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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est difficile pour moi de donner un avis à ce roman tellement je suis mitigée.
Avant de le lire pour la sélection du prix Audiolib, j'étais dubitative, réticente à l'écouter. Et finalement l'écoute a été très agréable. La voix féminine qui interprète Abigaëlle jeune puis adulte fait une belle interprétation du texte. Il a été agréable que la lecture se fasse à deux voix avec une voix masculine pour les chapitres menés par le psy et par Gabriel.
Le thème choisi par l'autrice est important, c'est un fait de société qui perdure au XXIe siècle malgré les avancées dans l'accompagnement des femmes victimes de violences conjugales. On ne parle pas assez de l'éducation des enfants, ils se construisent dans ce climat violent et en sont pour un grand nombre, prisonniers à l'âge adulte.

Mais qu'est-ce qui ne t'a pas plu me direz-vous ?
Le personnage d'Abigaëlle n'est pas fiable. Dès le début, elle hésite, elle dit avoir des trous de mémoire, les autres la pensent folle, ainsi le lecteur ne peut pas faire confiance à ce protagoniste, ce qui fait que nous sommes sur le qui-vive perpétuellement et sommes donc moins surpris lors de la chute.
Autre point qui me dérange, la fiction. Même si les personnages sont bien choisis, je suis dérangée que ce soit de la fiction, la situation est biaisée par les choix de narration. C'est une tragédie qui finit bien.

Ainsi je comprends que le roman plaise énormément mais pour moi ce n'est pas assez approfondi et une structure trop ficitonnelle pour l'importance du sujet traité.
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Ahh Marie. Chère Marie…
Chaque année c'est un peu ma valeur sûre. La lecture que je me garde pour les beaux jours, la plage, la certitude d'un moment doux.
Néanmoins, plus le palmarès Vareille augmente et plus le sujet se fait grave.
Ne vous méprenez pas, Vareille reste la même dans sa plume. Toujours acidulée, à l'humour que j'aime qualifier de « pop », ça reste une femme de sa génération.
Toujours aussi, le roman choral qui laisse la place à chaque personnage.
Toujours une double temporalité qui nous renseigne et qui nous embrouille aussi.
Toujours les pièces d'un puzzle qui s'assemblent et son petit twist final que l'on attend avec plaisir.
Bref, Vareille ça coule comme du miel même si, comme écrit plus haut, on parle ici d'un, de plusieurs sujets très sérieux.

Les couacs de l'enfance, ces blessures que même le temps peine à guérir.
Comment devenir « un bon » adulte lorsque l'on a été enfant dans un famille dysfonctionnelle ? Comment contrer les « mauvais codes » qui nous ont été inculqués ?
Comment être un bon père alors que le nôtre était un monstre ?

Gabriel lui, a besoin d'un tatouage pour se rappeler qu'il veut/doit être l'exception qui confirme la règle. Grâce à sa soeur il a développé sa créativité et dessine des histoires pour enfants. Des contes qui se placent toujours dans un endroit sombre pourtant.
Il rencontre Zoé. Alors qu'il ne cherche rien de sérieux, c'est peut-être avec elle que tout va se construire.
Il y a ce psy qui ne prend pas de nouveaux patients mais qui ne peux pas s'empêcher d'aider cette femme dans la détresse. Il y a cette mère qui n'a d'autre choix que de rester. Il y a des mots qui résonnent plus forts que d'autres. Des cris, et des gifles. C'est la dernière fois. La dernière fois avant la prochaine.
Et enfin, il y a notre Abigaëlle qui nous conte son histoire. Cette petite si intelligente que son frère veut protéger. Qui écrit ses sentiments dans un cahier. C'est le crayon qui crie faute de pouvoir être entendu.
Les personnages se croisent, se mêlent jusqu'à n'appartenir qu'à une seule histoire.

Je ne dirais pas que « La dernière allumette » est le meilleur ouvrage de Vareille. Néanmoins, la sauce est bonne. La surprise est là. le sujet prend aux tripes. Comment ne pas développer d'empathie lorsque les mots « enfant » et « violence » font partie d'une même phrase ?
Vareille excelle toujours dans la construction de son récit. Elle sait nous mener à un endroit pour nous dévoiler ensuite que ce chemin n'était pas le bon.

Une lecture grave par son sujet mais toujours rafraichissante par son style. A l'année prochaine Marie.
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Mon Avis : Ce livre a été une déception, je ne dis pas que je n'ai pas apprécié mais ça a manqué de profondeur, ça n'a été que survolé et tout m'a paru invraisemblable. Si on veut parler du sujet abordé dans ce roman, on le fait de façon approfondie mais ici cela n'a pas été le cas d'où ma déception. Je n'ai cru à rien : ni aux personnages, ni à l'histoire, ni au sort d'Abigaëlle : j'ai trouvé que tout était caricatural.
Cela fait plusieurs fois que je suis déçue des romans de Marie Vareille, qui sont en deçà de mes attentes, ce sera donc ma dernière fois avec cette autrice.
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J'aime énormément cet autrice (auteure ? pardon, je ne veux pas vexer !), il était évident que je fonce sur celui-ci !
Waouh, j'ai été cueilli par le sujet, fort mais traité avec beaucoup de justesse et de délicatesse (comme à chaque fois), ce qui n'enlève rien à la puissance des émotions qu'il fait naître : les violences conjugales et les violence intra familiales !
J'ai été tellement touchée par le personnage d'Abigaëlle !
Les choix narratifs utilisés ne m'ont pas tous embarqués dans cette histoire : autant le puzzle narratif avec différentes temporalités, différents narrateurs, différentes formes narratives, c'était parfait, je me suis faite cueillir avec plaisir par LE rebondissement (même si je commençais à me poser des questions, je reste bon public, j'ai trouvé cela astucieux), autant l'histoire de Zoé et Gabriel raconté par une narratrice omnisciente, m'a pas vraiment permise de m'attacher à ces personnages (mais, du coup, pas sûre que le plot twist aurait pu fonctionner autrement). Cela me laisse juste un petit goût de "zut, j'aurais bien aimé".
Sinon, cette lecture marque fort, surtout une fois le livre refermé, je rajouterai aussi un "attention, cette lecture peut être difficile à lire", c'est émouvant, et ça bouleverse !
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