaient sortis d'une pièce du 17° siècle renforce cette identité. Émaillé de poèmes, et divisé en petits chapitres, il cache un récit dans le récit, un peu comme de délicates poupées russes emboitées les unes dans les autres.

Le protagoniste principal est Anthelme, un étudiant qui ne trouve de beauté que dans les livres et la solitude désolée de la nature sauvage. Ce jeune étudiant, qui apparaît comme une sorte de double de l'auteur, se concentre sur une sorte de quête qui apparaît bien mystérieuse au lecteur à première vue. Trois années durant, il vivra en ermite dans une mystérieuse « sylve rouge » (qu'on finira par reconnaître comme le pendant féérique d'une forêt existant bel et bien) et cherchera à s'extraire du « cours du temps » (p. 239), à « réinventer (sa) vie » (p. 238). le seul lien qui le reliera au monde réel est une modeste bibliothèque de village haut-savoyard, qui, mystérieusement, contient ses livres favoris, mais aussi le témoignage qu'un autre rêveur oublié à fait de ce lieu hors de la réalité. Des indices, semés ci et là, nous montrent qu'il est plus ou moins engagé dans un processus de création, ou plutôt, dans cette phase onirique qui précède la création : « Cette nuit, Aphélion m'avait fait comprendre que le premier chapitre de ma vie dans la Sylve, celui de l'errance et de la contemplation, je désirais le clore pour en ouvrir un autre, celui de la légende d'Anthelme au Bois Dormant. » (p. 237).

Pendant son parcours, de son errance dans cette forêt mystérieuse, Anthelme va faire plusieurs rencontres, à la manière d'une héroïne de contes de fées : certaines seront pour lui des alliées, mais d'autres seront plus inquiétantes. Il recherchera désespérément Apostasie, une sorte de muse, « sortie tout droit de (ses) rêves, parfaite fille de tous (ses) fantasmes littéraires » (p. 237).

Parmi ces rencontres, le personnage le plus fascinant est sans conteste Aphélion, le vampire craint même par ses congénères, qui réalise les voeux de ses admirateurs de manière particulièrement sadique. Plus qu'un personnage, Aphélion est une métaphore qui symbolise ce que représente l'art et l'aspiration du beau pour un créateur, et les extrémités où sa quête esthétique peut le mener. Il est l'incarnation, en quelque sorte, d'une version « noire » d'Anthelme, et doit disparaître si Anthelme retrouve Apostasie.

À côté de ce créateur bicéphale, on trouve des personnages qui semblent appartenir à une autre réalité : il s'agit de Lavinia et d'Ambrosius, et de la bande de jeunes vampires que ce dernier dirige. Lavinia était la reine d'Ormoy, mère d'Apostasie, et Ambrosius, son frère sorcier devenu vampire. Leur histoire est imbriquée dans celle d'Anthelme, qui sera amené à rencontrer Ambrosius et sa bande.

L'univers est unique et vous hantera bien après les pages du livre refermées. Il m'a fait penser au pays de Ronces dans un autre roman du même auteur, Diamant, avec ses forêts enneigés que je visualise volontiers comme certaines photos figurant sur les albums de black-metal symphonique (j'avais la musique de Dusk and her Embrace de Cradle of Filth en lisant ce livre !), ou encore, comme le décor du film La Compagnie des Loups. C'est un univers très froid, qui évoque la solitude et la mélancolie. Parfait pour accompagner une froide journée d'automne !