Annihilation

La Zone X. Un endroit mystérieux, isolé des gens et du monde. Une expédition y est envoyée, revenant en parlant d'une sorte de paradis. Une seconde est envoyée. Tous ses membres se suicident. Une troisième est envoyée. Tous ses membres s'entretuent. Puis encore une autre. Tous ses membres meurent d'un cancer foudroyant.
Une douzième expédition se rend vers la Zone X. Elle se compose de quatre femmes dont nous ne connaitrons jamais les noms. Une anthropologue, une mathématicienne, une psychologue et une biologiste qui se chargent de raconter ce qu'elles vont découvrir au coeur de cette Zone X.
ANNIHILATION a reçu de nombreux prix et a été adapté en film. Beaucoup de lecteurs l'ont aimé, certains le considèrent déjà comme un petit classique de la science-fiction. Ou plutôt de la « weird fiction » comme ils aiment à le définir, à savoir un mélange de science-fiction, de fantastique, de drame psychologique et d'horreur lovecraftienne. Pourtant c'est un roman extrêmement pénible à lire. En dépit de son nombre de pages réduit le livre tombe littéralement des mains à intervalles réguliers. Sa narration à la première personne ne le rend pas toujours très digeste, ce qu'accentuent une écriture quelconque et des digressions parfois laborieuses ponctuées de réflexions philosophico existentielles pouet pouet du plus mauvais effet.
Durant tout son déroulement il est difficile de s'attacher aux personnages, caractérisés de manière (volontairement) schématique et restreints à leur seule fonction (biologiste, psychologue, etc.). Si le mystère fonctionne et donne l'envie de poursuivre la lecture pour en apprendre davantage l'ensemble manque d'émotions pour passionner.
Le dernier tiers s'avère encore plus ennuyeux et parait tourner en rond. La seule motivation du lecteur est alors d'en finir, de savoir ce qu'est cette Zone X. Peine perdue : il est difficile de comprendre où l'auteur veut en venir. On pourrait dire « à rien » puisque la fin, ouverte, ne résout rien. Ce manque de véritable conclusion s'explique (après tout il s'agit du premier tome d'une trilogie – mon dieu…une trilogie !!!) mais laisse une impression désagréable de « tout ça pour ça ».
En dépit de son originalité réelle (on ne peut la nier) et des nombreux prix récoltés (Nebula et Shirley Jackson Award), ANNIHILIATION n'est donc pas, c'est le moins que l'on puisse dire, pleinement convaincant. Cryptique, atmosphérique, intriguant,…mais surtout, osons le dire, incroyablement emmerdant. Heureusement l'adaptation cinématographique, quoiqu'imparfaite, s'avère nettement plus réussie…et conseillée !

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On nous plonge dans un monde où une partie géographique de celui-ci est "instable" disons, pour ne pas spoil, à cause d'un soucis inconnu.
L'auteur éparpille ses idées il n'y a aucune accroche avec les personnages et l'univers est mal dépeint. L'horreur psychologique etait maladroite j'ai ressentis un manque d'expérience ou d'investissement, le livre se classe probablement prés (sinon dedans quoique...) de la catégorie effroi ce que je n'ai pas ressenti et donc est un échec. Je ne le conseillerais pas.

Ce roman raconte la 11ème expédition dans la zone X, de son arrivée dans cette zone à sa fin.La zone X est un mystère, une espèce d'étrangeté végétale qui m'a rappelé certains mangas, ou les oeuvres de je ne sais plus quel dessinateur de BD qui nous décrit un monde à peine compréhensible.Et en fait, c'est à mon avis ça que veut nous transmettre l'auteur : l'aspect profondément incompréhensible de cette nature et des habitants de celle-ci. Ce qui ne va pas sans quelques ... difficultés. En effet, pour nous faire comprendre l'aspect incompréhensible, et pour tout dire étranger, il faut malgré tout nous décrire ce monde. du coup, il y a un jeu particulièrement délicat entre le dit et le non-dit, qui est certes bien fichu, mais qui laisse toutefois un peu trop voir le squelette de ce roman.Par ailleurs, les personnages sont assez peu explorés (avec raison pour certains), mais cette exploration m'a très puissamment rappelé [b:Destination Vide] de Frank Herbert. On y retrouve en effet un psy-bidule qui joue le rôle de directeur de conscience de son équipage, lequel contient un personnage clé, qui est le vrai moteur de tout le récit. Là aussi, c'est assez chouette, mais la mécanique est connue et se laisse un peu trop voir.Pour ces raisons, et pour d'autres moins clairement explicables, je n'ai pas été touché par le récit, ni même épaté par le style du récit. Il y a peut-être un public pour cette oeuvre du mystère, mais je n'en fait clairement pas partie.
9782841728275"

je l'attendais comme le messie, le thème me faisait frémir... comme ma déception fut grande... je me suis ennuyée mais ennuyée ...la langue et tarabiscotée à l'extrême ... certaines phrases me demandant jusqu'à 2 ou 3 relectures avant que j'en saisisse le sens.. j'espère que c'est un souci de traduction mais je n'y crois guère. Impossible pour moi d'entrer dans cette histoire et cette lecture est devenue un vrai calvaire. je suis allée jusqu'au bout car je devais chroniquer le livre pour Phenix Web et ce fut long et douloureux. Dommage car cette équipe de femmes que nous ne connaissons que par la dénomination de leur métier augurait des moments intenses et d'aventures et de complexité dans l'analyse des relations humaines, perdue qu'elle était dans un univers hostile et plein de mystères..bon je suis passée à côté et ne retenterai pas l'expérience de sitôt avec cet auteur dont le style ne me convient pas

Le plaisir de la lecture est ici gâché par une langue inélégante au possible qui empêche le lecteur un tant soit peu sensible au français de s'immerger dans ce récit tout en climat. Problème de traduction? J'avais admiré Gilles Goullet traduisant le magnifique Vision aveugle de Peter Watts. Un exemple parmi tant d'autres: “me pencher à un niveau macroscopique sur la véritable énormité de cette idée aurait fait voler mon humeur en éclats à la manière d'une avalanche me tombant sur le corps “. Ce court récit est souvent pénible à lire tant il est ponctué de ce genre de phrases dignes d'un lycéen qui fait ses premières armes dans l'écriture. Vraiment décevant.